Shadowslayer
Le professeur Norn est un shadowslayer, un pourfendeur d’ombres... Dans une ville ultra classique, il pourchasse les Hommes dont il connaît le futur. Des dessins superbes pour une série qui restera inachevée hélas suite au décès de son auteur...
Auteurs britanniques Diables et démons L'horreur en bande dessinée Les petits éditeurs indépendants
New York, de nos jours - C.P. Norn a deux dons bien particuliers. Il a, d'une part, la capacité de repérer les individus portant la marque d'une entité supra-maléfique, Mélanikus, responsable des maux de l'humanité. D'autre part, il peut voir leur avenir, noir et néfaste. Sa mission consiste donc à les tuer avant qu'ils n'agissent. Parmi ses proies se trouve une jeune fille, Cassandre, qui semble intéresser Melanikus plus que de raison. Norn ne tarde pas à se rendre compte qu’elle est un nouvel élément de sa lutte contre Mélanikus, le démon qui ne vit que pour détruire l’humanité... La confrontation se rapproche. Norn va devoir protéger Cassandre des hordes du mal et sa lutte incessante va le faire revenir au cœur de l’enfer où Mélanikus prend ses sources : dans le monde de Génésis.
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Date de parution | Janvier 1995 |
Statut histoire | Série abandonnée (décès du dessinateur) 1 tome paru |
Les avis
Shadowslayer dispose d’un statut particulier. Il s’agit d’une œuvre unique en son genre, la perle méconnue des années 1990 que l’on ne citera jamais comme un classique et pour cause, presque tout le monde en a oublié jusqu’à l’existence car ce tome ne connaîtra jamais de suite endeuillé par la tragique disparition de son talentueux dessinateur Eric Larnoy. L’association rare d’un auteur issu du comics britannique underground (Pat Mills est à l’origine Marshal Law et du Judge Dredd, excusez du peu) et d’un auteur français était un événement. Préfigurer des univers sombres et gothiques dans une ambiance poisseuse était un fait peu commun et nul doute que ce style si particulier d’hommes en noir inquiétants et au style rétro a pu influencer des œuvres majeures au cinéma comme le classique Dark City d’Alex Proyas. Mais revenons en à l’essentiel avec ce curieux anti héros effrayant qui choisit ses victimes et les élimine avant que leur action ne soit irrémédiable pour l’humanité. Cette variation du Judge Dredd (traquer et juger) s’accompagne d’une mise en scène audacieuse avec cadrages et découpages complexes pouvant rebuter. Néanmoins les dessins sont esquissés comme de véritables peintures torturées et font d’autant plus regretter une suite qui ne viendra jamais d’autant plus que pas mal de points restaient effectivement à éclaircir. Un bon achat pour le côté historique de la chose, le plaisir d’une première lecture si on tombe sur cet ovni dont la couverture semble vous dévorer l’esprit dans un bac à soldes mais en l’état, je peux comprendre la frustration de ne jamais en connaître hélas la suite. Shadowslayer portait en lui tous les prémisses d’une série à longue haleine pouvant tenir la dragée haute à des œuvres équivalentes du label américain Vertigo.
Cette BD, dont la couverture m'interpelle depuis longtemps, m'a fortement déçu. Je m'attendais à un truc entre Xoco (pour le scénar) et Sláine (pour le dessin), et finalement nous avons plus affaire à un ertaz de Spawn en beaucoup plus daté. Je ne sais pas ce qu'a dessiné Patt Mills avant ou après mais là ça tâtonne un peu. Il y a du potentiel et pas mal de trouvailles mais ce n'est pas encore ça. Ensuite le scénar ce n'est pas du tout ma tasse de thé. Trop comics mon gout. OK c'est un peu trash et amoral mais trop américain tout de même. Pas assez de subtilité. En gros un espèce d'homme de l'ombre (le Shadowslayer donc) traque les personnes dont le destin est dangereux pour l'humanité. Avant que ces personnes ne commettent leurs crimes (souvent de façon indirecte, comme par exemple un étudiant en médecine qui créera par mégarde un virus qui décimera l'humanité, donc derrière le côté amoral), le tueur tue ces personnes qui sont innocentes en quelque sorte. Il y a une sorte de morale, comme la série Dexter. Et derrière tout ça il y a le mal incarné, Mélanikus (un peu ridicule comme nom), grand chef d'orchestre de la douleur de l'humanité et maître des souffrances diverses (un peu comme les cénobites d'Hellraiser ou Violator de la série Spawn). Son monde parallèle de souffrance c'est Genesis. Et donc c'est l'ennemi juré du Shadowslayer. Voilà pour le pitch. Ensuite il y a l'histoire d'une fille arrivée de nulle part que le Shadowslayer va prendre sous son aile. Un peu comme Leeloo du 5ème élément. J'hésite entre 1 et 2 car cette BD, bien que pas terrible, se lit quand même avec un (petit) intérêt et que le dessinateur, Pat Mills, tente beaucoup de choses graphiquement intéressantes. Ce n'est pas moche en soit, c'est rempli de couleurs et il y a beaucoup de choses pas mal. Mais j'ai trouvé ça quand même assez moyen. Et je n'ai eu aucun attachement pour les personnages, le Shadowslayer en tête. 1,75 Après re-lecture, je m'aperçois que le dessin c'est Eric Larnoy (un français qui a également dessiné la série Thanéros !). Et bien je préfère nettement son dessin sur Thanéros.
Une série qui n'a pas eu de suite parce que le dessinateur est mort. C'est dommage car je trouvais qu'il y avait un bon potentiel dans ce récit quoique cela aurait pu devenir n'importe quoi. Je trouve le personnage principal intéressant et certains passages me laissent regretter qu'il n'y a pas eu de suite. Le dessin est très spécial. Je ne l'aimais pas au début, mais très vite je me suis habitué à ce style et je trouve qu'il donne une atmosphère sombre un peu malsaine qui va très bien avec ce type d'histoire.
Pour commencer je n'aime vraiment pas ce style de dessin et ces couleurs assez affreuses à mon sens. Pour continuer l'histoire n'est vraiment pas recherchée avec un espèce de mélange d'esprits maléfiques issus d'un monde de cauchemars que tente de contrer un docteur qui a le don de les démasquer. Bof.
Ce premier tome inaugurait une série fantastique à tendance gothique un peu grand guignol dans laquelle planait une joyeuse ambiance bien malsaine. On accroche facilement à ce récit qui use très habilement d'une voix-off. Les paroles du héros servent de fil conducteur, sans pour autant desservir l'image. Le dessin de Larnoy est plutôt du genre tape-à-l'œil, hyper travaillé, hyper-stylé, presque à outrance. Ce n'est pas trop ma tasse de thé mais je reconnais que ce dessin convient à merveille pour ce type de scénario et je pense que les amateurs d'un dessinateur comme Ledroit y trouveront leur compte. Le dessinateur étant décédé, la série s'est arrêtée aussi sec. Dommage, elle aurait pu être intéressante. Je dis " aurait " car il restait encore à voir, après ce premier tome si le propos n'allait pas tomber dans le ridicule. Il était encore trop tôt pour en juger.
J'ai beaucoup aimé. Le dessin est superbe, en couleurs directes, Larnoy varie les techniques pour offrir des planches somptueuses, qui rappellent d'autres grands noms de la BD et du cinéma. L'histoire est certes classique mais le professeur Norn n'a rien du héros habituel. En fait s'il faut trouver à redire sur cette BD tient surtout au fait qu'il n'y aura jamais de suite...
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