Lucky Luke - Jolly Jumper ne répond plus
Jack Dalton (ou William ? – qui, au fond, sait différencier les deux frères du milieu ?) entreprend une grève de la faim en prison.
Lucky Luke Parodies et pastiches Spin-off
Lucky Luke est appelé à la rescousse pour résoudre cet énième problème lié aux Dalton. Mais il doit aussi faire face à une autre situation, celle-là inédite et gravissime : Jolly Jumper est boudeur, il fait la tête et ne lui répond plus. Lucky Luke tente désespérément de renouer le dialogue avec son fidèle destrier...
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Date de parution | 27 Janvier 2017 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Alors, on parlait justement de noter ou pas toutes les BD qu'on lisait. Je n'avais pas encore noté celle-ci, lue pourtant à sa sortie, alors qu'en plus, c'est mon avatar !!!! Je répare le truc et vole au secours de cet auteur que j'aime tant. Bouzard est l'un des rares auteurs à me filer des crampes aux zygomatiques. Lui filer 1/5 ? Impossible pour moi d'accepter cette idée. NON !!! Oui, je le concède d'emblée, cet épisode ne vaut pas 4/5, mais je me devais de rectifier le tir. - D'abord, c'est drôle. Le gag du maire qui propose une brindille à Lucky Luke est proprement excellent. - La couv est marrante comme tout, ainsi que le titre. - Et puis bon, cette idée d'une brouille entre Lucky Luke et Jolly Jumper est quand même sympa. Certes, on ne s'attend pas à une aventure de ouf avec moults rebondissements, mais ça le fait bien. - Je ne me rappelle pas de tout. - Je fais ce que je veux, y compris être de mauvaise foi. Mais au fait, quelqu'un a-t-il des nouvelles de Bouzard ?
C’est con. C’est juste con. C’est de l’humour con habillé en Lucky Luke. C’est con mais je trouve que ça fait le café. Certes, ce n’est sans doute pas le meilleur des hommages à la bande-dessinée d’origine, mais le pastiche reste acceptable et honnêtement drôle (pour peu que l’on puisse apprécier l’humour con). En tout cas, moi j’ai ri (particulièrement au running gag des menaces de Joe). Je regrette tout de même que l’auteur n’essaye pas d’aller plus loin dans le délire. La plupart des gags ne vont pas plus loin que leur concept de base. Il n’empêche que je n’ai sincèrement pas boudé ma lecture.
Parmi les 6 histoires de "Lucky Luke vu par", je place celle-ci en dernière position. Je n'ai pas esquissé un seul sourire tout au long de ma lecture. C'était pourtant le but de cette lecture, mais l'humour ne m'a pas du tout fait rire, trop simple à mon goût. J'ai trouvé le dessin moyen, en particulier les visages que j'ai trouvé très laids. L'histoire ne m'a pas du tout emballé, il y avait pourtant de bonnes idées, et même en me prêtant au jeu, j'ai été déçu par la fin.
Un one shot hommage de Bouzard à Lucky Luke, manifestement un héros de son enfance, ce qui est un peu moins mon cas. L'histoire commence alors que Jolly Jumper ne veut plus parler et Bouzard y met une étrange ambiguïté amoureuse entre le cow-boy et son cheval. Il y a plusieurs petits gags rigolos de ci de là en référence à la série d'origine comme sur l'esthétique du héros où il change de chemise et plus personne ne le reconnait, ou sur les brindilles qu'il porte à la bouche. Pourtant si le dessin est bon, l'histoire qui convoque aussi les Dalton et un gros Averell trop drôle manque un peu de liant et d'une véritable trame scénaristique. On referme l'album sur un mouais.
Une belle déception à sa sortie, et la récente relecture n’a rien arrangé. Je ne suis pas un fan hardcore de Lucky Luke mais le nom de Bouzard m’avait fait franchir le pas de l’acquisition, j’adore l’auteur et je m’imaginais un bel hommage dans la veine du Valérian de Larcenet. Verdict : Rien ne marche vraiment dans cette album, on ne retrouve pas le talent de l’auteur, il n’a pas su y insuffler son univers, l’humour tombe souvent à plat, le scénario semble improvisé et peine à tenir sur la longueur, même son dessin si énergique est ici d’une platitude folle. Pour être méchant, je dirais qu’on est sur du pastiche gentillet de collégien, très loin de mes attentes à la vue d’une telle « affiche ». Privilégiez la reprise de Matthieu Bonhomme ou plongez vous dans The autobiography of me too nettement plus recommandable.
Ah flute, j'attendais mieux de cet album ! Car Bouzard est un auteur qui réussit régulièrement à me faire rire. J'aime le côté délirant, gentiment cynique et autocritique de son humour un peu décalé. Le voir se lancer dans une parodie de Lucky Luke me réjouissait car je me disais qu'il pouvait réussir à le tourner affectueusement en ridicule, comme il sait le faire quand il se met lui-même en scène, tout en nous offrant de nombreux gags percutants, car il y a de quoi faire avec l'univers du cowboy et l'imagination de Bouzard. Mais cette lecture s'est révélée un peu plate. Non pas qu'elle soit mauvaise, non, il y a plusieurs bonnes idées et quelques gags assez amusants, mais ça ne décolle pas, ce n'est jamais hilarant et on s'ennuie presque un peu par moment. Le rythme est souvent trop lent, avec de longues discussions dont on finit par se lasser et où l'on aimerait passer plus vite à la scène suivante, et de manière générale une intrigue ni marquante ni captivante. Alors il y a quand même quelques moments marrants, plus spécialement dans la tournure des dialogues. J'ai par exemple beaucoup aimé l'Averell trop gros qui se plaint que son cheval ne fonctionne pas correctement. Mais d'autres fois, les gags étaient juste bof... J'en ressors un peu frustré parce que je suis sûr que Bouzard aurait pu faire bien mieux.
J'ai trouvé cette nouvelle aventure de Lucky Luke assez sympathique avec un humour particulier en décalage. C'est vrai qu'il y a de l'autodérision mais c'est plutôt bienvenue pour un peu dépoussiérer le mythe de l'homme qui tire plus vite que son ombre. Jolly Jumper n'est qu'un faire-valoir à ce récit hilarant qui met en scène non seulement les frères Dalton mais également un vieil ennemi de notre cow-boy préféré avec sa chemise jaune. Les auteurs qui ont repris la série officielle Lucky Luke ne m'ont pas vraiment convaincu alors que là, j'ai plutôt passé un bon moment avec ce récit. Je conseille nettement l'achat car il s'agit d'un vrai hommage et pas seulement d'une pâle copie.
J'aime bien le peu que j'ai lu de Bouzard et je fus donc déçu par cet album qui n'est que pas mal. Je m'attendais à une bonne parodie bien conne de Lucky Luke et au final j'ai une parodie bien sage avec des gags qui m'ont fait sourire, mais de toute ma lecture je n'ai pas ri. Il y a des bons moments (le clin d'oeil au brin d'herbe, tout ce qui se passe dans la prison), mais aussi des moments mous dans le scénario comme si l'auteur avait eu de la difficulté à faire tenir son histoire sur 44 pages (le docteur n'est vraiment pas drôle). En fait, tout le long de l'album, j'ai vu des bonnes idées, mais j'ai eu l'impression que Bouzard n'a pas pu aller aussi loin qu'il aurait pu comme s'il avait un cahier des charges à respecter. Il y a des bons dialogues et c'est à lire si on aime Lucky Luke, mais au final ce n'est qu'un album de plus même si c'est un album spécial vu que c'est une parodie de l'univers du cow-boy.
J’ai beaucoup aimé cette vision très personnelle de Lucky Luke, de son univers et de ses principes fondamentaux. Bouzard parvient à la fois à nous faire rire du personnage et à nous faire ressentir toute l’affection qu’il éprouve pour ce dernier. Contrairement à l’album signé par Matthieu Bonhomme (« L'Homme qui tua Lucky Luke »), Bouzard ne cherche pas à produire un nouvel album de l’homme qui tire plus vite que son ombre mais nous offre sa vision du personnage (requalifié de l’homme qui a eu l’idée de tirer sur son ombre pour la circonstance). Lucky Luke y apparait naïf voire profondément neuneu. Le point de départ du récit démontre l’impertinence du propos : Jolly Jumper ne répond plus quand Lucky Luke lui parle… Fondamentalement, vous avez déjà vu un cheval répondre, vous ? Voilà ! Le ton est donné. Ici, l’humour passe avant tout par des dialogues souvent absurdes qui jouent avec les tics de la série (Jack Dalton, c’est le moyen petit ou le moyen grand ?) mais le scénario n’est pas en reste et nous permet de retrouver une bonne partie des personnages qui ont fait la série. L’histoire tient la route même si elle n’est que prétexte à une revisite très libre de l’univers du héros. J’ai éclaté de rire sur certains dialogues (« je vais l’emmener en vacances à Arcachon ! »), apprécié la manière dont l’auteur glisse plus d’un titre mythique de la série dans ceux-ci, je me suis amusé de voir Lucky Luke chercher à renouveler sa garde-robe. Le dessin épuré et expressif nous éloigne, lui aussi, de la série d’origine, ce que certains puristes risquent de ne pas du tout apprécier. Surtout n’espérez pas trouver ici un nouvel album de Lucky Luke mais bien un hommage parodique à ce dernier. Je ne regrette en tous les cas pas mon achat mais si je devais émettre une critique, ce serait que la fin du récit tombe un peu à plat. J’ai fini ma lecture sur une note moyenne alors que dans son ensemble l’album m’a offert ce que j’espérais.
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