Gaia

Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)

Cosmogonie lyrique.


BD muette Les petits éditeurs indépendants Séries avec un unique avis

De la plus petite cellule aux grands mouvements tectoniques, la Terre n'est que vit et mort, struggle for life: Thierry Cheyrol met tout ça en images.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 07 Février 2017
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Gaia © La Cinquième Couche 2017
Les notes
Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)
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16/02/2017 | Noirdésir
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L'avatar du posteur Noirdésir

Je découvre cet auteur avec cet album, et j’en ressors enchanté ! J’en ai vraiment pris plein les yeux. C’est un album avec un relativement grand format, totalement muet, excepté des titres de chapitre, incrustés comme en filigrane dans les paysages. Cela se lit donc rapidement, même si l’on passe beaucoup de temps à admirer les dessins, vraiment superbes et très fournis. Beaucoup de planches ressemblent à des vues au microscope, avec des micro-organismes, mais aussi à des peintures d’artistes naïfs, avec moult détails, un trait foisonnant, un dessin quasi médiumnique que j’ai vraiment beaucoup aimé. Pour le reste, comme l’indique un peu le titre, et les divers sous titres des chapitres, Thierry Cheyrol se lance dans une vaste épopée lyrique – même si muette et somme toute modeste – de la création. De la planète Terre (mais aussi de son satellite, on part plusieurs fois dans l’espace), dans sa globalité, mais aussi avec l’apparition des divers éléments, le feu avec les volcans, l’eau source de vie, etc. Cette cosmogonie qui part de la cellule et aboutit à l’univers, qui de la partie mène au tout, est franchement captivante. C’est du beau travail, et, même s’il faut être réceptif à ce genre d’œuvre, son originalité et la réussite de ce projet devrait pousser les plus curieux à franchir le pas : voilà bien une bien belle illustration de ce qu’est la vie sur Terre, à la fois fragile et explosive, massive et singulière, végétale, animal et minérale. Gaia vit, vibre et se métamorphose à l’infini, sous le trait inspiré de Cheyrol. Chapeau bas monsieur Cheyrol, et merci encore à l’éditeur de permettre à ce genre d’album atypique de voir le jour, et de trouver ses lecteurs.

16/02/2017 (modifier)