Momo
Avec Momo, Jonathan Garnier et Rony Hotin recomposent le parfum inoubliable de l'enfance. Le temps des copains, des découvertes, des petite bêtises, des grands bonheurs et des gros chagrins. Le temps aussi d'un émerveillement constant que contrarient parfois les réalités du monde adulte.
Enfance(s) Hébergé chez ses grands-parents La Normandie Séries peut-être abandonnées
Son père parti travailler en mer, Momo, 5 ans, se retrouve avec sa grand-mère durant l'été. C'est le temps des petits riens qui marquent. Le temps des copains, des découvertes, des petite bêtises, des grands bonheurs et des gros chagrins. Le temps aussi d'un émerveillement constant que contrarient parfois les réalités du monde adulte.
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Date de parution | 01 Mars 2017 |
Statut histoire | Série en cours - cycle(s) terminé(s) (cycles de deux tomes) 2 tomes parus |
Les avis
J'avais une grosse attente en commençant la découverte de cette série. En effet Jonathan Garnier est le scénariste d'une de mes séries préférées avec ses Bergères Guerrières. Les bons avis de Ro et Mac Arthur renforçaient mon impatience. Las, j'ai été terriblement déçu par ma lecture. Ce n'est pas que la série soit illisible mais j'ai trouvé que Garnier s'éparpillait trop dans son récit pour le public soit disant visé des jeunes lecteurs. En effet j'ai trouvé l'histoire très longue avec des passages hors du sujet principal de la jeune Momo. Cela bifurque souvent sur des scènes du quotidien du village qui alourdissent le récit. On se retrouve avec deux tomes de plus de 80 pages ce qui est vraiment trop long pour un lectorat jeune surtout que l'action n'est pas souvent au rendez-vous. Ainsi cette très longue séquence de baston dans le T2 bifurque clairement sur une thématique ado pour moi hors sujet. De plus Garnier utilise un vocabulaire parler assez relâché pour un lectorat jeunesse avec parfois un dépassement de la ligne à mon goût ("Bordel" T2 p48, "tartiner la face à coups de mandale" p49, "tronche"p49...) Le graphisme de Hotin est travaillé et intéressant car il sort du standard convenu animation jeunesse mais je n'ai pas accroché plus que cela. En conclusion j'ai trouvé cette lecture trop longue, manquant de cohérence et de dynamisme . Une déception au regard de ce que j'avais lu de l'auteur.
Une série sur la jeunesse pleine de poésie, d'un peu d'humour et de beaux sentiments. Elle est prévue pour être structurée en diptyques, pour peu qu'elle ait assez de succès pour aller au-delà des 2 tomes actuellement parus. Ceux-ci se suffisent à eux-mêmes car ils forment une histoire bien complète, mais c'est avec plaisir que je lirais d'autres albums du même tonneau. C'est donc l'histoire d'une petite fille qui vit avec sa grand-mère dans un village côtier Normand. Son père est marin et absent car en mer pendant des semaines. De sa mère, on apprendra dans le tome 2 qu'elle les a abandonnés. La fillette, assez dévergondée et un peu rebelle quoique encore très jeune, s'aventure souvent dans les campagnes et rues de son village et use de son caractère très affirmé dans ses relations avec les adultes et autres jeunes des environs. Et ceux-ci forment peu à peu une petite communauté variée mais attachante. C'est mignon, assez futé et plein de sentiments nostalgiques des années 80 ou 90 où se déroule l'action. Le graphisme fait un peu penser à celui de Miyazaki pour Ponyo sur la falaise tout en gardant un ton résolument européen. Il est doté d'une jolie personnalité et très agréable à lire. L'histoire n'est pas toute rose et il y a un peu de tristesse à la fin du premier tome, mais celle-ci est surmonté par le caractère chaleureux des protagonistes et une fin de cycle pleine de charme.
Cette courte série a réussi à me toucher malgré l’aspect déjà vu de son synopsis. En fait, plutôt que Momo, personnage central qui donne son nom à ce récit, ce sont bien les autres personnages qui gravitent autour d’elle qui ont fait en sorte que j’ai totalement adhéré à la série. Momo n’est qu’un simple catalyseur qui permet à ceux qui l’entourent de révéler le meilleur de ce qu’ils ont en eux. Du poissonnier bourru à la jeune citadine rebelle, chacun se dévoile au contact de Momo, avec peu de mots, toujours en retrait mais attentifs. Cela donne une bande dessinée peu loquace et bourrée de bons sentiments, mais qui sonne étonnement juste, qui fait du bien au cœur, qui redonne envie de croire en l’homme dans ce qu’il a de plus simple, de plus accessible, de plus normal. Aimer et prendre soin de ceux qu’on aime donne tout son sens à nos existences, tel est le message véhiculé par cette bande dessinée. Cela peut paraître simpliste (et je suis le premier surpris à m’être laissé séduire par ce propos) mais lorsque c’est dit avec un tel talent, je succombe. Tout cela n’aurait pas été possible s’il n’y a avait eu une totale complémentarité entre le travail du scénariste et celui du dessinateur. Peu de mots mais beaucoup d’émotions sont distillés grâce à un séquençage bien pensé, grâce un usage régulier de grandes cases, grâce à un trait expressif, grâce au fait que les auteurs prennent leur temps pour décortiquer l’évolution des sentiments. Une série destinée aux jeunes lecteurs mais qui pourra séduire bien des tranches d’âge. Pas révolutionnaire (ni dans ses propos ni dans sa forme) mais très bien faite, avec cette économie de mots qui permet aux regards de s’exprimer.
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