L'Executeur (Button Man)

Note: 4/5
(4/5 pour 4 avis)

Un ancien mercenaire, tueur à gage, reprend du service sur les conseils d'un ami et participe alors au "Jeu".


2000 AD Auteurs britanniques Jeux mortels Les petits éditeurs indépendants Tueurs à gages

Ancien mercenaire, Harry Exton n'a plus ni cause ni contrat et mène une vie rangée. Un ancien collègue lui parle du "jeu" où ses compétences vont lui permettre de s'enrichir rapidement. Peut-on se sortir du "jeu", à priori une seule façon, pas la plus simple.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 19 Mai 2016
Statut histoire Une histoire par tome 3 tomes parus

Couverture de la série L'Executeur © Delirium 2016
Les notes
Note: 4/5
(4/5 pour 4 avis)
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25/02/2017 | sloane
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L'avatar du posteur Noirdésir

Du travail bien fait, efficace, dynamique, hyper rythmé. Les amateurs de polars musclés misant avant tout – et quasi uniquement sur l’action – seront sans aucun doute satisfaits de découvrir cette série, qui ne s’embarrasse pas de psychologie, mais qui réussit son pari de tenir en haleine le lecteur. Le principe est assez simple sur le papier. Et en y réfléchissant, pas toujours crédible. Mais là on oublie aisément ce détail. De riches personnes, parient des sommes énormes durant un jeu particulier. Chaque parieur/joueur dispose d’un pion, un homme/tueur, qui doit survivre à un duel, et éliminer le pion/tueur de son adversaire (si nécessaire en apportant un « marqueur », c’est-à-dire un doigt). Harry, le héros, ancien militaire devenu « pion » presque par hasard, va se révéler excellent, le meilleur de tous. Mais aussi sans pitié, ne se contentant pas de prélever un doigt, et tuant le plus souvent les « perdants ». Lorsqu’il veut quitter le jeu, il doit alors faire face à la volonté des « joueurs » de l’éliminer, dans une partie où les enjeux financiers ont décuplé. C’est violent, de l’action pure, avec un dernier tome qui m’a fait penser à certains passages de la chasse de Zaroff. C’est une série assez typée, qui manque certes de profondeur. Mais dans le genre thriller/polar cynique et violent, elle se situe dans le haut du panier, c’est très bien réalisé. Avec un dessin réaliste agréable (seule la colorisation m’est parfois apparu inégale). Une belle réussite du genre, critiquable, mais si c’est votre came, c’est du tout bon.

15/12/2024 (modifier)
Par Yann135
Note: 4/5
L'avatar du posteur Yann135

J’ai découvert cette pépite à Angoulême. Quelques pages feuilletées hâtivement et achat immédiat. Coup de foudre pour le dessin d’Arthur Ranson ! Harry Exton est un mercenaire à la retraite qui se voir proposer de continuer à exercer ses talents et ainsi gagner beaucoup d’argent. De riches organisateurs anonymes parient de fortes sommes sur les « exécutants ». Voici donc ces nouveaux gladiateurs qui s’affrontent pour des combats mortels. Après quelques victoires, notre héros veut quitter le jeu … Un thriller sublissime, violent, et efficace. Un bon cru que cette trilogie des éditions délirium qui mérite que l’on s’y attarde.

11/04/2020 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
L'avatar du posteur Gaston

Des années avant que les histoires de jeux mortels deviennent un genre populaire dans les mangas, deux auteurs britanniques créaient une série mettant en vedette un tueur à gage qui va se retrouver à participer à un jeu très particulier, un jeu dont il va découvrir qu'on ne peut pas le quitter. Il y a de la violence et ça met en vedette un anti-héros qui n'a aucun problème à tuer plein de gens, mais on ne tombe jamais dans du bourrin et dans un truc tellement noir que ça devient n'importe quoi. En dehors du fait que le personnage principal a peut-être un peu trop de chance vu qu'il a toujours une solution pour se sortir des pires situations, j'ai trouvé que le scénario était crédible, qu'il était même un peu intelligent. Il est aussi prenant et j'ai bien aimé voir comment le héros réfléchissait pour s'en sortir. Ce n'est pas une histoire d'action où les personnages ne font qu'utiliser leurs fusils ou muscles pour gagner. J'ai aussi ressenti de la tension et je voulais absolument savoir ce qu'il allait se passer ensuite. Le dessin réaliste est bien fait et j'ai bien aimé les couleurs. Un bon thriller pour les amateurs de jeux tordus.

03/05/2019 (modifier)
Par sloane
Note: 4/5
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Au détour d'un stand à Angoulême j'ai été attiré par la couverture où ce personnage tout en noir sur un fond jaune me jetait un coup d’œil ; en feuilletant quelques pages mon choix s'est très vite fait et je n'ai aucun regret. Harry Exton est un ancien mercenaire, tueur à gage et rangé des voitures. Depuis il végète un peu lorsqu'un ancien collègue lui parle du "jeu" où ses compétences sauront être appréciées à leur juste valeur. Le principe est simple. Des organisateurs anonymes, les "voix", parient de grosses sommes sur les "exécutants", tous d'anciens professionnels du meurtre, pour qu'ils s'affrontent dans des combats mortels. Harry y trouve son compte mais bientôt il souhaite sortir du "jeu", à priori une seule façon d'en sortir. A l'origine cette histoire est sortie chez l'éditeur 2000AD et est scénarisée par John Wagner co-créateur du personnage du Judge Dredd, son roman graphique A History of Violence a été adapté au cinéma. Au dessin Arthur Ranson illustrateur entre autres de Judge Dredd et de comics chez Marvel. Pour en rester au dessin j'avoue avoir pris une petite claque, en effet quel n'a pas été mon étonnement, alors que le Monsieur vient du comics de trouver un dessin plus proche d'un Rosinsky que de l'univers des super héros. Un dessin fouillé, loin de la ligne claire, une mise en page somme toute classique et des fonds de cases plutôt bien travaillés. Pour ce qui est du scénario, celui-ci est bien foutu, dynamique, plein de rythme et personnellement je n'ai pas lâché la chose dès ma lecture entamée. Le héros de cette histoire est un tueur et entendons-nous bien il n'est pas question de cautionner ses actes, pour autant à partir du moment où il décide de quitter le "jeu" on ne peut s'empêcher d'être en empathie avec lui et la manière dont il se démène pour s'extraire de cette toile d'araignée. Contrairement à ce que l'on pourrait penser cette BD n'est pas "bourrine" et "testostéronnée", j'ai bien apprécié son côté inéluctable et j'en fais mon coup de cœur de la bulle des indépendants de cet Angoulême 2017. A lire et à faire tourner.

25/02/2017 (MAJ le 16/09/2018) (modifier)