Mutafukaz - Puta Madre
Spin off de la série Mutafukaz, ce premier arc nous plonge dans la jeunesse de Jesus, l'un des personnages de la série mère.
Ankama Label 619 Les meilleures séries terminées en 2017 Les prix lecteurs BDTheque 2017 Mutafukaz Prisons Spin-off [USA] - Côte Ouest
Niland, Californie. Entre les mobil-homes pourrissant au soleil et la poussière du désert qui s'infiltre partout, le petit Jesus, 12 ans, essaie de grandir tant bien que mal sans modèle paternel. Un soir d'Halloween, il observe dans le terrain vague en face de chez lui un être étrange, à tête de citrouille. Personne d'autre ne voit « Spooky », comme il le baptisera plus tard. Mais Spooky a une drôle d'influence sur Jesus, et l'incite régulièrement à commettre des actes de délinquance. Et lorsque la mère découvre le corps sans vie de son demi-frère de 2 ans, Jesus doit faire face aux enquêteurs alors que toutes les preuves l'accablent.
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Date de parution | 24 Février 2017 |
Statut histoire | Série terminée 6 tomes parus |
Les avis
Je viens de relire l’intégrale … je garde le même ressenti. Une tuerie cet album !! J’attendais pas grand chose de l’histoire, un spin-off sur un des catcheurs (El Diablo) croisés dans la série mère. Au final, je trouve ça plus réussi que la série d’origine, tous les voyants sont au vert pour me « hype ». Un récit parfaitement construit de bout en bout, noir, dense, cohérent. C’est magnifiquement séquencé. A travers le parcours de notre héros, de son plus jeune âge à la maturité, c’est tout un pan méconnu de l’Amérique (et Mexique) que l’on découvre. Chaque chapitre amène une nouvelle pierre à l’édifice, linéaire mais non redondant. Run dans sa préface propose même de marquer un petit temps d’arrêt entre les 6 chapitres, conseil judicieux tant le tout est d’une sacré richesse, des ambiances différentes qui se dégustent, une petite claque à chaque fois. La violence n’a jamais quitté notre héros, une jeunesse sombre, prison, guerre des gangs, passage chez nos amis de Son of Anarchy, travailleur mexicain exploité … jusqu’à ce qu’il atteigne une certaine forme de plénitude. Un voyage semé d’embûches, très riche et plaisant à suivre. L’autre bonne nouvelle (sans être maso), c’est que les claques se sont transformés en coup de poing avec la partie graphique. Je suis tombé amoureux du trait de Neyef que je découvrais, c’est fluide, détaillé, coloré … bref ça envoie grave du pâté !! Je vais me jeter sur ses autres albums, il possède une patte efficace et originale, ses cadrages et couleurs aperçus dans la galerie de Hoka Hey ! m’ont subjugué. Que dire de plus ? Un album qui se suffit seul malgré sa ramification à l’univers Mutafukaz, vous n’êtes pas obligé de tout lire ou connaître. Une édition réussie (encore) de la part d’Ankama, on a même le droit aux 6 couvertures des chapitres (parus au préalable indépendamment en format comics), chacune réalisée par un auteur de la maison (Run, Madoux, Singelin …). Un prix relativement modique pour une telle densité et qualité, si vous aimez ce style, ne vous privez pas ;) Coup de cœur !! et pas loin du culte à mes yeux, un album qui me comble.
5/5 ? Culte ? Achat conseillé ? Coup de coeur ? Ben ouais, carrément, ça faisait longtemps qu'un peu d'adrénaline n'avait pas envahi mon corps à la lecture d'une BD. Je ne savais du tout où allait m'emmener ce préquel, j'avais aimé les Mutafukaz auxquels je n'aurais pas mis ces notes dithyrambiques, mais ça restait barré. Là on est dans une sorte de réalité, du moins dans celle qu'on peut voir dans des séries, des films, des livres et la culture gangsta. Ne sachant de quoi le livre parlait, ni de quel personnage, je me suis laissé embarquer par l'histoire pour découvrir à la fin la jonction avec Mutafukaz, la cerise. C'est dur, c'est crash, c'est violent, c'est tendre, j'ai bien accroché au personnage et à toutes ses pérégrinations internes, à sa découverte de lui-même, du courage qu'il trouve, et de sa manière de se sortir de situations difficiles même si parfois c'est la chance qui agit. De plus on voyage, on se retrouve dans des situations à chaque fois bien différentes, du petit garçon à l'homme accompli qui malgré toutes les embûches semées sur son chemin et la violence qui le parsème, va connaitre la rédemption. Une bien belle réussite, scénaristique et graphique, merci aux auteurs pour "Puta Madre", un livre qui n'implique pas non plus forcément la lecture des Mutafukaz, rien que cette histoire tient par elle-même. De plus c'est un beau livre comme Ankama sait les faire.
Et hop! voilà le tome deux. De la bombe mesdames et messieurs et au passage mon coup de cœur du moment, dans la production actuelle du lourd qui déménage faisant fi du politiquement correct. Alors que Doggybags en arrive à son ultime treizième numéro nous retrouvons Run et Neyef pour suivre la saine et belle éducation du sieur Jesus par les gangs de "carnales" au sein d'une prison américaine. Comme pour Doggybags ou Mutafukaz les auteurs insèrent des textes informatifs sur les gangs américains dans ces prisons. Pas que ces infos soient indispensables à la vie de votre serviteur, a priori elles ne devraient jamais me servir, mais cela aère le récit qui lui est à mille lieues des Bisounours ou de l'île aux enfants. Petit format donc, une petite vingtaine de pages, mais par les dieux c'est du lourd, condensé, efficace et on ne s'ennuie pas une seconde. La tension est maximale, nous sommes bien loin de ce film avec R. Redford, "Brubaker" je crois plein de clichés. Ici tout est neuf à notre regard d'européen et l'on se dit que la plus grande démocratie du monde (ouarf, ouarf!) possède sans conteste l'un des systèmes carcéral les plus pourris du monde. Le dessin de Neyef possède ce je ne sais quoi d'à la fois tendu et rond mais au final bougrement efficace aidé en cela par une colorisation assez douce au regard de ce qui nous est montré. Donc scénario millimétré, dessin foutrement bien fichu, sujet peu comique mais par certains côtés assez édifiant, donc coup de cœur et je vous prierais de faire tourner pour sortir d'un certain ronron d'un certain conformisme il n'y a pas mieux. Au fait, merci PAco pour la suggestion de lecture.
Avec Puta Madre, Run et Neyef nous replongent dans l'univers que j'avais tant aimé de Mutafukaz. Sauf qu'ici, fi de Vinz et Angelino, nous découvrons la jeunesse d'un des personnages secondaires de la série : Jesus. Jeune latino de 12 ans vivant dans un bled paumé des Etats Unis, son père a délaissé le foyer dès sa naissance, et sa mère s'occupe tant mal que mal de lui et de son très jeune frère. Le corps du jeune frère est un jour découvert sans vie, et tout concours pour désigner Jesus comme le responsable de cette mort... et vu le système judiciaire américain, en cas de crime, les enfants finissent aussi en prison... C'est donc le récit de son entrée en prison et de son adoubement par le gang de latino local que nous proposent le duo Run/Neyef. On retrouve l'idée du format proposé par Doggybags, mais en plus condensé encore, une trentaine de pages environ. C'est d'ailleurs le seul reproche que je ferais à cette nouvelle parution : c'est lu et digéré en un rien de temps ! Mais bon, le prix modique de cet opus (3.90€) permet de relativiser, même si c'est mettre notre patience à rude épreuve pour connaître la suite de ces aventures. Car notre duo a su garder les ingrédients qui ont fait la réussite de Doggybags et de Mutafukaz : tension, énergie et dynamisme. Ajoutez à cela leur coup de crayon qui fait la caractéristique de l'univers si particulier de Mutafukaz ou encore de Doggybags présente (South Central Stories de Neyef) et les inconditionnels comme moi ces séries seront comblés malgré ce format court. Reste à espérer que la suite sortira vite et sera du même tenant ! (3.5/5 en attendant de voir ce que donne la suite)
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