L'Atelier
Suite à une sorte de défi lancé par un collégien, Étienne Davodeau a improvisé ces 30 pages de BD dessinées directement à l'encre et sans retouche, et sans avoir écrit de scénario au préalable.
Davodeau Les petits éditeurs indépendants OuBaPo Profession : bédéiste
Suite à une visite dans un collège, où un élève lui a demandé pourquoi il prenait la prenait la peine d'écrire un scénario ou de faire des dessins préparatoires avant de se lancer dans une nouvelle BD, Étienne Davodeau a décidé d'improviser totalement un album, qu'il dessinera directement au feutre, et sans scénario. Il y parlera donc ce qu'il a autour de lui au moment où il dessine : ses filles, sa femme, sa maison, son aquarelle de Christian Jouandon, son chat... À partir de ce matériau de base déjà riche et passionnant, il va laisser dériver son imagination...
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Date de parution | Mai 2002 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Un petit album sympathique, mais oubliable. De plus, pour moi, une œuvre OuBaPienne devrait plus me surprendre. Une BD directement à l'encre et sans scénario ni crayonné, c'est devenu finalement banale depuis quelques années, et ça ne m'a pas vraiment surpris, comme avec les bds du genre, d'habitude ! L'auteur ne joue pas assez avec les codes de la BD conventionnelle et OuBaPienne... Malgré les erreurs (facilement pardonnable dans ce genre d'exercice), j'ai plutôt bien aimé le dessin de Davodeau, simple et détaillé, ombragé, ça se lit agréablement. Le scénario, même si il est mignon, rigolo à lire sur le moment, et, quand on commence à le comprendre, est aussi fun, après réflexion, il lui manque un fond ou au moins un peu de consistance. Une petit exercice d'auteur sympa, une BD vite lu et sans réel but...
Davodeau s'adonne aux joies de l'Oubapo avec cet exercice d'improvisation. Globalement, il ne s'en sort pas trop mal. Le dessin N&B est encré en direct et le scénario clairement improvisé au fil des pages. Du coup on retrouve un mélange de roman graphique mêlant la vie personnelle de l'auteur et des séquences beaucoup plus absurdes. J'aime les réactions des proches qui jouent le jeu à merveille. L'intérêt de ce one shot est limité pour le lecteur. Il permet surtout à l'auteur de se tester. Cette BD reste sympa au niveau et ravira les fans de Davodeau qui démontre ses qualités de narrateur à nouveau.
Franchement, cela ne casse pas des briques même si c'est signé par le grand Davodeau. Nous partons sur une tranche de vie de l'auteur, une espèce d'improvisation totale qui nous entraîne dans le monde de l'imagination au gré des transformations. Le format est le plus petit que je n'ai jamais lu dans la bd franco-européenne. Nous avons là une vision de l'enfance et un peu de fantaisie qu'on pourra sans doute apprécier... ou pas. A réserver aux inconditionnels voulant pénétrer intimement dans la petite famille de l'auteur afin de se sentir plus proche.
Etrange petite BD que celle-ci qui trouve toute sa place dans cette réédition chez "Les rêveurs"... Tout part d'un pari (ou d'une mouche vite avalée ???) qui fait suite à une rencontre entre l'auteur et des élèves... Davodeau se prend au jeu de réaliser une BD directement "à l'encre et sans retouche" (comme le lui demande de le préciser sa femme ^^) sans scénario préalable. Si le début de cette BD semble plat et peu prometteur, Davodeau se laisse finalement aller pour produire une oeuvre surprenante et pleine de touches d'humour. Côté dessin, et bien, il faut avoir à l'esprit qu'il travaille sans filet et que les erreurs ne peuvent être corrigées ! Alors, comme lui on se laisse prendre au jeu et mener au bout de cette tranche de vie familiale surréaliste qui vaut le coup d'oeil !
Petite histoire « improvisée » de Davodeau suite à un défi lancé par un élève dans un collège qu’il visitât. C'est très vite lu. Est ce que ça valait l'intérêt d'être publié ? Pour un inconnu ce serait toujours dans son tiroir, pour Davodeau c'est faisable et ça se vend sûrement. Bref plutôt à réserver aux fans de l'auteur qui veulent avoir sa bibliographie exhaustive dans leurs rayonnages.
Exercice sur une règle imposée, cette BD se classe pour moi dans la catégorie de l'Ouvroir de Bande-Dessinée Potentielle. J'ai quand mis quelques pages à m'en rendre compte. J'ai commencé par trouver le dessin très moyen mais ce n'est qu'ensuite que j'ai compris que l'auteur dessinait "sans filet", sans crayonné, au fil de ce qu'il voyait, comme des croquis améliorés dessinés en direct. Une fois compris le système et la difficulté de l'exercice, j'ai assez vite pardonné les erreurs de dessins, m'y intéressant au contraire puisque l'auteur joue souvent dessus pour faire un trait d'humour quand il se rend compte lui-même de ses erreurs. L'histoire aussi m'a un peu ennuyé au début pour devenir assez délirante et finalement bien marrante sur la fin. Il n'y a pas de vrai scénario, juste une sorte d'improvisation au fil du temps et des planches. Le résultat n'est pas transcendant mais marrant sur la fin et intéressant aussi vis-à-vis de l'exercice en lui-même. Je n'achèterais pas cette BD car je ne vois aucune raison de la relire mais sa simple lecture ne m'a pas été désagréable malgré ma difficulté initiale à entrer dedans.
L'Atelier est un petit album curieux mais non dénué d'interêt. A travers celui-ci, on fait connaissance avec la famille d'Etienne Davodeau. L'auteur met en scène ces filles dans un délire graphique où tout est permis et c'est plutôt réussi. Cette bd est un excercice de style où l'imagination est sans limite et où le fantastique flirte avec le quotidien. L'ambiance du récit est intime et chaleureuse. En résumé, on s'y sent bien ! Niveau dessin, Davodeau a dessiné L'Atelier sur le pouce. Ici, tout n'est que spontanéité et sincérité. Chaque page est un concentré de bonheur. En résumé, avec L'Atelier, les éditions PMJ nous propose un petit album très sympa qui mérite franchement qu'on s'y interesse. A conseiller ! PS: A quand la reédition ?
Le début de cet album est un peu laborieux... Improvisation qui ne trouve pas de fil directeur, assez peu inspirée, et qui se contente finalement de retranscrire une réalité assez banale (l'atelier de Davodeau, sa fille, bref, que du quotidien). Mais c'est justement ce qui va ensuite faire la force de cet album. On commence par lire en effet le récit de la réalité quotidienne de l'auteur, et on pense donc très logiquement lire un récit réaliste... sauf que le fantastique fait bientôt irruption dans la bd, et comme la bd représente le quotidien, le fantastique fait irruption dans la réalité ! C'est bête comme chou, mais l'effet est très réussi, et très rafraîchissant. Je n'ai pu m'empêcher d'être emporté par ce délire original et parfois franchement drôle (le coup du dauphin par exemple). Rien à voir avec les autres livres de Davodeau et peu de choses en commun avec les autres improvisations que j'ai pu lire jusqu'à présent. Vraiment, "L'atelier" est bien sympa. :) Seul défaut, son prix relativement élevé. :(
Ce qui est amusant avec cet album, c'est que le dessin de Davodeau est pas vraiment moins bon que dans ses autres albums en noir et blanc. Il est juste beaucoup plus depouillé des décors sans intérêt, et ne garde que l'essentiel. Il règne dans cette BD un parfum frais que je ne connaissais pas à Davodeau. On voit qu'il a pris un réel plaisir à faire ce petit album, avec sa famille qui joue les rôles principaux. J'ai souri du debut à la fin de cette BD tant l'ambiance y est chaleureuse et bon enfant. On a l'impression d'être chez the Davodeau's family :) (sans le moindre voyeurisme bien sur !) Bref, Davodeau ne devait pas savoir où il allait avec cet album, mais le resultat est plutôt agréable.
Bon... Encore une fois, je ne suis pas d'accord avec mon cher ami et confrère Cassidy. Ce n'est certes pas la BD du siècle, mais je la trouve intéressante : 1) par la narration même... Une petite histoire sur la vie quotidienne pourquoi pas, mais ce qui m'a plu, c'est comment il nous montre son travail d'illustrateur, le regard que peut avoir les autres sur ses planches (notamment sa femme). 2) Son imagination, personnellement je l'apprécie. 3) Son illustration, peut-être pas aussi recherchée que certains auteurs, mais qui sait, en quelques traits, aller à l'essentiel. Une petite bd qui m'a fait sourire, sensible etc... Là où je rejoins Cassidy c'est le prix. J'en conseille la lecture soit sur place en librairie soit dans une bonne bibliothèque.
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