Retour en Calabre (Faida)

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Mon nom est Anna Costello. Je suis née en 1982, dans un petit village du sud de l'Italie dont je ne sais rien d'autre que le nom. Je n'ai connu ni mon père, ni ma mère. Elle est morte en me mettant au monde, et lui s'est tué dans un accident de voiture.


Immigrants Les petits éditeurs indépendants Les ritals Séries avec un unique avis Une histoire de famille

Du coup, j'ai été élevée en Belgique, par mon oncle et sa femme, que j'ai toujours considérés comme mes vrais parents. Ca, c'est ce que je savais sur ma famille avant mon départ pour la Calabre, et ça me convenait très bien...

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 28 Avril 2016
Statut histoire Série terminée (Suite et fin disponible uniquement dans une intégrale N&B en tirage limité) 1 tome paru

Couverture de la série Retour en Calabre (Faida) © Le Chainon Manquant 2016
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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09/03/2017 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Mac Arthur

J’ai plaisir à retrouver le scénariste de « Braquages et Bras Cassés » car cet album m’avait beaucoup plu par sa construction originale et son implantation régionale. Deux qualités que je retrouve partiellement dans cette nouvelle série. Implantation régionale puisque l’album a pour personnages principaux une famille d’origine Italienne dont certains membres sont venus s’installer en Belgique du temps des charbonnages. Voilà qui parle au Liégeois que je suis. Construction originale puisque le récit oscille entre roman graphique, road-movie et drame familiale… Bon, d’accord, c’est moins original que « Braquages et Bras Cassés » mais c’est quand même plaisant à suivre, et le suspense est même mieux dosé, je trouve. La narration est vive, les personnages sont bien typés et à la fin de ce premier tome les zones d’ombre sont nombreuses. Côté dessin, ce n’est plus le père de Benjamin Fischer qui s’y colle mais son oncle. J’avoue ne pas spécialement aimer ce trait que je trouve peu fin (je pense qu’il y gagnerait à être réduit). Ce n’est en tous les cas pas pour lui que je me suis plongé dans cette lecture. Mais une fois dans le récit, je n’ai plus spécialement fait gaffe au dessin. C’est la preuve qu’il apporte le nécessaire. Par ailleurs, je pense que les fans de Walthéry et de son "école" devraient apprécier. Au final, j’ai plutôt bien aimé cette entrée en matière. Le retour aux sources de la petite mama acariâtre est amusant et le personnage d’Anna ne demande qu’à grandir en découvrant les mystères de famille dans lesquels ont poussé ses racines.

09/03/2017 (modifier)