Sinclair
Les débuts d' un jeune pilote automobile
1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Australie Automobiles Mon père, cet inconnu Paquet Sport
Philippe Sinclair veut devenir pilote professionnel ; ses premiers essais à Monthléry sont prometteurs, mais il a besoin de pratique et de courses pour forger son style... Son destin bascule lorsqu'il est invité en Australie pour participer à la course de Bathurst (à 200 km de Sidney) ; il doit cette faveur au fait qu'il est le fils de Phil Asher, un pilote australien qui a eu son heure de gloire dans les années 50. Philippe décide alors de marcher sur les traces de ce père dont il ignorait l'existence.
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Date de parution | 22 Octobre 2014 |
Statut histoire | Série abandonnée (peut se lire comme un one-shot) 1 tome paru |
Les avis
Là, clairement, je comprends que la série ait été abandonnée après un seul et unique tome. Déjà parce que ce tome se termine sur une conclusion plus ou moins satisfaisante. Ensuite, parce que cette histoire ne m’a pas semblé des plus inspirées. Franchement, honnêtement, j’ai l’impression que ce livre a existé parce que l’éditeur a créé une nouvelle collection et a cherché des projets qui pourraient l’intégrer sans trop se soucier de la qualité du contenu, parce qu’un scénariste bien coté a rentré ce projet en se disant que ça pourrait marcher même s'il ne s'agissait pas de son domaine de prédilection, parce qu’un dessinateur s’est associé au scénariste en se disant la même chose… mais que personne ne s’est pleinement investi dans ce projet. Résultat : une histoire fade au possible, peuplée de lieux communs, de situations stéréotypées et de dialogues sans reliefs. Un dessin parfois étonnamment maladroit, avec des véhicules qui semblent décalqués directement depuis des photographies, des couleurs ternes, des cadrages convenus. Un suspense des plus relatifs et une intrigue tellement cousue de fil blanc que je m’en suis rapidement désintéressée. Restait donc pour m‘accrocher l’évocation de cette course dont j’ignorais jusqu’à l’existence et de ce circuit qui semble intéressant mais qui ne bénéficie pas d’une analyse vraiment approfondie au sujet de sa complexité et de ses particularités (n'est pas Jean Graton qui veut), mais ce n’était clairement pas assez (même si j’ai terminé le bouquin, seule raison pour laquelle j’accorde un 2/5 plutôt qu’un 1/5). Vite lu, vite oublié. Next !
L'éditeur Paquet proposait en 2014 une nouvelle série dans sa collection Calandre qui compte notamment Chapman, mais à la différence de Chapman qui suivait le parcours d'un véritable personnage du monde des circuits, "Sinclair" s'intéresse à un pilote fictif. L'argument présente 2 possibilités : soit on s'en fout et on passe son chemin parce qu'il n'y a rien de réel à quoi s'accrocher ; soit on marche et on rentre dans ce récit qui ne s'appuie sur aucun fait connu ou réel. J'avoue que je suis resté un peu hésitant, ne sachant trop comment prendre cette histoire qui n'est guère passionnante, il faut bien l'avouer. Le monde automobile vu ici n'est plus celui de Michel Vaillant certes, c'est beaucoup plus introspectif, c'est ça qui est un peu rasoir, car le scénario ne laisse que peu de place à la course automobile, c'est quand même ce qu'un lecteur passionné de bagnoles et de courses demande à voir... Le potentiel était en plus intéressant car le jeune Phil débarque en Australie où on lui confie le volant d'une mythique R8 Gordini. Le contexte d'époque années 60 est bien respecté, les voitures sont bien dessinées et conformes, la mécanique qui va avec aussi, et on y voit même l'opéra de Sidney en construction. Le dessin est fin et de qualité pour reproduire cet environnement automobile. Malheureusement, je n'ai pas été vraiment captivé par ce récit, ça s'englue un peu dans une intrigue personnelle concernant le jeune héros, où le passé relatif à son père pilote, et le présent sont étroitement liés ; son parcours est plutôt une épreuve initiatique, une quête identitaire qui lui sera révélée par l'analogie avec l'histoire de son père. En plus, j'ai relevé une erreur : les auteurs disent que Phil Asher, le père de Sinclair, a eu son accident en 1958, et plus loin sur son lit d'hopital, Sinclair évoque l'année 1938...ça jette la confusion, je trouve que ce n'est pas très clair. Voici donc un premier album avec une fin ouverte, qui peut se lire comme un one-shot, car depuis 2014, il n'y a pas eu de suite, et je ne sais pas si Paquet en proposera une à ce récit qui semble prometteur, mais dont les auteurs doivent absolument se ressaisir pour entrer pleinement dans le monde de la course proprement dit. Note réelle : 2,5/5.
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