Relayer
Dans un monde post-apocalyptique englouti sous les océans, un sous-marinier va découvrir une île artificielle où se pratiquent d'incroyables munipulations génétiques.
Après l'apocalypse... Sous la mer
Une guerre à coups de "bombes climatologiques" a noyé la Terre sous les océans. Une partie de l'humanité a survécu en s'abritant sous d'immenses cloches de verre baptisées "Relayers". Un jour, une sonde envoyée par un Relayer découvre un message de détresse holographique envoyé par une créature mi-homme mi-insecte. Le message parle d'une île où des savant fous se livrent à des manipulations génétiques délirantes. Une équipe de scaphandriers est envoyée à la recherche de l'origine du message. Les plongeurs sont attaqués par des serpents de mer géants et le seul survivant, Kevin, est capturé et emmené sur la fameuse île, où les savants en veulent à son précieux ADN...
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Date de parution | Juin 2001 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
Cette BD en quatre tomes est pour moi une sorte d'ovni, elle est classée dans la catégorie science fiction mais elle aurait aussi bien pu se retrouver dans le genre steampunk, onirisme ou bien grand délire sous acide. Essayer de résumer l'histoire me semble quasi impossible à part pour dire que nous suivons un jeune homme, Kevin, à la recherche de son père, inventeur de génie qui autrefois construisit une cité pour mettre les hommes à l'abri suite à un dérèglement climatique. Tout ne s'est pas passé comme prévu et depuis le père a disparu. Plus haut j'évoquais un grand n'importe quoi, en effet ce récit fait allusion à de multiples références et plus particulièrement concernant la mort et les rites funéraires d'anciennes civilisations, en vrac les Egyptiens, les Aborigènes australiens, les tribus africaines de Côte d'Ivoire et du Congo, sans oublier les Indiens d'Amazonie. En fait à trop vouloir montrer, cette BD s'embarque pour quelque chose qui au final n'est pas indigeste mais pour le moins perturbant pour l'esprit. En effet le lecteur est balloté parfois d'une case à l'autre d'un lieu à un autre, c'est dire s'il faut s'accrocher pour suivre. Le dessin de Vincent Gravé est particulier, je l'avais découvert sur Fausse Route et Petites coupures où son trait tout en noir et blanc m'avait vraiment séduit. Manifestement ce "Relayer" a été réalisé dans une période où son trait n'était pas encore totalement maitrisé, la couleur y est bien maîtrisée mais c'est le trait presque inachevé qui procure une atmosphère particulière. Cette série n'est pas inoubliable, mais elle possède un charme certain, qui augure d'une expérience singulière si vous la lisez en emprunt.
Voilà une BD qui sut me séduire par son ambiance à mi-chemin entre la SF, le steam-punk et l'onirisme. C'est un récit un peu difficile à appréhender au premier abord. Le décor tient à la fois de la science-fiction et du loufoque. L'intrigue oscille entre sérieux et irréel. J'ai régulièrement eu l'impression de partager le rêve du personnage principal, balloté dans un scénario complexe où beaucoup de choses s'emmêlent, entre critique des dangers de la science et troubles souvenirs d'enfance. Cette ambiance associée au dessin et à la palette de couleurs un peu spéciaux de Vincent Gravé mont un peu fait penser à Naciré et les machines, avec effectivement d'autres influences de ci de là pour former un cocktail un peu spécial mais qui a su me séduire. Ce n'est pas un chef d'oeuvre à mon goût, les quelques incohérences, transitions brutales ou confusions dues à l'aspect "onirique" du tout ont de quoi rebuter parfois, mais ce fut pour moi une lecture plaisante. A savoir maintenant si la série verra bien un jour sa fin éditée, chez Carabas ou encore chez un nouvel éditeur...
Premier tome de la série. Les personnages et les situations se mettent en place. Il en découle, parfois, une lecture laborieuse... On ne sait pas où les auteurs veulent nous emmener et ne donnent pas beaucoup d'indices. Alors on se demande si c'est voulu ou non ... J'ai beaucoup aimé l'illustration, presque à la Pontarolo dans Naciré et les machines aux niveaux des couleurs, chaudes et froides en meme temps, suivant l'évolution de l'histoire. En résumé, la note 3/5 peut evoluer en fonction de la suite de cet album.
Si je ne doute pas du talent de Liberge en tant qu'illustrateur, en revanche Liberge le scénariste et dialoguiste me gave complètement. C'est donc avec beaucoup de circonspection que j'ai abordée cette BD dont il ne signe que le scénario, les dessins étant assurés par un débutant du nom de Vincent Gravé. Commençons par le positif : le débutant en question n'est pas manchot lui non plus. Je n'aime pas trop son trait, mais la mise en couleur donne pas mal de classe à l'ensemble. Maintenant, les choses qui fâchent... Le scénario de Liberge pompe à droite à gauche : un peu de "20.000 lieues sous les mers", un peu de "L'Ile du Dr. Moreau", un peu de "La Cité des enfants perdus"... Pour l'originalité, vous repasserez. Les textes sont soporifiques au possible ; il ne nous plonge pas dans le mystère, il nous y noie. C'est vite fatigant, ça perd rapidement tout intérêt, on finit par survoler les bulles de dialogue plutôt que de les lire réellement tant ça devient pénible. Bref, même si un éditeur décide de prendre la succession de Pointe Noire pour publier la suite, je ne pense pas que je me jetterai dessus.
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