Exarcheia - L'Orange amère

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Un jeune homme doit tenter de convaincre des squatters de quitter l'immeuble de son oncle. Le chemin personnel d'un idéaliste grec au cœur d'un quartier anarchiste d'Athènes, par Nicolas Wouters et Dimitrios Mastoros.


Grèce moderne

Nikos revient pour quelques jours dans son quartier natal d'Exarcheïa, au coeur d'Athènes. Il retrouve le bar de son oncle Christos, et promet d'y donner un coup de main à sa tante fatiguée, qui ne lui avoue pas tout de suite que son mari est hospitalisé. En faisant quelques pas dans le quartier, il retrouve son vieil ami Tzibis qui vent de sauver un junkie d'un tabassage en règle. Sur une place que les habitants ont reconquise en détruisant un parking, ils comptaient faire le ménage pour éviter que l'endroit devienne un lieu qui serve uniquement à boire et se droguer. Mais l'esprit anarchiste du quartier perdure malgré cela, et Tzibis voudrait demander à Nikos d'utiliser ses talents de dessinateur pour recouvrir d'une fresque un mur blanc au milieu de la verdure. Il refuse de se lancer dans ce projet, pensant à son départ prévu vers Paros et sa saison touristique. Mais une nouvelle information va le conduire à passer un peu plus de temps que prévu dans le quartier. L'immeuble que son oncle possède au cœur d'Exarcheïa a été envahi par des squatters, et Nikos va se rendre sur place pour tenter de résoudre le problème. Il va alors se trouver confronté à une situation et des rencontres qui vont bousculer ses certitudes et son idéalisme.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 19 Août 2016
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Exarcheia - L'Orange amère © Futuropolis 2016
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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19/04/2017 | Erik
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L'avatar du posteur Noirdésir

Si cet album n’est pas inintéressant, il ne m’a pas complètement convaincu, et je n’y reviendrai sans doute pas. Mais je serai clairement moins dur que mon prédécesseur. J’ai eu beaucoup de mal à me faire au dessin, vraiment pas clair, et assez original pour les traits des personnages – même si les tons très sombres et ce dessin parfois difficile à déchiffrer me gênaient parfois pour distinguer les personnages. Par contre, j’ai plutôt aimé la colorisation, très raccord avec cette nuit qui tombe sur la Grèce – et sur certains de ses habitants en particulier. Pour ce qui est de l’histoire, elle est trop souvent confuse, avec le risque de décrocher le lecteur – j’ai surmonté ce problème, mais il est à noter. Pas toujours clair à suivre dans ce domaine-là aussi donc, et des passages très lents, sans rythme, mais qui ne sont pas non plus sans intérêt : ce n’est pas un BD d’action ! Alors, on suit sur quelques jours la vie, les soubresauts de quelques habitants (et d’un chien handicapé !) d’un quartier populaire, anarchiste d’Athènes, avec pas mal d’amertume, effectivement, comme le signale le titre. Des tranches de vie qui auraient sans doute pu être croquées autrement, de manière plus dynamique, je ne sais pas. Une bonne partie de la fin m’a échappé, avec des planches muettes qui ressemblent à une sorte de feu d’artifices, d’explosion, dont j’avoue n’avoir pas saisi le sens. Toujours est-il que je reste quelque peu sur ma faim après avoir fini cet album… Note réelle 2,5/5.

12/05/2017 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

Quand je commence une oeuvre de mon éditeur préféré à savoir Futuropolis, je sais que cela a de bonnes chances de me plaire. Là, cela ne sera pas vraiment le cas. Peut-on alors parler d'un loupé dans cette collection ? Probablement en ce qui me concerne. Je n'ai ni aimé ce graphisme très flou et très sombre, ni ce récit qui se perd dans les méandres de l'ennui, la faute à un rythme très lent. Il est question d'un quartier grec d'Athènes où règne l'anarchisme. Il faut dire que l'Etat ne joue pas vraiment son rôle. C'est à un habitant du quartier que d'essayer de convaincre des drogués de quitter un immeuble. Il est vrai que depuis la crise grecque, j'ai sans doute un regard moins complaisant avec la Grèce qui demeure malgré tout un très beau pays. L'orange a été effectivement assez amère entre atmosphère et tension d'un quartier.

19/04/2017 (modifier)