S'appartenir

Note: 1/5
(1/5 pour 1 avis)

Récit d’un parcours atypique, S’appartenir raconte une histoire universelle. À la fois réflexion politique, sociologique, philosophique, pleine de tendresse et d’humour, elle est un miroir tendu au lecteur.


Les petits éditeurs indépendants Séries avec un unique avis

S’appartenir est avant tout un cri de colère : celui d’un enfant qui entend son grand-père le traiter de « bâtard ». Sa réponse ? Ce témoignage mis en images et en couleurs par un autre révolté, familier et complice de l’univers de Karim Miské : Antoine Silvestri. Écartelé entre des univers différents ainsi qu’entre la France et la Mauritanie, auxquelles s’ajoute l’Albanie, Karim Miské s’est trouvé un navire pour traverser l’existence : la littérature. S’appartenir est nourri des lectures d’Arendt, Sartre, Balzac, Orwell, Manchette, des musiques de Johnny Rotten, Patti Smith, Janis Joplin, Jimi Hendrix, enrichi des références plastiques d’Antoine Silvestri : Egon Schiele, Léonard de Vinci, Le Caravage, Goya, Michel-Ange… "J’habite une étrangeté inquiétante, parfois. Ne jamais être exactement celui-là : the Arab in the mirror. Ni celui-ci : le Français dans ma tête. Drôle d’état. Perpétuelle oscillation. Au bord du gouffre".

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 20 Octobre 2016
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série S'appartenir © Viviane Hamy 2016
Les notes
Note: 1/5
(1/5 pour 1 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

25/04/2017 | Erik
Modifier


Par Erik
Note: 1/5
L'avatar du posteur Erik

C’est le genre de récit très introspectif d’un citoyen de couleur qui se cherche encore. Il faut dire que le point culminant de son traumatisme est lié à un grand-père qu’il aimait et qui la traité de bâtard dans un accès de démence avant de se retrouver dans un hôpital psychiatrique. Par la suite, l’auteur aura conscience de sa petite différence et de ses difficultés d’intégration dans la société française catholique. Bon, on ne lui demande pas non plus de rejoindre le mouvement sens commun. L’humiliation suprême est effectivement de manger un plateau de charcuterie lors d’un entretien professionnel si j’ai bien compris. Pour ma part, j’ai trouvé la narration omniprésente et pesante. Je ne suis pas parvenu à une démarche d’adhésion au propos trop bavard et peu illustré en image. Cela part un peu dans tous les sens. C’est le genre d’œuvre expiatoire pour chasser une espèce de mal-être. D’autres vont voir un psychologue pour tenter de régler ces problèmes. D’autres font des bd. Il est vrai que je suis dans une période où j’en ai un peu marre de ces œuvres qui nous pompent notre énergie pour satisfaire le besoin d'un auteur en proie à ses difficultés propres. Je ne dis pas que le thème sur le partage entre deux cultures ne soit pas intéressant dans une société en pleine mutation. C’est juste la forme et le contenu qui ne m’a pas touché alors que j’aurais pu être également concerné au premier degré. L’auteur y a mis son cœur et ses tripes, cela se ressent pourtant. Cependant, cela n’a pas fonctionné sur moi. Peut-être sur d’autres lecteurs qui tomberont sur cette œuvre qui est la première de cette maison d’édition.

25/04/2017 (modifier)