Mary la Noire
Mordwick, petit village accroché au granit noir de la côte anglaise, avec son pub, sa vieille église, ses tempêtes.
1643 - 1788 : Au temps de Versailles et des Lumières Angleterre Iles Britanniques La BD au féminin Les Roux ! Pirates Rodolphe
Voilà que par une nuit sinistre, au nez et à la barbe de la police de sa gracieuse Majesté, des marins emportent le corps d'une jeune noyée fraîchement enterrée. Et tandis qu'à Londres, le spectre du bon roi Edward rend fréquemment visite à son épouse, la noyée revient la nuit errer sur la falaise. Lord James, écrivain dandy très séduisant et perpétuellement séduit, est occupé à rendre hommage à deux charmantes jeunes femmes lorsqu'il apprend la nouvelle. Il les abandonne aussitôt pour aller enquêter sur cette vague de revenants. Son enquête l'emmènera à Mordwick, dans un monde sauvage parfaitement accordé à son imaginaire, puis à bord du Styx, vaisseau pirate officiellement coulé dix ans plus tôt, néanmoins commandé par la belle Mary-la-Noire…
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Date de parution | 01 Avril 1995 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
C’est pas trop récent. Je ne connaissais pas. C’est fait. Et j’ai eu affaire à quelque chose de très bien fait. L’histoire ?… bonne, mais ce n’est pas cela qui va renouveler le genre. MAIS la note fantastique qui se dégage du récit fait que ce dernier, très rapidement, devient accrocheur et ne vous lâche ainsi dire plus. Mais cette « Mary », c’est surtout le dessin qui m’a attiré. Outre mes collections de BDs, j’ai « hérité » d’une vieille librairie –voici quelques années- de centaines de vieux chromos des années 50 que l’on découpait et collait dans les cahiers d’histoire, de géographie, de sciences naturelles… de religion aussi. Et le dessin de « Mary », la composition graphique, m’a fait replonger avec délices dans cette sorte d’imagerie d’Epinal qui sent si bon mes jeunes années. « Mary », ce sont des cases où suintent des ambiances plutôt que des dessins de batailles, d’abordages, de combats sanglants. « Mary », c’est une histoire où se mêlent le conte, le fantastique, le merveilleux dans une mise en page qui fleure bon les récits dessinés des années d’avant-guerre (celle de 40). « Mary », c’est un ensemble de petites compositions sur lesquelles on s’attarde, où l’on prend son temps de « regarder une image ». « Mary », c’est aussi une colorisation où les nuances des tons utilisés jouent avec douceur entre ombre et lumière pour donner un véritable cachet aux diverses scènes. « Mary »… c’est beau. Une sorte de pureté dans le dessin et la couleur qui ravissent l’œil, le retiennent. « Mary » ?…. quelque chose de rare ; et cette rareté m’est précieuse.
Quel régal ! Un scénario qui commence de manière somme toute classique, terre à terre mais en reste néanmoins très prenant. Par la suite, avec le second tome, on assiste véritablement à une envolée épique, onirique à travers laquelle le lecteur se laisse embarquer au sein d'un monde où se mêlent admirablement rêve, romantisme et piraterie. Quant au dessin, il se passe de commentaires. Il suffit de citer le nom de Magnin pour avoir tout dit. Du grand art. Un conte destiné à devenir culte.
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