Venosa
Venosa, ville cosmopolite, doit sa réputation à ses poisons et à ses drogues. C'est ce qui lui vaut d'être assiégée par les armées de Jaranis, le roi des humains, qui compte briser l'emprise sur ses sujets, et sur sa propre fille, d'une drogue particulièrement addictive : l'opalum.
Les drogues
À la suite d'un simple braquage, Épine, voleur de son état, va se retrouver embringué dans une aventure qui le dépasse...
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Date de parution | 26 Avril 2017 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Il y a quelque chose de très cinématographique dans Venosa. Milhiet y impose dès le premier tome un bordel sans nom avec de multiples points de vues éparpillés et qui vont fatalement d'une façon ou d'une autre se recroiser de façon tout à fait inattendue. Car la dernière oeuvre de Milhiet est avortée. Initialement prévue pour être une trilogie au minimum, les ventes décevantes du premier tome ont écourté les aventures de cette bande d'hurluberlus particulièrement cintrés. L'auteur a pu disposer d'un tome 2 un peu plus long que le premier pour boucler une histoire plutôt ambitieuse. Et justement qu'est-ce que peut bien raconter Venosa ? On peut facilement le classer dans la Dark Fantasy, ce sous genre où les héros n'en sont pas et également retrouver l'humour potache d'Olivier Milhiet largement plébiscité dans Spoogue. Le découpage sans temps morts a peut-être même tendance à perdre continuellement le lecteur ici. On passe d'une situation à une autre façon Guy Ritchie lorsque ce dernier avait encore du talent pour son petit film de gangsters roublards "Snatch". Venosa est donc le "Snatch" de la Dark Fantasy, un personnage résume parfaitement la situation en ces termes "Une guerre, un siège, une tuerie, une bavure, un magicien, une camée, des émeutes et maintenant des fous !" Effectivement il est impossible de deviner quel élément incongru et pourtant souvent hilarant va émerger des prochaines pages. C'est plutôt bon signe ici car tous les antagonistes vont finir par se rencontrer et se foutre sur la gueule. Ici le langage est fleuri et les coups de tatane finissent souvent par de jolis éclats sanglants. Raconter l'histoire n'a pas vraiment de sens, on peut résumer à une bande de malfrats pas très futés exploités par un magicien en quête de vengeance dans une ville de psychopathes assiégée par un roi gueulard. On peut même parler d'un petit miracle tant l'ensemble est franchement casse-gueules et aurait mérité d'être effectivement plus développé. Mais parfois les oeuvres "malades" et retravaillées dans l'urgence pour ne pas léser le lecteur ont du bon. Il y a d'autres exemples tout aussi probants avec au choix Drakka, Le Réseau Bombyce ou même Kraken qui se passe de fin sans que l'oeuvre en patisse. La conclusion reste ici ouverte mais ces deux tomes raviront les amateurs des "Donjon" de Sfar et de l'oeuvre d'un Olivier Milhiet qui a réussi de jolies planches bien découpées et détaillées dans le style qui lui est propre. Une très chouette surprise qui n'en est pas une pour qui connait l'auteur. Vivement conseillé pour se distraire et se poiler.
Aahh !!! Une nouvelle série d'Olivier Milhiet !!! Ça c'est une bonne surprise ! :) Surtout que ce premier tome de "Venosa" pose les bases d'une série qui s'annonce une nouvelle fois bien délirante et déjantée, comme sait si bien le faire Olivier ! C'est une nouvelle fois dans un univers médiéval fantastique que s'inscrit cette histoire. Venosa, capitale de la drogue et des poisons est assiégée par Janaris, souverain des humains. Déjà sujette à un équilibre précaire, une simple embuscade de voleurs va tourner à la boucherie et précipiter un chaos latent... J'ai apprécié de retrouver le soucis du détail de l'auteur, dont les cases sont toujours un régal pour les yeux. Ajoutez à cela une touche d'humour et un récit qui ne badine pas en événements et rebondissements et vous bouclez votre lecture sans avoir eu le temps de vous ennuyer une seconde ! Il ne reste plus maintenant qu'à espérer que la suite de cette mise en bouche déjà bien garnie soit aussi efficace ! (3.5/5)
Venosa c'est un récit d'aventures décalées qui mêle héroic fantasy, humour noir, langage fleuri, violence et drogues. Et oui, tout ça en un album, messieurs dames ! Cet étonnant cocktail fonctionne plutôt bien. On se laisse agréablement entraîner dans les aventures d'Epine, voleur de son état, qui se retrouve au centre d'une histoire qui le dépasse complètement. On retrouve le style habituel d'Olivier Milhiet (Spoogue, Caravane, Aniss), bien connu ici sur BDThèque. Coté dessin, c'est toujours aussi sympa, on retrouve par ci par là une expression sur un visage, ou un détail décalé qui donne le sourire. L'ambiance de cette ville est aussi bien rendue et plutôt agréable je trouve. Coté scénario. il se passe pas mal de trucs dans ce premier tome, il faut arriver à suivre qui est qui et qui fait quoi (et pourquoi). Les péripéties s'enchaînent assez vite, toujours dans le même esprit décalé qui cherche à proposer une histoire originale et amusante. Un premier tome sympathique.
Voici donc « Venosa » le petit dernier d’Olivier Milhiet dont j’ai appris l’existence il n’y a pas plus d’une semaine, du coup je n’ai pas eu à subir le stress de l’attente. Ceci dit une fois en main j’ai été un peu déçue par le graphisme car l’abondance de détails à laquelle m’avait habituée l’auteur a pas mal diminué. Et surtout la colorisation n’est pas de son cru et ça ce voit, c’est moins joli, moins peaufiné, moins délicat que ce qu’il nous a donné dans ses autres séries. J’ai pas envie de pleurer mais presque, ayant été à chaque fois sous le charme de son style particulier que j’apprécie grandement. Concernant le scénario l’auteur nous propose une histoire comme à son habitude, originale, délirante avec ses pointes d’humour qui font toujours mouche, même si la diminution de détails visuels amoindrit un poil celui-ci. Le récit est assez riche dans ce premier opus. Entre la présentation des personnages et les événements qui s’enchaînent sans traîner, le tout se révèle assez prenant. La dernière planche est géniale et s’achève sur un suspense captivant. Le titre est aussi intéressant, fait-il référence à la drogue où à l’égorgement d’une flopée de malchanceux… ils tombent comme des mouches, à moins que ce soit les deux, bien vu en tout cas. Une fois que j’aurais digéré le changement de colorisation je pense que j’apprécierai plus l’histoire dans sa globalité car ça m’a pas mal perturbée quand même, car je suis très attachée aux graphismes de mes auteurs préférés dont fait partie Olivier Milhiet.
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