Ghost & Lady (Kuro Hakubutsukan - Ghost and Lady)
Une nouvelle légende populaire londonienne...
Ere Victorienne Fantômes Kodansha Seinen
Au XIXe siècle, le théâtre royal de Drury Lane est connu pour être hanté par un spectre terrifiant. L’homme, vêtu d’un long manteau gris et coiffé d’une perruque poudrée et d’un tricorne, n’apparaît que lors des premières de pièces vouées au succès ! L’homme en gris, ou Grey, comme il souhaite qu’on l’appelle, aime les pièces de qualité pour une raison bien particulière : c’est quand les gens sont captivés par le spectacle que les esprits enragés nés de leurs sentiments négatifs s’apaisent et se taisent enfin. Le silence, le calme, c’est à cela qu’il aspire ! Des monstres créés par des âmes torturées, il en a vu dans son existence de fantôme. Mais rien ne l’avait préparé à sa rencontre avec Florence Nightingale… La jeune fille de bonne famille débarque un jour à Drury Lane, avec sur ses épaules l’esprit le plus énorme et le plus terrifiant qu’il ait jamais vu ! Indifférent à son entourage, c’est l’âme de sa propre créatrice que ce dernier réduit en lambeaux à longueur de journée… Plus étonnant encore, Florence voit Grey ! Le pas décidé et le regard triste, elle lui lance une supplique : “Tue-moi…” Ces mots scellent le sort de ces deux êtres que tout oppose, pourtant liés par un destin plus fort que la mort... (texte : Ki-oon)
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Date de parution | 27 Avril 2017 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Jusqu'à présent je ne connaissais l'œuvre de Fujita qu'à travers les adaptations en anime et c'est la première fois que je lis un de ses mangas. J'ai retrouvé le goût de l'auteur pour le fantastique un peu étrange et l'exotisme. Ici, il mélange la vie réelle d'une infirmière (Florence Nightingale) et une légende (l'homme en gris qui hanterait un théâtre londonien) et cela donne un manga de baston avec une dénonciation des conditions de l'époque victorienne. Je n'ai pas réussi à rentrer dans cette série. Pourtant, le duo principal marche bien, mais à aucun moment je n'ai trouvé la vie de Nightingale captivante alors qu'elle en a vécu des choses incroyables. Il faut dire qu'à force de lire des histoires où on apprend les conditions horribles des anglais non-riches sous la reine Victoria, il y a pas grand chose qui me surprend. Je pensais que j'allais enfin trouver le récit passionnant lorsqu'on change de décors pour la guerre de Crimée, vu que c'est un cadre qu'on voit peu en fiction comparativement à l'Angleterre du 19ème siècle, mais ce ne fut pas le cas. Je pense que c'était trop tard pour accrocher au scénario. La narration est un peu trop lourde par moment. Les scènes de bastons ne m'ont pas passionné. Le dessin est pas mal, j'aime bien les visages expressifs des personnages. Le seul problème est que certaines cases de combats m'ont paru trop surchargées, on est loin de la lisibilité et la simplicité d'un Toriyama. Je pense que je commence à être trop vieux pour ce genre de shonen qui s'adresse aux ados fans de scènes de combats. Bon au moins ça ne dure pas 40-50 tomes et entre deux scènes de bastons entre des monstres, on apprend des faits historiques.
C'est une histoire assez bizarre mais très stylé anglais époque victorienne que voilà. Dans l'ensemble, j'ai bien aimé plutôt bien que cela me tapait un peu sur le système à de multiples reprises car l'exagération nippone est malheureusement toujours présente. De même que le bavardage inutile... C'est très dense avec un graphisme que l'on ne peut admirer pleinement du fait de petites cases. C'est parfois ennuyeux mais il faut s'accrocher pour découvrir une certaine originalité. Et puis, cela procure tout de même un amusement grâce à une certaine part de mystère qui se dégage de la Lady qui souhaite en finir avec ses jours et qui a passé un marché avec le fantôme de l'opéra ou plutôt du théâtre londonien.
Hop, après Springald, voici une nouvelle histoire dans le cadre du Black Museum, ce musée des histoires à dormir debout du folklore britannique... Nous voici donc dans les pas de Florence Nightingale, personnage emblématique de la société londonienne du XIXème siècle, pionnière de l'utilisation et de la rationalisation des soins apportés aux blessés de guerre. Fujita lui adosse un fantôme, Grey, lequel lui sert de moteur, de repoussoir, booste son activité, afin d 'expliquer, quelque part, l'incroyable énergie dont a fait preuve cette femme remarquable. On ne s'ennuie jamais, on apprend même parfois des choses, on rit, on s'indigne, bref, c'est un récit plutôt pas mal pour l'heure. Graphiquement je reprends ce que je disais pour Springald, Fujita a un style raffiné qui abonde dans l'imagerie traditionnelle de l'époque victorienne, les costumes et les décors sont réussis. Au niveau des personnages c'est un peu plus "fainéant", les visages des personnages masculins en particulier manquent de maîtrise. Curieux de lire la fin de ce gros diptyque (330 pages pour le tome 1).
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