Adieu monde cruel !
À la faveur d'une rencontre anonyme sur internet, trois hommes et une femme se donnent rendez-vous à l'aube sur la place d'une grande ville pour un suicide collectif. Sans échanger noms ni prénoms, ils entrent dans une voiture, abandonnent leurs téléphones et quittent la ville.
Académie des Beaux-Arts de Tournai Suicide
Le mode opératoire de leur funeste projet, décidé d'un commun accord, semble bien en place : L'endroit, l'ambiance, les derniers mots. Bref, il y a plus qu'à... Seulement rien ne va se passer comme prévu. Car si vivre seul n'est pas toujours facile, vouloir en finir en groupe est loin d'être simple et peut vous réserver quelques surprises...
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Date de parution | 29 Mars 2017 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
L’idée de départ est plutôt bien vue. Sur la base d’un drame, il y a un potentiel comique à exploiter. Ce que les auteurs réussissent plutôt bien au début, même si je pense que ce sujet se prêtait, voire même nécessitait l’emploi d’un humour bien plus noir pour être efficace. Le problème, c’est qu’outre le manque relatif de percussion, le soufflet retombe (je dirais après le premier tiers de l’album), le reste étant moins intéressant et de moins en moins drôle et surprenant (malgré quelques petits moments sympas – je suis ici un peu moins dur que Mac Arthur). Au final, c’est un album qui se laisse lire sans problème – déjà parce que le dessin est fluide et agréable. Mais j’ai l’impression qu’il y avait matière à mieux exploiter ce regroupement de quatre personnes qui ne font connaissance que pour un suicide collectif.
Je suis triste de n’accorder que 2/5 à cet album car, comme Ro, j’ai d’emblée été séduit par l’idée de départ et le dessin. Le dessin, d’abord, ne surprendra pas les lecteurs habituels des éditions Bamboo. Un trait franco-belge très lisible, bien typé pour les personnages, soigné dans les décors, dynamique et expressif. C’est du très bel ouvrage que nous livre ici Nicolas Delestret et c’est un plaisir de le retrouver quelques années après « L'Homme qui rit (Lord Clancharlie) ». Le thème ensuite, propice à l’humour noir et à une petite analyse psychologique de différents caractères. Ce thème d’un suicide collectif entre inconnus rencontrés sur le net me semblait prometteur. Malheureusement, très vite, cette histoire va tomber à plat. Les rebondissements sont poussifs. Les personnages sont sans relief. Les péripéties se lisent sans passion. L'humour est d'une fadeur absolue et je suis parvenu au terme de ma lecture en me disant vraiment que c’était con, qu’il y avait moyen de faire bien mieux que ça. Dommage, vraiment dommage…
Note : 2.5/5 Autant cette BD se base sur une idée originale, autant elle présente très rapidement un déroulement convenu et prévisible. Ce n'est en effet pas tous les jours qu'un scénario s'entame par la rencontre entre quatre inconnus très différents qui se réunissent pour un suicide collectif. Mais dès les premières pages, on comprend qu'une suite de péripéties téléphonées va empêcher leur projet de s'accomplir et qu'au fur et à mesure ils vont retrouver goût à la vie. Je suis déçu car ce postulat de départ et le graphisme me plaisaient bien. J'aime comment les personnages sont dessinés, la mise en scène est plutôt bonne et les couleurs fonctionnent bien et ont une touche d'originalité. Les personnages sortent relativement du lot eux aussi, à part la jolie fille un peu bébête et caricaturale, mais rapidement ils s'enterrent dans leur rôle pour se rapprocher de leur caricature. Dommage. Et donc surtout dommage que l'intrigue sente autant le stéréotype et le manque de surprise. Les rebondissements sont cousus de fil blanc et sans finesse. Et la conclusion attendue laisse sur sa faim. Cela ressemble au scénario d'un téléfilm à petit budget, le truc qui occupe une soirée quand on n'a rien de mieux à faire. Et c'est ça que j'ai ressenti à la lecture. Un bon gros mouairf qui se traduirait par l'idée que c'est assez divertissant mais trop artificiel et trop prévisible pour être drôle. Reste donc le dessin qui est sympa...
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