Tu n'as rien à craindre de moi
C'est l'histoire des meilleurs moments de l'amour : ils se rencontrent, se regardent, se parlent des nuits entières, s'aiment sans cesse... Il la peint, elle s'amuse à être peinte... Et après ?
La BD au féminin Love Stories Sfar
C'est l'histoire des meilleurs moments de l'amour : ils se rencontrent, se regardent, se parlent des nuits entières, s'aiment sans cesse... Il la peint, elle s'amuse à être peinte... Et après ? Véritable portrait d'un couple contemporain, cet album traverse les questions éternelles de l'amour et les éternelles questions de son auteur : l'art, la religion, l'amitié. Le mot de l'auteur : « C'est si fréquent, de traverser sans trembler de vrais drames de vie, et d'être fichu par terre par une bête histoire d'amour. D'une façon ou d'une autre, cet album de bandes dessinées essaie de trouver comment on s'en remet, comment on retrouve le sourire. »
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 20 Avril 2016 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je vais m'inspirer de l'avis précédent et faire très court, ça sera sans doute le plus court de mes avis car je n'ai pas envie de m'étaler sur ce genre de produit (et je reste poli). C'est le genre de Bd qui me sort par les trous de nez, c'est prétentieux, pédant, ennuyeux à mourir, et ça bavasse et ça bavasse à n'en plus finir, ça croit tout savoir et ça ne connait rien. Lire ça sur presque 100 pages est un vrai supplice, bref ça s'adresse à un public de bobo intello parigot auquel je n'appartiens pas. Et je ne parle pas du dessin qui est d'une grande laideur, y'a donc rien pour me plaire là-dedans !
"Tu n'as rien à craindre de moi"... sauf beaucoup d'ennui. C'est le premier ouvrage de Sfar que je lis et ce n'est pas une bonne pioche. Seule l'image de Mireille Darc et son souvenir m'ont aidé à lire vraiment 50 pages et à feuilleter les 50 autres. Car c'est long, trop long. Un dialogue parfois intéressant mais le plus souvent bourré d'intellectualisme, de prétention et de jugements de valeurs très discutables. Cette histoire d'une relation amoureuse très bobo branchée pourrait avoir du charme avec plus de distance et moins de suffisance. Je ne suis pas trop fan du graphisme mais je l'ai trouvé plutôt bien assorti au style du récit. Conclusion : Très bof
Alors là, on touche vraiment le niveau zéro de la bande dessinée... Sfar se regarde dessiner et s'écoute parler avec une autosatisfaction proprement insupportable, et à aucun moment, il ne semble penser à son lecteur. En tous cas, on ne voit vraiment pas ce qui devrait nous faire accrocher à ces dialogues idiots sur le sexe, les juifs et l'art, qui réussissent le prodige d'enchaîner banalité sur banalité, en faisant croire à chaque fois que c'est le fruit d'une réflexion géniale... Bon, en plus de ça, je n'ai jamais été fan du dessin de Sfar, que je trouve généralement d'une laideur assez prodigieuse. Tu n'as rien à craindre de moi confirme mon jugement : c'est visuellement atroce. Le dessin ne dégage rien, il n'y a aucune vie dans ce trait, juste une caricature sordide de créatures qui n'ont déjà plus grand-chose d'humain, l'auteur ayant oublié de leur donner un cerveau. Bref, je sais que je ne suis pas le public cible, mais enfin, là, je me demande quand même vraiment s'il peut y en avoir un... En tous cas, en ce qui me concerne, le jugement est sans appel : pour une bouse, c'est une belle bouse.
J'ai l'impression que depuis quelques années Joann Sfar fait partie de ces auteurs qu'il est de bon ton de porter au pinacle. Quelle que soit l’œuvre qu'ils nous proposent une certaine coterie se pâme, crie au génie et s'esbaudit. Sur ce coup là, ne comptez pas sur moi. La BD, les films, les livres de cet acabit contentent sûrement une élite, encore que. Ici tout n'est que propos décousus, pseudo tout ce que l'on voudra avec la petite touche anti-ceci anti-cela mais sans que cela ne fasse trop de vagues. Comble du culot, notre pseudo peintre intello fait même des blagues sur les juifs. Si moi je m'insurge contre la politique d'Israël vis-à-vis des Palestiniens, je serais taxé d'antisémite ! Dès lors que c'est J. Sfar c'est fabuleux cette capacité à prendre du recul sur soi même. Franchement je trouve, et cela n'engage que moi, que cette BD est une bouse. Le contenu, bon nous en avons parlé, discours autocentré ; signe annonciateur de la grosse tête qui pousse ? Et puis le dessin je n'ai jamais été un grand fan, pour vous en convaincre, voyez un peu mes autres avis. Que les bobos et autres lisent s'ils le souhaitent, c'est pas prêt de les rapprocher du bon peuple cher à notre président, mais au fait veulent-ils vraiment s'en rapprocher ?
Autant j'aime bien Le Chat du Rabbin, autant je n'aime pas cette nouvelle oeuvre. D'ailleurs, c'est une tendance que je dois bien avouer dans un élan de sincérité: je n'aime plus trop ce qu'il fait actuellement. C'est un peu comme ces relations passées qui étaient très belles et qui désormais apparaissent comme assez fades. C'est justement un propos désordonné et brouillon sur tout et rien avec un regard pseudo philosophique. Pour autant, cela doit bien fonctionner pour un public assez intello et avec un esprit bohème. C'est certes une ode à l'amour mais j'ai vu des choses beaucoup mieux construites sur le même thème. Je ne suis pas fan de ce style. Cela va un temps mais après, il faut passer à autre chose.
L'artiste se laisse aller, il part en roue libre et épanche les idées et les dialogues comme ils lui viennent. Dans un ensemble très décousu, Sfar met en scène un artiste-peintre-cinéaste amoureux et passionné, sa compagne belle et érudite avec qui il peut discuter à mots poétiques et savants comme dans un film Nouvelle Vague, l'amie de cette dernière avec qui elle discute shopping, religion et peuple juif, et le microcosme très bobo qui les entoure. Le tout avec beaucoup de baise et de discussions à poil. Ça parle philosophie, amour, art, peuple et culture juive puis finalement chagrin d'amour, comme dans une pièce de théatre où l'on se sait observé et où l'on joue son propre rôle en déclarant "regardez-moi, écoutez-moi, ce que j'ai à dire a de l'importance". Eh bien cela a probablement de l'importance pour l'artiste-auteur lui-même, mais pour le lecteur c'est assez ennuyeux, égotiste, trop décousu pour donner vraiment de plaisir de lecture et le dessin n'est absolument pas pour me plaire.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site