Sukeban Turbo
Une bande de filles hard boiled qui virent à la délinquance avec autant de fureur que les garçons habituels...
Auteurs espagnols New York
Shelby Buckman, lycéenne newyorkaise de 17 ans, a déjà connu un parcours sulfureux. À la tête d'un gang de filles surnommées les "Sukeban Turbo", référence à un mouvement féminin radical japonais des années 1970. Shelby revend cocaïne, MDMA et amphétamine aux hipsters de Brooklyn pour le compte de Jared, un jeune caïd de 25 ans. Le look branché et la jeunesse de Shelby et ses copines leurs ouvrent toutes les portes des soirées tendances de la ville qui ne dort jamais, et la clientèle qui va avec.
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Date de parution | 11 Janvier 2017 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Décidément, je n'aime pas du tout les histoires de petites racailles. Le plus choquant est que ce soit une jeune héroïne Shelby qui tape et rackette une gentille fille de son établissement scolaire. C'est elle qu'on suit comme une vedette et non la pauvre victime. Pour le reste, c'est glauque à souhait dans un monde assez underground sur fond de trafic de drogue et de règlement de comptes entre gangs rivaux. Bref, je n'aime pas du tout cet ode à la gloire des délinquantes avec toute la violence qui se dégage en prime. A l'origine dans les années 60, c'était des adolescentes rebelles nippones mais cela a été transposé dans un milieu new-yorkais. Bref, la suite se fera sans moi. C'est certain.
Un pseudo-comics, inspiré du mouvement japonais des Sukéban dans les années 60 mais imaginé par des français... Ce qui surprend d'abord c'est la violence de ces filles si jeunes qui cassent la tête des gens avec des cannes de golf, chevauchant leur scooter débridé. Cette bande de blousons noirs, nouvelle formule, et au féminin, sévit à New-York aujourd'hui. Leur parcours, et surtout celui de leur cheffe de meute, Shelby, est représenté de manière assez convaincante. Rien de bien folichon, mais pas la misère non plus. Des parents assez conventionnels, le père souvent absent et donc la mère qui déprime... Du coup la fille cherche à se prouver à elle-même qu'elle vaut mieux que sa mère et qu'elle n'a pas besoin des hommes... Ça se tient. L'univers de la drogue, douce ou pas, devient une sorte de modèle où on peut réussir. Rien de constructif à long terme, seulement le sentiment fugitif de sa puissance... Puis des lendemains qui déchantent, suivis d'autres risques et gloires et chutes... et ainsi jusqu'à la fin des temps. C'est très déprimant, mais bien dessiné avec des traits gras à la limite de la maladresse, qui rendent bien le caractère approximatif et sanguin de ce monde de la nuit. Des couleurs très "comics", tonitruantes et contrastées. Bref plutôt convaincant.
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