Irena
Dans le ghetto de Varsovie, en 1941, la courageuse Irena de l’Aide Sociale vient en aide aux juifs tyrannisés par les nazis. Premier volet d’une trilogie mémorielle remettant en lumière une authentique « Juste » polonaise.
1939 - 1945 : La Seconde Guerre Mondiale Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Europe centrale et orientale Glénat Jean-David Morvan La BD au féminin Les meilleures séries courtes Nazisme et Shoah Racisme, fascisme Tchô !
L’armée nazie envahit la Pologne en 1940. Les juifs y sont de plus en plus stigmatisés. On leur interdit de travailler, on leur prend leurs biens, puis on les enferme dans des ghettos entourés de hauts murs et ils doivent porter un signe distinctif. Toute personne essayant de s’enfuir est abattue sans sommation. Seul le département d’aide sociale a le droit d’accéder à la zone. Des gens comme Irena se battent pour aider du mieux qu’ils peuvent ceux qui y sont enfermés. Un jour, on demande à cette femme de sauver un enfant dans le ghetto de Varsovie. Comment faire sans mettre en danger tous ceux qui l’entourent ? Face à l’horreur, certains prennent leur courage à deux mains. C’est le cas d’Irena, à l’imperméable brun et au chapeau assorti, qui décide de ne plus rester à distance de cette souffrance. Sauver une personne, c’est peut-être sauver le monde face à la barbarie. Faut-il regretter ces actes même lorsqu’on est capturé ?
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Date de parution | 04 Janvier 2017 |
Statut histoire | Série terminée (un cycle de trois tomes terminé) 5 tomes parus |
Les avis
Une série offerte à la base à ma fille de 13 ans mais dont j'ai beaucoup apprécié la lecture. Elle nous plonge dans l’horreur du ghetto de Varsovie en 1941 à travers les actions héroïques d’Irena Sendlerowa. Jean-David Morvan et Séverine Tréfouel réussissent à retracer, avec précision et sensibilité, le parcours de cette femme résistante, une Juste parmi les nations, qui a sauvé des milliers d’enfants juifs. Ce premier tome expose les dilemmes moraux auxquels elle est confrontée : aider un enfant, au risque de mettre en danger son réseau et sa propre vie. Et le moins que l'on puisse dire est que c'est réussi. Le dessin de David Evrard, accompagné des couleurs de Walter, contraste avec la gravité du sujet. Les traits ronds et les couleurs douces allègent un peu l’atmosphère tout en rendant les moments dramatiques plus accessibles, notamment pour un jeune public. Cet équilibre entre la violence de la réalité et un graphisme plus “naïf” permet d’aborder un sujet difficile sans tomber dans la surenchère. La BD parvient à allier un récit historique et une approche pédagogique, et donc en fait un album accessible aussi bien aux jeunes qu’aux adultes. Les auteurs évitent le pathos, mais ne cachent pas les horreurs vécues par les habitants du ghetto. Les scènes d’action sont mêlées à des moments plus introspectifs, où l’on perçoit toute la complexité du personnage d’Irena, à la fois intrépide et pleine de doutes. Les auteurs n’oublient pas de souligner l’importance du réseau autour d’Irena et l’immense danger encouru à chaque mission, tout en rendant hommage à cette femme de l’ombre. Grâce à une narration subtile et un dessin tout en rondeur, Irena réussit à sensibiliser à un pan important de l’histoire, sans concessions mais avec humanité.
Série que j’ai adorée car elle nous fait découvrir une femme admirable qui a sauvé la vie de milliers d’enfants juifs, du Ghetto de Varsovie. La narration est efficace plutôt claire, passant du passé au présent sans trop de difficulté. La série est une série pour jeunes mais qui n’épargne rien, même le sort d’enfants. Les adultes y trouveront aussi tout à fait leur compte. Le dessin est assez enfantin, mais il permet « d’adoucir » quelques moments qui auraient été encore plus durs avec des graphismes plus réalistes. Une série que j’ai adoré emprunter et que j’achèterai dès que possible pour ma collection de BD. Un devoir de mémoire que tout le monde doit lire. Elle mérite cette note de 5 étoiles selon moi.
Cette bande dessinée est incroyable car elle montre l'espoir et l'humanité en toute situation , il y a plusieurs passages qui sont assez larmoyants auxquels j'ai fini par me lâcher. A faire découvrir à vos adolescent ! Je l'adore et je vais la présenter à l'oral de brevet donc je suis assez fière de cette femme qui résistait contre l'occupation allemande !! Elle a eu une vie incroyable !! À Lire !
Je ne connaissais pas du tout Irena Sendlerowa, née Krzyżanowska, et cette série me l'a fait découvrir de manière plaisante et instructive. C'était donc une polonaise très engagée sur le plan humanitaire qui venait en aide aux juifs enfermés dans la Ghetto de Varsovie durant la seconde guerre mondiale et qui a contribué directement et indirectement à sauver 2500 enfants au nez et à la barbe des nazis en leur permettant de fuir le ghetto et d'être accueillis et protégés par des familles d'accueil et des orphelinats. Ce que j'ai aimé dans cette série, c'est sa narration simple et claire, et son dessin frais, dans un style plus communément adressé à la jeunesse. il faut dire que la série était publiée dans le magazine Tchô! destiné aux adolescents et pré-adolescents. Ce choix graphique permet d'adoucir un récit qui autrement aurait pu être très sombre et sinistre. Car la situation des juifs du ghetto y est décrite dans toute son horreur et les gestes héroïques d'Irena vont lui attirer de bien graves ennuis. Du coup, on se retrouve avec un récit biographique et historique aussi intéressant qu'agréable à la lecture, qui se lit presque comme un récit d'aventure.
Une série intéressante sur une femme qui a réellement existé, qui a sauvé la vie d'enfants juifs et que je ne connaissais pas du tout. Le récit est bien fait et j'ai surtout aimé lorsque Morvan mettait en parallèle deux périodes dans la vie d'Irena. L'histoire peut tomber dans le larmoyant parfois, mais avec un sujet comme ça c'est assez normal. Le dessin est pas mal quoique le coté comique m'a un peu perturbé au début vu que pour les récits historiques se passant durant la seconde guerre mondiale j'étais habitué à des styles réalistes alors qu'ici le style est comique. Je me suis habitué sauf lorsqu'il y avait le nazi avec des lunettes (qu'on voit d'ailleurs dans la planche disponible dans la galerie) qui m'a l'air tellement caricatural qu'on dirait plus qu'il sort d'un film comique. Mais bon c'est un détail mineur et c'est une bonne série dont je recommande la lecture ne serait-ce que pour découvrir la vie de plusieurs personnes admirables.
Irena est une bd qui a pour thème les Justes au travers du personnage d’Irena ayant réellement existé et qui aidait les juifs dans le ghetto de Varsovie en pleine occupation nazie. On sait ce qui est arrivé à ce ghetto notamment grâce au film oscarisé de Roman Polanski à savoir le Pianiste. D’ailleurs, les scènes ne sont pas très différentes pour montrer l’horreur de la barbarie dans ce qu’elle a de plus vil surtout lorsqu’on s’attaque aux enfants. On pourrait reprocher aux auteurs de tomber dans le piège du pathos mais je ne ferai pas ce procès car il démontre simplement la réalité des atrocités sans artifice. A nous de l’accepter. Certes, il y a eu beaucoup d’œuvres qui ont raconté les camps d’extermination mais trop ne sera jamais assez surtout quand l’être humain ne comprend toujours pas la leçon. C’est vrai que ce sujet sur l’extermination se fait un dessin très enfantin et digne de la collection Tchô. La gravité du sujet imposait certainement un autre style plus mature. A noter également une erreur de datation qui fait tâche. J’exprime ainsi une lassitude et une colère assez marquée sur la forme. Le récit commence par l’année mars 1941 où il va se produire un évènement assez triste pour l’un des enfants. Je ne comprends pas alors qu’on enterre ce même gamin quelques pages plus loin en octobre 1940 ce qui est de nature à déstabiliser le lecteur qui se demande s’il a loupé un chapitre. Je le redis aux auteurs ou aux éditeurs : il faut se relire avant de commercialiser une bd surtout sur un sujet aussi sérieux. A ce niveau, on n’a pas droit à l’erreur. Je maintiens néanmoins les 4 étoiles mais cela a failli baisser. Maintenant, il est bon de voir que dans chaque peuple se cache des êtres bons qui sont prêts à aider leur prochain. Là, il s’agit d’une polonaise qui va le payer de sa vie. C’est un récit assez bouleversant et on éprouve une véritable empathie pour son héroïne qui a sauvé tant d’enfants de ce ghetto de l'enfer. Ce sont ces histoires qui permettent de penser que l’espoir est toujours possible en ce monde.
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