Sonora
À la fin du XIXe siècle, de nombreux Français s’exilent en Californie pour bâtir un nouvel idéal après la Révolution de 1848. Mais la réalité va vite les rattraper… Pécau et Dellac nous entraînent aux côtés d’un héros en quête d’or et de vengeance.
1816 - 1871 : De la chute du Premier Empire à la Commune [USA] - Côte Ouest
À la fin du XIXe siècle, de nombreux Français s’exilent en Californie pour bâtir un nouvel idéal après la Révolution de 1848. Mais la réalité va vite les rattraper… Pécau et Dellac nous entraînent aux côtés d’un héros en quête d’or et de vengeance. 1851. Maximilien Bonnot débarque, avec d’autres aventuriers attirés par la fièvre du métal jaune, à San Juan del Sur, port de la côte pacifique, dernière étape avant San Francisco. Voilà 3 ans que la ruée vers les champs aurifères a commencé, mais Max lui ne cherche pas d’or. Héros torturé par son passé, et notamment par ce qu’il a vécu pendant la Révolution de 1848, il n’a plus qu’un seul but : se venger. (Texte : Delcourt)
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Date de parution | 07 Juin 2017 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Franchement, je comprends mal les avis négatifs postés précédemment, moi j'ai pris beaucoup d'intérêt à lire cette BD, et pas spécialement parce que c'est un western, mais tout simplement parce que c'est bien envoyé. Au sein de la fièvre de l'or californienne, épisode marquant du vieux Far West, un gars fuyant la France de la révolution de 1848 et ses barricades, se retrouve dans un autre décor, plus dépaysant, pour vivre une aventure tumultueuse nourrie d'abord par un net désir de vengeance. A première vue, ce récit semblait annoncer quelque chose d'intéressant, à tel point qu'au fur et à mesure de sa progression, on en oublie presque qu'au départ, le héros était parti pour venger son frère, mû par ce désir que rien ne pouvait détourner, malgré l'ébullition de la quête aurifère autour de San Francisco... Le récit est si adroitement élaboré que l'on voit le jeune Maximilien passer vite à l'action, en accomplissant en partie sa vengeance, puis se diriger vers d'autres préoccupations. J'aime cette ambiance de western un peu sordide qui change des westerns classiques, sans se rattacher au courant du western spaghetti parfois tentant pour des auteurs, et même si je le concède, on y trouve pas mal d'éléments habituels du genre, voire des clichés éculés, mais ça m'est égal, c'est très supportable tant le récit est bien construit. Pécau constitue une trame qui bifurque dans une autre direction tout en échafaudant un scénario qui explore plusieurs pistes, il crée un contexte historique solide avec une histoire riche où tout s'enchaine sans aucun temps mort. Pourtant avec Pécau, j'ai appris à me méfier un peu car sur certaines BD historiques, il a déconné, parfois il a tendance à favoriser une certaine minutie historique qui n'est pas exempte d'erreurs, au détriment d'une narration fluide où parfois il s'englue un poil. Mais là non, dès le premier tome, l'action est bien lancée et ça ne se relâche jamais. Le dessin de Dellac que j'ai déjà pu apprécier sur plusieurs autres bandes, comme dernièrement sur Nottingham, sert parfaitement ce récit en offrant de belles images très parlantes pour un western, j'aime particulièrement son trait plus épais ici qui convient bien à ce genre de western assez rude, ainsi que ses cadrages et ses enchainements de plans. Le tome 2 continue sur cette bonne lancée et verse dans quelques tueries sanglantes, les revolvers crachent des balles et la poudre parle, j'adore ça ! Tout ceci survient au moment où se constitue l'Etat de Californie qui devient le 31ème Etat de l'Union. Pécau mélange habilement les joutes brutales à coups de revolver, la fièvre de l'or, un fond historique réel sur l'Amérique, et les manœuvres politiciennes basses et crasseuses, c'est donc pour moi un cocktail réussi bien conté et bien dessiné, c'est ce que je cherche en western, genre dont j'ai fait le tour depuis de longues années et qui parvient encore parfois à me surprendre ou à m'intéresser.
On mélange la ruée vers l'or avec la révolution française de 1848. Il est vrai que cela ne le fait pas au début surtout pour un western. Certes, l'auteur maîtrise réellement le contexte historique mais il n'arrive pas à construire un récit crédible. Les héros et les méchants sont réellement assez caricaturaux avec en prime la belle Lola. Par ailleurs, le scénario où il est question de vengeance dans un monde assez rude est sans grande surprise. Rien à redire pour une fois sur le dessin ainsi que la colorisation: c'est convaincant mais cela ne suffit pas à sauver l'ensemble.
Ouais ça se laisse lire mais deux jours après ma lecture j'ai été obligé de replonger le nez dedans rapidement pour retrouver quelques éléments. Mauvais signe ça. En fait une BD qui ne propose rien de bien palpitant. Héros bien peu charismatique, seconds couteaux caricaturaux, ici méchant égale cicatrices sur la tronche et que dire de la supposée sulfureuse Lola qui danse nue sur la scène du saloon. Écrit et visible comme nez au milieu de la figure, parions qu'elle se tape notre héros dans le tome deux provoquant ainsi la colère du général de Freney, puis....... Est-il besoin de raconter la suite ? Vu, vu et revu tout ça pourtant il y avait au départ un petit potentiel entre la révolution de 1848 et cet état californien en construction. L'ensemble est bien trop terne pour donner envie de lire la suite qui se fera donc sans moi.
J'ai plutôt aimé ce 1er tome et ne rejoins donc pas forcément les avis plutôt négatifs des précédents posteurs. Déjà c'est un western, ce qui lui confère un à priori positif pour ma part. Ensuite, l'ancrage historique est assez original et les périodes évoquées sont attrayantes. L'action est bien présente, ce n'est pas un tome introductif plat. Je ne me suis donc pas ennuyé à la lecture. Le personnage principal ne m'a pas paru si fade que cela, notamment à travers son histoire dans les flashback. Après, il y a quelques clichés (vengeance, personnages secondaires), j'ai presque envie de dire inévitables dans ce type de récit. Le dessin confère une ambiance assez sombre, mais il est lisible pour autant. Il aurait pu être un peu plus fini sur les personnages.
"Sonora" c'est d'abord une très belle couverture qui tape dans l’œil et qui m'a tout de suite donné envie de lire cet album ! Dommage, qu'il ne soit pas aussi percutant... "Sonora" c'est l'histoire d'une vengeance... celle de Maximilien Bonnot qui débarque fraichement à San Francisco en pleine ruée vers l'or. Nous sommes en 1851, Maximilien a fui après la révolution parisienne ratée de 1848. Mais si tout le monde là-bas cours après le bon filon, c'est afin de venger son frère que lui s'est embarqué pour la Californie. Si on sent le passionné d'histoire derrière le scénario de Jean-Pierre Pécau, j'ai trouvé ce premier tome assez plat. Alors oui, on nous émoustille en croisant des périodes historiques riches qui proposent des cadres et des décors alléchants pour tout amateur d'aventure (et d'Histoire) qui se respecte, mais le personnage central manque cruellement de charisme et ceux qui vont graviter autour de lui oscillent entre banalité et caricature. J'ai avancé tranquillement dans ma lecture au fil des pages sans cette étincelle qui fait le sel de l'Aventure et qui tient le lecteur en haleine. Le dessin de Benoit Dellac s'il est bon manque un brin de régularité dans les traits de ses personnages (on trouve même certaines cases ou les visages ne sont même pas dessinés...). Dommage car ses décors et ses paysages sont réussis et emplis d'ambiances ; on sent bien ce côté Nouveau monde sauvage où tout est possible. J'attends donc de voir la suite pour donner une note définitive à cette série, mais pour l'instant, si elle se laisse lire tranquillement, rien de très passionnant. espérons que le second tome saura nous étonner et donner du piment à une histoire de vengeance qui semble pour le moment toute tracée.
Dans cette histoire de vengeance qui mêle western et chercheurs d'or, on suit les pérégrinations de Max le héros au passé tumultueux. L'ambiance n'est pas désagréable, l'univers est assez sympa. Par contre ce premier tome n'apporte malheureusement rien au genre, il n'y a pas la petite originalité qui fait mouche, il n'y a pas le petit suspens qui fait qu'on est impatient de lire la suite. Il n'y a pas le soupçon d'aventures qui donne envie de tourner les pages plus vite. Notre héros, cherche à se venger, on découvrira progressivement de qui et pourquoi. On va le suivre accomplir tout ça, mais de manière trop linéaire, sans surprise. Pourtant ça se laisse lire sans problème. Mais quelques jours après avoir terminé la lecture de cet album, les souvenirs du scénario s'estompent déjà. Un petit 2,5 / 5.
Lier la révolution de 1848 et le western partait d’une bonne idée et j’étais curieux de savoir ce que ce rapprochement pourrait donner. Malheureusement, hormis une belle couverture et un contexte attirant, Sonora m’apparait, en fin de compte, comme un pétard mouillé. D'abord le but du héros est une vengeance d'une grande banalité. Il est très stéréotypé et pas vraiment attachant. Ce n'est malheureusement pas meilleur en ce qui concerne les personnages secondaires. La palme du cliché ambulant sera accordée à la seule femme du récit, pur archétype de la femme fatale. Pour ce qui est du dessin, c'est un trait réaliste classique qui souffre ça et là de quelques irrégularités. Tout cela n'est pas franchement mauvais...cela se laisse lire mais... bof, quoi...
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