Le Chant des souliers rouges (Tetsugaku Letra)
D'une rencontre inattendue peut naître une vocation improbable...
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Deux collégiens aux passions contrariées. Le hasard d’une rencontre. Des chaussures rouges échangées. Devenu lycéen, Kimitaka découvre que suite à ses encouragements, Takara, la fille à qui il a confié ses baskets, s’épanouit le ballon à la main. Inspiré, il décide à son tour de ressortir les souliers rouges pour se lancer dans le flamenco… et, peut-être, se trouver lui-même. (texte : Kazé)
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Date de parution | 10 Mai 2017 |
Statut histoire | Série terminée 6 tomes parus |
Les avis
Bien aimé le début de cette série... Elle conte comment deux adolescents, aux envies contrariées, échangent leurs chaussures, et leurs destins qui en sont chamboulés. C'est fin, délicat, les choses sont dites de façon allusive, dans une atmosphère un peu diaphane, un peu rêveuse, avec un soupçon d'humour... Aujourd'hui, après avoir lu les 3 premiers tomes, soit la moitié de la série, j'éprouve le besoin de faire une pause et d'en parler. Il faut dire aussi que je n'ai pas encore la série complète mais ce sera -je l'espère- vite réglé. Ainsi ai-je été surpris par cette première moitié. Je m'attendais à voir une histoire un peu à la Billy Elliott, où un garçon décide, contre l'avis de son entourage et les moeurs en vigueur, d'assouvir sa passion pour la danse. Mais cela n'y ressemble pas du tout. Dans le sillage de Kimitaka, qui veut faire une sorte de challenge avec Takara, la gamine avec laquelle il a échangé ses chaussures quelques temps auparavant, il faut rajouter Tsubura, complexé par ses kilos en trop, et Hana, dont la voix soudainement muée a brisé net les ambitions de chorale. Tous des laissés-pour-compte, des gamins qui ont subi l'avanie de leur entourage et qui ont envie de s'en sortir. Et pourquoi pas en apprenant le flamenco. Une dimension sociale donc, plutôt intéressante. Côté visuel, Mizu Sahara donne un aspect un brin pleurnichard à ses personnages désenchantés, un côté elfique aussi avec ces visages un peu particuliers, mais cela ne gêne pas la lecture... Curieux de lire la suite, en espérant qu'elle ne tire pas sur la corde du sentimentalisme.
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