Natacha
Natacha aime nous faire « voyager » dans ses aventures parfois très dépaysantes. Quoi de plus normal pour une hôtesse de l’air ? ! Le vol « de la série Natacha » à destination de « bdthèque » partira dès qu’un deuxième avis sera posté…alors, dépêchez-vous !
Cauvin Institut Saint-Luc, Liège Journal Spirou
Hôtesse de l’air n’est pas un métier de tout repos (Natacha ne me contredira pas sur ce point !). On est loin de se douter de tout ce qui peut arriver à bord d’un avion : du détournement au crash en passant par des escales pas toujours reposantes. Dans sa tâche routinière, elle est secondée par Walter qui n’est pas un steward des plus courageux. Mais lorsque Natacha est dans le besoin, Walter se sens capable d’affronter tous les dangers pour « voler à son secours »….souvent, cela ne fait qu’empirer la situation car il a l’art de mettre les « pieds dans le plat ».
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Date de parution | Janvier 1971 |
Statut histoire | Une histoire par tome 23 tomes parus |
Les avis
J'avais offert la série des Natacha à ma fille afin qu'elle puisse s'identifier à une héroïne qui ne se laissait pas marcher sur les pieds par les garçons. L'indépendance professionnelle de la femme est aussi un atout de cette série. Résultat c'est surtout le papa qui a dévoré la série. Bien sûr c'est une série récréative qui n'a pas prétention à délivrer un message universel. Mais Natacha reste pour moi le modèle de la femme sensuelle. Elle fait même partie de mon podium personnel avec Jones et Linda. La Natacha de Walthéry est probablement la mère de toutes ces héroïnes sexy, dégourdies, indépendantes et bien dans leurs corps. J'aime beaucoup la gestuelle coquine, ses habits au millimètre et ses grands yeux qui vous regardent par dessus son épaule. Je suis aussi fan des couleurs de Cerise. Natacha, c'est au rendez-vous des amis quand je vois le défilé des scénaristes ( et pas des moindres) pour accompagner la belle hôtesse dans une aventure exotique. Cela fait une série un peu décousue mais quelle importance, les copains d'abord. Policier, science-fiction, histoire, terrorisme, humour tout y passe pour se joindre à la Belle. Walter ,hihi, suit sans croquer la pomme. Alors qui? Je mettrais bien une pièce sur Turbo, le prestige, la force tranquille ,l'expérience et la maturité. Mon pauvre Walter, j'ai déjà vu ça.
C'est très certainement sous le coup de la nostalgie que j'accorde quatre étoiles à cette BD. Objectivement, elle en mériterait peut être trois voire moins. J'en conviens, mon jugement est biaisé car Natacha fait partie de ces bonnes vieilleries franco-belges qui ont bercé mon enfance et mon adolescence (snif snif, souvenirs souvenirs...) Oui car comment ne pas tomber sous le charme de cette délicieuse blondinette en jupon ? La série avait surpris son monde à l'époque, une héroïne qui assumait sa féminité tout en affichant un caractère bien couillu face aux pires dangers, ça tranchait avec la consensualité phallocratique qui régnait alors. Des auteurs vont suivre le mouvement, en particulier Roger Leloup qui réussira lui aussi le coup de la protagoniste sexy et débrouillarde de bien meilleure manière que Walthéry en créant Yoko Tsuno en 1970. Ce qui est vraiment chouette avec Natacha, c'est qu'on se familiarise au fabuleux monde des aéroports et des avions civils. Hôtesse de l'air de la "B.A.R.D.A.F" et toujours flanquée de son collègue faire-valoir Walter, le stewart gaffeur et ombrageux, elle nous emporte dans un tourbillon d'aventures exaltantes, la plupart tournant autour de son métier même si Walthéry s'autorise parfois quelques délires sci-fi intéressants comme le diptyque "Instantanés pour Caltech/ Les machines incertaines" . Détournements d'avions, courses-poursuites entre deux vols, pirates de l'air et autres pieds nickelés, à travers ces histoires sympas et sans prétention on se retrouve absolument transporté dans cet univers immersif; Natacha appartient à cette caste de BD qui agit comme une magnifique publicité pour un corps de métier (on peut faire le parallèle avec Michel Vaillant et le monde du sport automobile). Même si cette série peut paraître un peu désuète et même un brin ridicule aujourd'hui ( Ah cette indomptable Natacha qui déambule en pleine forêt amazonienne en talons aiguilles, divinement ubuesque !), elle n'en reste pas moins un classique qui a su faire bouger les esprits psychorigides d'antan et je ne boude jamais mon plaisir de la relire de temps en temps au coin du feu. Qu'on se le dise, Natacha restera à jamais pour moi la seule héroïne de magazine Playboy capable de m'envoyer au 7ème ciel (au propre comme au figuré hein !)
J’ai découvert sur le tard cette série – ma bibliothèque municipale ne devait pas en avoir lorsque j’étais jeune, je ne sais pas. Je l’aurais sans doute mieux appréciée et notée si je l’avais d’abord lue étant jeune. Si on la replace dans le contexte de sa création, c’est une sorte de mini révolution dans le Journal de Spirou – si ce n’est dans la Bd franco-belge, puisque c’est l’une des premières héroïnes à part entière d’une série (avec une forte personnalité et pas nunuche, ce qui exclut des séries comme Bécassine). Surtout, dans le milieu de la BD bruxelloise des années 1960-70, elle détonne ! En effet, au milieu de Sophie ou de mamzelle Jeanne, elle fait clairement l’effet d’une bombe, sorte de bombasse aux très belles formes, mises en avant par un chemisier et une mini-jupe moulants (seule Yoko Tsuno peu après, mais avec des tenues moins sexy, jouera l’héroïne séduisante chez Spirou). C’est clair que – même si évidemment rien n’est vraiment pornographique dans la série, on n’est pas dans Hara-Kiri une dizaine d’années après ! – un vent d’érotisme souffle (gentiment) sur ces aventures. Dans les années 1980, Léturgie parodiera d’ailleurs Natacha avec sa Nathalie, la petite hôtesse, cette dernière enlevant les derniers bouts de tissus que Natacha gardait sur elle… Pour ce qui est du reste – l’essentiel ? – Natacha est une série sympathique, très représentative des séries Dupuis de la fin des années 1960 et des années 1970, avec des aventures plutôt bien ficelées (je n’ai lu ou relu que les 7 premiers albums). Comme pour Spirou, Jeannette Pointu ou d’autres séries de chez Dupuis, les aventures mêlent souvent intrigues policières et décors exotiques. Je regrette juste un manque de seconds rôles marquants (n’est pas Franquin qui veut…). Quant au dessin de Walthery, dans la lignée de Franquin et Peyo, il est lui aussi très « classique », et bon. Et pas seulement pour son héroïne, sorte de Betty Boop à peine plus habillée, mais aussi pour les personnages en mouvement, les décors : comme beaucoup d’auteurs du journal de Spirou, Walthery se documente et cela se voit. Pour ce qui est de l’achat, à vous de voir, pour vos enfants surtout (sinon, un emprunt en bibliothèque peut suffire).
Je ne suis pas le public visé par ce genre de BD à grand papa. C’est plutôt pour réparer un oubli que je poste cet avis. En effet, durant ma jeunesse, j’ai lu les aventures de la belle hôtesse de l’air notamment dans le journal de Spirou. Pour autant, je suis tombé sur le dernier titre (l’épervier bleu) ce qui m’a permis de me remémorer. Il faut dire que les héroïnes étaient peu présentes dans une BD majoritairement très machiste. Natacha apportait incontestablement un autre regard dans le genre célibataire endurcie. Il fallait qu’elle soit belle et sexy comme pour devenir l’archétype même du fantasme masculin. Et puis, j’aimais bien le fait que sa profession était réellement le cadre de ses aventures. Par comparaison, nous savons que Tintin était reporter mais je ne me souviens pas l’avoir vu dans un journal avec son rédacteur en chef. Je dois quand même avouer que les dernières aventures de Natacha sont un peu laborieuses car confuses dans le scénario. Cela reste malheureusement assez naïf et donc dans la mouvance de ce que produisait les années 70 et 80. Pour autant, si on se replace dans le contexte de l’époque, il y avait de bonnes idées. Charme, exotisme et humour seront au rendez-vous. A noter que pour l’épervier bleu, Natacha apparaît pour la première fois nue mais couverte d’un drap ou bien cachée par les ombres. C’est bien la première fois en 40 ans ! Que de progrès réalisés ! Vite, passons à Druuna !
Dès son apparition dans le journal Spirou en 1970, Natacha se classe parmi les personnages préférés des lecteurs du journal, derrière Boule et Bill, Gaston Lagaffe, Les Schtroumpfs, Spirou et Fantasio, et Benoit Brisefer. Elle a beaucoup évolué, c'est la première héroïne à faire fantasmer les lecteurs juvéniles, et surtout la première héroïne de BD à présenter des formes réellement attirantes, notamment une opulente poitrine bien mise en évidence dans une blouse moulante, et des jambes parfaites que la jupe qui semble se raccourcir toujours un peu plus, laisse dévoiler; elle ferait presque figure de vamp. Ce personnage fut d'autant plus surprenant dans un journal comme le sage Spirou qui jusqu'ici ne connaissait que des héroïnes comme la fillette Sophie de Jidéhem. Elle ne suivait que de 3 mois l'apparition de la nouvelle héroïne du journal Tintin, Comanche de Hermann et Greg. Natacha a donc ouvert une porte par laquelle se sont engouffrées d'autres héroïnes dans Spirou: Yoko Tsuno, Franka, Jeannette Pointu, les Femmes en blanc, Mélusine, les Nombrils, ou encore l'attirante Théti-Chéri de la série Papyrus. Ses aventures humoristiques mouvementées et souvent périlleuses souffrent d'une régularité scénaristique, mais malgré ça, la série est très correcte et agréable à lire, surtout les 10 premiers albums. Le personnage est bien ciblé : sang-froid, astuce, volonté, ruse, et ses gifles qui volent bas sont ses armes. Walthéry excelle à la rendre craquante, avec ce physique très sexy, aux grands yeux noirs, accentué par son graphisme qui caresse les courbes de sa voluptueuse héroïne. Très féminine dans ses gestes et ses habits, elle l'est aussi dans ses actes, mais ce côté féminin n'a rien d'agressif "vulgairement" parlant. Walter son collègue steward farfelu et gaffeur, secrètement amoureux d'elle, plombe un peu parfois certains récits par son côté trop caricatural, mais ça reste un faire-valoir important pour Natacha, qui l'aime bien pour sa naïveté, au contraire des bellâtres qui la courtisent. Il peut même révéler dans l'action des qualités qui renforcent l'attachement qu'elle a pour lui. Mais leur relation d'amitié reste platonique, rappelons que l'on est au début des 70's, dans un hebdo pour la jeunesse. Une valeur sûre de la bonne vieille BD franco-belge d'une époque révolue. Pour l'achat, pas besoin d'avoir la série complète, les 10 premiers sont les mieux.
2.5 Une des séries de ma jeunesse dont je trouvais les albums inégaux même quand j'étais très jeune. Natacha est une héroïne sympathique qui est très différente des héroïnes à gros seins comme on en voit aujourd'hui. Le dessin de Walthery manque un peu de personnalité et ressemble à n'importe quelle veille série de chez Dupuis mais comme j'aime ce style ça ne me dérange pas trop. Le problème vient plutôt des scénarii. Il y a quasiment un scénariste différent par tome donc la série n'a pas vraiment d'identité car le style change souvent. Cela fait aussi en sorte que les histoires varient dans la qualité. La plupart du temps c'est entre du bof et du pas mal. Bref, rien de bien mémorable dans les albums, mais ça se laisse lire. J'avoue que j'aime bien l'histoire mettant en scène les auteurs de chez Dupuis, mais il faudra un peu connaitre le journal de Spirou de l’époque pour apprécier j’imagine.
Ah ! Natacha... Je faisais parti de ces jeunes gens émoustillés par la belle hôtesse. C'était pour nous la seule touche de féminité dans les rayons jeunesse des bibliothèques municipales. Et donc la première découverte avec certaines rondeurs qui, pour une fois, nous étaient dévoilées, certes avec parcimonie mais aussi un petit air de ne pas y toucher qui en faisait tout le sel. Il est vrai, les scénarii ne sont pas exceptionnels. Ceci étant, ils répondaient à leur public qui était plus en culotte presques courtes. J'ai relu voici quelques mois 4 ou 5 histoires, parmi les premières, et même si cela peut sembler "neuneu" par endroit, ça se laisse lire gentiment. Je n'ai pas lu les derniers tomes donc par contre, difficile d'en parler. Oui les histoires sont le point faible de cette série, et avec l'âge, elles semblent carrément ridicules. Ceci étant, elles fonctionnent encore sur mon fils qui avait 7 ans à la lecture. Walter est effectivement, pour certains épisodes, trop en caricature, et fait perdre de la qualité à l'histoire en la masquant volontairement par de grosses ficelles. Côté dessins en revanche, j'ai plus de mal à comprendre certains avis. C'est effectivement de la ligne clair typique franco belge, mais les personnages sont très bien réalisés, les menus détails sont là, bref, beaucoup de BD modernes et de romans graphiques pourraient y reprendre quelques bonnes pratiques qui peuvent sembler simplistes mais se prètent à merveille au sujet.
Je me pince en lisant certains avis. Que Natacha ait été un fantasme pour nombre d'ados des années 70 c'est certain... mais c'est surtout une révolution dans la BD franco-belge ! une innovation qui a généré un succès immédiat ! Une héroïne qui pour une fois n’était pas un simple faire-valoir, dans les années 60 ça n'était pas commun. Un environnement original (hôtesse de l'air) justifiant les déplacements tout autour du monde et les scénarios rocambolesques. Parmi ces scénarios quelques grands morceaux d’anthologie : "instantanés pour Caltech !" par exemple. Le tout servi par un dessin nerveux, efficace, "a la Franquin" que tout le monde voulait maîtriser à l’époque. Les planches de Walthery sont une vraie splendeur avec des scènes d'action dynamique et une foule de détails... (on comprend qu'il ait la réputation d’être en retard quand on voit la profusion de certaines de ses planches). Les meilleurs albums sont dans le milieu de la série avec comme mention spéciale pour "L'Ile d'Outre Monde"... pour la plastique de l’héroïne. :) Natacha est une des séries cultes des années 60 avec Spirou et Fantasio ou Astérix. Ma notation est certes un peu sentimentale mais cette BD fait partie que ce que j'emporterais sur une île déserte... (avec une dizaine d'autres).
Natacha découvre son joli minois... et le reste... dans l'hebdo Spirou n° 1663 du 26 Février 1970. Elle s'envoie toujours en l'air... Si la série n'avait duré que 10/12 albums, j'aurais écrit "très bien". Mais sur l'ensemble, elle ne me tire plus qu'un long soupir... d'ennui. Au début de sa carrière, notre hôtesse de l'air va s'attirer un énorme potentiel de sympathie. Les personnages féminins "héroïnes" ne sont pas légion. Qui plus est, Natacha a "tout ce qu'il faut où il faut" et n'hésite jamais à exhiber (faussement "involontairement") ses jolies jambes où sa poitrine avenante -toujours vêtue- un tantinet gonflée à l'hélium. Employée à la "Bardaf", elle a pour copain un steward râleur : Walter. Et le duo va bien fonctionner. C'est un peu Tanguy et Laverdure en faux couple. Les histoires ?... Explosives. Walthéry laisse fort peu de répit au lecteur et balance son héroïne dans un tas de situations et d'aventures où chaque postulat de départ fait l'objet d'un scénario "sérieux". Scénarios qui vont -par les interventions de Walter, très souvent- se transformer en catastrophes comiques. Mais -et c'est un avis personnel- trop, c'est trop. Malgré l'appui d'autres scénaristes, d'autres collaborateurs graphiques, Natacha me semble tourner en rond depuis une bonne dizaine d'années. S'il n'y a rien à reprocher au dessin, les histoires me semblent toutes calquées sur un même moule : Natacha est embarquée -souvent involontairement- dans des problèmes, intervention de Walter -l'élément comique-, Natacha va "gagner" et tout le monde est content. Oui. Bof... Surdose de parution peut-être ?... Il fut un temps où, comme beaucoup, j'attendais le "nouveau Natacha". Actuellement, je suis en retard d'achat -et même de lecture- de plusieurs albums ; et ces derniers ne sont mêmes pas sur mes "listes de commissions". A noter : en 1985 est "sorti" un pastiche plus qu'érotique : Nathalie la petite hôtesse. J'ai cru qu'il avait été réalisé par Walthéry, car je n'y ai découvert aucune discordance de style graphique, de forme ou de ton habituellement utilisés par cet auteur. Ben non, cet album a été réalisé par deux inconnus -et même apprécié de Walthéry-. Vous voulez tout (sa)voir de Natacha ?... Je vous le conseille. Si vous le trouvez. In fine : une bonne série, pétaradante, exotique, aux bons gags... mais dont le filon me semble très largement entamé depuis une dizaine d'années.
Natachatte, comme dirait Brice de Nice. Yep, je l'ai découverte dans Spirou avant d'enclencher sur "l'île d'outre monde". Fantasme classique. Perso, j'ai bien apprécié les premiers épisodes jusqu'au 12, mais à partir du 13, ça devient moins intéressant, dû peut-être au trait du crayon qui semble plus épais au moment du changement d'éditeur (Dupuis -> Marsuproduction). Il aurait peut-être dû la déshabiller réellement. Pour la première moitié, 4/5 Pour la deuxième, 3 voire 2 pour certains. Il y a un côté répétitif de certaines postures, voire Copier/Coller.
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