Voyage au bout de la ville
Des cadavres sont retrouvés dans les rues de Paris. Un meurtrier rôde et s'en prend aux personnes seules à la nuit tombée.
1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Circus Paris
Des cadavres sont retrouvés dans les rues de Paris. Un meurtrier rôde et s'en prend aux personnes seules à la nuit tombée. Quelles sont ses motivations et comment l'arrêter ? Récit prépublié dans le magazine Circus sous le titre "La Maison du Fou".
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Date de parution | Avril 1981 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Encore une de ces Bd des tout débuts du journal Circus puisqu'elle est prépubliée en 1979 sous le titre "la Maison du Fou". Comme L'Échiquier cubique, c'est un album qui ne fit pas long feu dans le catalogue Glénat qui à cette époque prenait des risques éditoriaux ; il est probable qu'on ne reverrait plus ce genre de bande aujourd'hui. Dans un sens, c'est dommage car ça permettait à des auteurs de s'exprimer, en l'occurrence ici ce François Royet dont on n'entendra plus jamais parler par la suite après avoir signé cet unique album. Le récit est limite subversif et provocateur pour l'époque, puisqu'il s'agit d'un groupe mystérieux et sans doute extrémiste qui organise meurtres et enlèvements afin de déstabiliser le pouvoir en place ; il y a donc comme un parfum d'anarchisme dans ce récit qui s'enlise dans une narration dépourvue de tout intérêt, l'auteur ne sachant pas rendre son histoire passionnante. Sinon, le dessin n'est pas mal, il lorgne vers un style Ligne Claire comme c'était la mode en ce début d'années 80, mais une Ligne Claire mal définie et bizarre, car c'est très réussi dans les décors précis et les véhicules, mais beaucoup moins sur les personnages qui sont plus proches d'un style de BD enfantine. Une Bd qui ne m'a pas du tout intéressé.
J'ai eu un mal fou à lire cette BD sans qu'elle me tombe des mains. Elle a été publiée dans Circus en 1979 et il s'en dégage l'ambiance typique d'alors. Le décor est parisien, les personnages sont des hommes d'âge indéterminé vêtus à la mode de l'époque et nombreuses sont les affiches et autres marques de produits ancrant précisément le récit dans la fin des années 70. Et cela a plutôt mal vieilli. Le dessin est très inégal. On sent une passion de la part de l'auteur pour les décors urbains et les véhicules en particulier. Les rues de Paris ne sont pas mal dessinés et les voitures et autres trains le sont encore mieux, même si les perspectives ne sont pas toujours parfaites. Par contre, le dessin des personnages est à la limite de l'amateurisme, ou plutôt à la limite du professionnalisme et sans réussir à l'atteindre, à vrai dire. Ils sont raides, dans des postures sans aucun naturel et leurs expressions faciales sont parfois risibles. A cela s'ajoutent des couleurs plutôt laides qui aplatissent encore plus le dessin. Ce ne serait rien si le scénario était bon. Mais je l'ai trouvé illisible. La mise en scène est ratée. Les dialogues sont mauvais, à la limite du ridicule. Il n'y a aucun rythme. On ne sait souvent pas qui est qui. Les personnages se ressemblent parfois beaucoup trop au point de les confondre. Pour ne rien arranger, ils sont quasiment tous véhiculés dans de petites voitures telles 2CV, 4L et autres Coccinelle Volkswagen qui se ressemblent elles aussi et ajoutent encore à la confusion. Et de manière générale, il m'a été impossible de rentrer dans ce récit qui m'a ennuyé dès les premières pages et où j'ai peiné pour aller jusqu'au bout et voir où l'auteur souhaitait nous emmener. Un album trop amateur et sans aucune maîtrise même si on sent une passion sincère de son auteur.
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