Goldorette
Une androïde s’échappe du labo qui l'a vu naître et castre à tout va. Heureusement, Sperman est sur le coup ! Mais une autre menace plane sur l’humanité …
Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre
Kurt Von Schlafenmüller amène au professeur Wibrom Criconsky les morceaux d’une femme écrasée par un Tupolev. De ces morceaux, le professeur au sonotone défaillant va en faire une plantureuse androïde. Goldorette est née ! Mais, bien vite, elle échappe à son créateur et sa prédation castratrice fait des ravages auprès de la gent masculine. Elle est rapidement repérée par Sperman, l’éjaculateur masqué, et par Clita, la chef du PAF (Parti Abolitionniste Féminin). Des martiens sodomites sont aussi de la partie. Pas sûr qu’ils aient choisi le bon moment pour envahir la terre …
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Genre
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Date de parution | Septembre 1980 |
Statut histoire | Histoires courtes 2 tomes parus |
Les avis
Même si plusieurs scènes olé olé, des femmes dénudées et peu farouches et des sexes brandis haut (et dur !) parsèment ces histoires courtes, cet album (comme pour l’avis précédent, je n’ai lu que le premier tome) est presque moins érotique que beaucoup d’autres publications de l’auteur et, par certains côtés, il relève plus de l’humour déconne, irrévérencieux cher aux auteurs que publiait L’Echo des Savanes. Mais d’un humour jouant moins sur la provoc habituelle des auteurs maison que sur une surenchère de jeux de mots (dans toutes les catégories du genre !), ceci frôlant parfois l’overdose (surtout pour la première histoire), Lucques semblant emporté par son élan verbal, au point que, si cela m’a souvent fait sourire, j’ai un peu été lassé au bout d’un moment. Mais ces jeux de mots à deux balles, qui s’enchainent en rafale sont la partie la plus intéressante de l’album (même si, donc, une lecture à petite dose s’impose). Pour le reste, l’aspect érotique est secondaire et quelque peu décevant. De plus, j’ai trouvé Lucques plus inspiré au dessin sur d’autres séries. Ici, si son Noir et Blanc est relativement efficace, son trait est un peu balbutiant. Bref, voilà une lecture relativement agréable (surtout pour les textes en fait). L’achat peut s’envisager.
Cet avis ne concerne que le tome 1 (le seul de lu). Lucques s’en donne à cœur joie. Il use (et abuse) de calambours et autres contrepèteries dans un récit loufoque et bien barré sur fond d’orgie et de monde à sauver. Les personnages sont hauts en couleurs et constituent une belle brochette hétéroclite : Circonsky (savant-fou de son état), Sperman (qui en a sous le slip), Goldorette (la fille bionique-nique-nique), Clita (chef du PAF), des martiens (biens membrés), des ministres (qui ne connaissent pas la débandade) et j’en passe. C’est lourd sur la longueur mais je dois reconnaître que l’auteur fait preuve d’une inventivité sans limites. De plus, un gros travail est fait sur les dialogues (jeux de mots à gogo). Bref, sous des allures légères et de parties fines se cache un récit construit et réfléchi. Lucques sait où il veut emmener ses lecteurs (et accessoirement ses protagonistes). Côté dessin, l’auteur a un style proche de Coyote par moment qui est assez plaisant pour du noir et blanc. Dommage qu’il n’officie plus dans la bd. Une bd à lire si vous mettez la main dessus pour la ‘recherche’ et la 'richesse' des dialogues.
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