Chevalier Brayard
Le seigneur Brayard s'en revient de croisade, accompagné du jeune moine Rignomer
987 - 1299 : Moyen-Âge et Capétiens Auteurs espagnols Les Croisades
Le seigneur Brayard s'en revient de croisade, accompagné du jeune moine Rignomer. Sur leur chemin, ils croisent la route d'une adolescente, la princesse Hadiyatallah, qui se révèle être une otage en fuite. Brayard n'hésite pas un seul instant : il décide d'escorter la princesse en Orient pour la rendre à son père en échange d'une rançon, et entraîne Rignomer dans l'aventure. C'est le début d'un voyage qui s'annonce particulièrement rocambolesque...
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Date de parution | 01 Septembre 2017 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J'ai pris cette BD sur le seul nom de Zidrou mais j'ai remarqué ensuite que le duo n'en est pas à son coup d'essai. Et globalement, je trouve qu'on reste dans les standard de leur duo : c'est bon, original mais pas inoubliable. La comédie est clairement au centre du récit, avec ce chevalier braillard et violent, adepte de la route, du combat et de la chanson grivoise. Même si je reconnais quelques travers de ce qu'on peut appeler la Légende noire du Moyen-âge, j'aime bien le ton décalé et très comique que les auteurs ont décidés d'adopter. Ça ne se prend clairement pas au sérieux tout du long, on est parfois proche de la bouffonnerie et Zidrou ne se prive pas de taper sur ce qu'il n'aime pas, la religion étant allègrement pointée du doigt. Mais la fin de la BD rehausse l'ensemble avec une sorte de connivence installée entre les différents protagonistes qui finissent par tragiquement prendre une épaisseur insoupçonné. J'ai apprécié cette fin assez belle qui renverse un peu les sentiments que j'avais pour les personnages et m'a rendu certains d'entre eux bien plus touchants que je ne l'imaginais. C'est le genre de BD que j'aime parce qu'elle n'a pas beaucoup de choses à nous apporter si ce n'est un bon moment, quelques petites blagues, une fin touchante et puis voila. Je l'ai lu avec plaisir, la fin m'a très bien convenu et ça laisse un sourire sur le visage. Franchement, c'est vraiment pas mal !
Chez cet éditeur, c’est le meilleur album lu de ce duo d’auteurs. Je trouve que leur collaboration monte gentiment en puissance. Chevalier Brayard n'atteint pas des sommets mais mes lectures furent à chaque fois bien agréables. Bref j’ai beaucoup de sympathie pour ce one-shot. Graphiquement c’est ce que j’ai lu de mieux de Porcel, cette fois son trait ne m’a jamais dérangé, je l’ai trouvé même bien agréable, des couleurs plus chaleureuses qu’à l’accoutumée aident également. Les personnages sont bien campés, une narration fluide, les planches ne font pas vides … j’en sors à chaque fois agréablement surpris, du bon boulot tout le long des 80 pages. Niveau histoire, j’ai beaucoup aimé cette vision de Zidrou sur les croisades. Un récit simple animé par des personnages hauts en couleurs, le tout possède un ton réaliste mâtiné de second degré franchouillard bienvenu. C’est rempli de saynètes truculentes, le retour de nos héros en tête : le giron familial pour notre chevalier, le coup de la relique pour notre moinillon … Et la fin m’a bien plu. 4* généreuses mais méritées.
Une lecture sympathique. Si je ne suis a priori pas fan du dessin de Porcel, je le trouve quand même efficace et très lisible. Il accompagne en tout cas très bien l’histoire concoctée par Zidrou. L’histoire mélange des caractéristiques plutôt sérieuses et d’autres qui le sont moins – et qui flirtent avec le loufoque. Le personnage principal lui-même, chevalier ne trouvant son bonheur que dans les combats, les croisades, a priori peu enclin à la déconne, passe pourtant son temps dès qu’il chevauche un certain temps, à déclamer des chansons paillardes (et là il est vraiment brayard !), dont les rimes salaces sont laissées à compléter par le lecteur. Du sérieux et de l’humour donc. Mais aussi des personnages moins monolithiques qu’attendus : le chevalier Brayard, qui va peu à peu changer d’attitude vis-à-vis d’une jeune sarrasine. Cette même jeune femme, à l’identité un peu trouble, et le jeune moine un peu simplet qui accompagne Brayard, et qui va s’avérer assez roublard. L’histoire n’est pas hyper complexe, mais la lecture est agréable.
Il y a dans cette BD d'excellentes choses et quelques autres moins bonnes qui m'empêchent de mettre une meilleure note. J'ai beaucoup aimé le graphisme semi-réaliste qui m'a rappelé le style de Mathieu Bonhomme et de son très bon Messire Guillaume. C'est ce réalisme qui est l'une des forces de la BD, d'une part parce qu'il offre de bons personnages et de beaux paysages, mais aussi parce qu'il permet le contraste avec l'humour de l'intrigue. En effet, celle-ci parait également sérieuse au premier abord mais ses dialogues et situations débordent de second degré. C'est avec le plus grand sérieux que les héros déclament des horreurs offrant une vision caricaturale mais hilarante d'un Moyen-âge grotesque où règnent la violence, le fanatisme religieux et l'absence de respect pour la vie humaine. Cet humour pince-sans-rire m'a bien amusé. A l'inverse, les jeux de mots trop récurrents sur les noms des saints m'ont très vite lassé et m'ont gâché une partie de la lecture en me faisant à chaque fois sortir de l'histoire. L'histoire, quant à elle, est bien foutue et m'a tenu en haleine. J'ai aimé suivre ce grand chevalier aussi fort que rustre, ce moinillon un peu couillon, et cette jeune arabe intelligente et finalement aussi touchante sur la fin. Cette fin, justement, a l'avantage d'être réaliste et de permettre un bon épilogue, mais je ne peux m'empêcher de la trouver aussi un peu frustrante, avec un sentiment de tout ça pour ça. Je suis donc légèrement déçu, pas parce que c'est une mauvaise BD mais bien au contraire car elle aurait pu être excellente si elle n'avait pas été plombée par quelques touches d'humour moins fines que les autres et une fin qui manque d'envergure.
Cette aventure médiévale semble au premier abord sympathique par ses personnages attachants, sa truculence et son côté faussement trépidant. Mais en fait, il ne s'agit pas d'un récit rigoureux et sérieux (avec Zidrou, j'aurais dû me méfier), les auteurs donnent une légèreté à ce récit en mêlant humour et action. Plusieurs thèmes sont abordés : les religions chrétiennes et musulmanes sont renvoyées dos à dos, la place de la femme au Moyen Age, la condition des chevaliers et des croisés... Tout bien considéré, je n'ai pas été totalement emballé par cette histoire, et je trouve les anachronismes et les allusions à notre époque contemporaines un peu trop appuyées ; je n'arriverai jamais à comprendre pourquoi des auteurs s'amusent à ce genre de fantaisie, ça n'apporte rien de drôle parce qu'on n'est pas dans Léonard ou Robin Dubois qui étaient ouvertement humoristiques. Le dessin est comme sur Bouffon, sans trop de finesse, peut-être un peu plus maîtrisé, avec un zeste de caricatural qui le rend plus dynamique. Bref, un album que j'aurais sans nul doute oublié d'ici 3 ou 4 jours... je note 3/5, mais de justesse.
Voilà une BD sympathique, mais dont je ne garderais pas un souvenir impérissable. Zidrou au scénario nous propose une histoire pleine d'humour avec des personnages truculents. Au passage, il brocarde certains aspects de l'Islam et du Catholicisme, bref tout le monde en prend pour son grade, même les valeurs chevaleresques ne sont pas épargnées. Côté dessin Porcel possède un trait réaliste tout en rondeur qui convient bien au sujet. Voilà une BD qui ne restera pas dans les annales, mais a ce petit, je ne sais pas quoi qui fait qu'elle rempli son office à savoir divertir sans se prendre la tête.
J'ai franchement bien aimé ce one-shot imaginé par Zidrou qui se situe un peu dans la lignée de Bouffon. Certes, on retrouve beaucoup d'humour mais il y aura également un grand moment de tristesse. J'ai été très surpris par la tournure des événements. C'est surtout une grande aventure au temps des croisades. Les personnages sont assez attachants comme l'auteur sait bien les imaginer et leur donner corps et vie. Pour le reste, on retrouve tout son talent car tout est parfaitement dosé tout en nous apportant du divertissement. Un 3 étoiles aurait été une insulte à une oeuvre aussi aboutie.
Le temps des croisades vu par Zidrou. On retrouve beaucoup d'humour dans ce one-shot et le scénariste n'a pas peur d'utiliser de l'humour noir. Zidrou se moque des religions (surtout du christianisme, mais aussi un peu de l'Islam) et de la mentalité du moyen-age. Il y a aussi des moments plus dramatiques et il y a un bon mélange entre le sérieux et le non-sérieux. Les personnages sont attachants et le récit est divertissant. Le dessin est pas mal quoique je l'ai trouvé moins bien sur certaines cases. En gros, la bande dessinée qui n'est peut-être pas un immanquable, mais qui m'a fait passer un bon moment et qui réussi à me divertir ce qui est le strict minimum que je demande à une bande dessinée.
Le très prolifique Zidrou nous amène ici sur les chemins de la croisade, avec un personnage haut en couleurs, le chevalier Brayard. Je dois dire que j'ai été agréablement surpris. C'est drôle, les dialogues font mouche, sans en faire trop, avec un mélange d'expressions moyenâgeuses (surtout les grivoises) et de références actuelles (ah! le "par saint Titanic! "). Évidemment, on y parle religion (l'histoire de Sainte Bertrude est assez édifiante), intolérance, valeur de la chevalerie, et même de ceinture de chasteté (épisode qui m'a fait beaucoup rire) sous couvert d'un humour assez fin. Une bande dessinée très distrayante et assez surprenante dans sa conclusion, que je n'attendais vraiment pas. C'est drôle, bien enlevé, et le tout sur près de 80 pages. A lire.
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