Batman - The Dark Prince Charming

Note: 3.7/5
(3.7/5 pour 10 avis)

Quel lien secret Batman et le Joker partagent-ils avec une jeune fille mystérieuse ? Kidnappée par le Joker, le Chevalier noir doit plonger dans les profondeurs de Gotham City et s'engager dans une course contre la montre pour la retrouver.


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Quel lien secret Batman et le Joker partagent-ils avec une jeune fille mystérieuse ? Kidnappée par le Joker, le Chevalier noir doit plonger dans les profondeurs de Gotham City et s'engager dans une course contre la montre pour la retrouver. Les enjeux sont importants, et pour Batman, c'est personnel !

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 03 Novembre 2017
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Batman - The Dark Prince Charming © Dargaud 2017
Les notes
Note: 3.7/5
(3.7/5 pour 10 avis)
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05/12/2017 | Ro
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Par Cacal69
Note: 3/5
L'avatar du posteur Cacal69

Un bon Batman. Marini a eu les mains libres pour réaliser une histoire sur l'homme chauve-souris. Et il s'en sort plutôt bien. Un récit à la trame classique pour qui connaît l'univers de Gotham City. Il permet de croiser le Joker et Harley Quinn dans les rôles des méchants, mais aussi Catwoman et l'indéboulonnable lieutenant Gordon. Rien de révolutionnaire dans cette histoire au rythme soutenu, les rebondissements sont au rendez-vous et on retrouve le côté clownesque du Joker, beaucoup moins son côté psychopathe, avec son humour si singulier. On va aussi profiter de la face obscure du Batman, et cette partie de l'histoire est bien amenée et convaincante. Côté dessin, je reconnais à Marini du talent. L'atmosphère noire de Gotham City est parfaitement rendu et son style en couleurs directes a vraiment de la gueule. Harley Quinn est sexy à souhait, par contre, son Bruce Wayne a un faciès un peu différent de l'original. Dans l'ensemble du bon boulot, mais il me laisse indifférent. Au final, une lecture plaisante, mais pas marquante.

13/11/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Tomdelapampa

Je m’y suis lancé pas spécialement jouasse mais cette collaboration avec DC m’a plutôt convaincu, Enrico Marini m’a agréablement interpellé. Pour qui connaît l’auteur, la partie graphique ne surprendra pas, on connaît ses ambiances, son trait et certains tics « blockbuster », même si je n’en suis plus fan, c’est difficilement critiquable. En tout cas, son style se fond bien avec l’univers, c’est un peu le candidat parfait, et j’aime bien son interprétation du Joker et de Bruce Wayne. Le plaisir des yeux n’est rien sans un minimum de scénario et je n’ai pas trouvé l’auteur mauvais à cet exercice. Sur une trame classique (libération d’une enfant), il développe un récit linéaire et sans fioritures. C’est fluide, bien mis en scène et ça ne cherche pas à révolutionner ce petit monde, j’ai particulièrement aimé le personnage d’Archie et les joutes verbales entre le Joker et la petite. Au final, un récit indépendant et complet, pas indispensable mais fort sympathique, l’auteur évite les pièges et remplit haut la main le cahier des charges. 3,5 Une reprise réussie, pourquoi pas d’autres collaborations avec des auteurs de l’hexagone ?

17/11/2023 (modifier)
L'avatar du posteur lepaperman

Batman The Dark Prince Charming, le Chevalier Noir entre les mains du maître Enrico Marini Quand j’ai appris la collaboration entre les éditeurs DC et Dargaud pour une nouvelle histoire de Batman écrite et dessinée par Enrico Marini, j’ai dit et écrit qu’il s’agissait d’un événement BD majeur. En donnant carte blanche à Marini, DC reconnait son immense talent et lui donne une vitrine immense pour se faire connaître du public américain. J’avais donc des attentes très grandes ! Le talent de Marini au service de Batman Enrico Marini n’a plus besoin de présentation. Cet artiste incroyable qui possède un style réaliste très cinématographique et est passé maître dans la mise en scène. Il flirte souvent avec l’érotisme avec ses personnages tant féminins que masculins qui sont magnifiquement représentés par son dessin. Il est, selon moi, l’un des plus grands dessinateurs au monde et sûrement l’un des meilleurs de sa génération. Pas surprenant que DC Comics l’ait choisi! Batman en mission pour sauver sa « fille » À LIRE AUSSI : Qui sont les 7 Chevaliers Noirs dans Batman Metal ? [la critique du tome 2] Dans Batman – The Dark Prince Charming Bruce est confronté avec la possibilité d’être père ! Effectivement, selon une femme, il serait le père de sa fille. Ce qui le trouble profondément. L’histoire du tome 1 tourne autour de l’enlèvement de la présumée fille de Bruce par le Joker. En effet, le Prince du crime y voit une opportunité de faire chanter Bruce. Mais c’était sans compter sur Batman qui va remuer la ville toute entière pour retrouver la jeune fille. L’histoire se poursuit dans le tome 2 avec une confrontation historique entre Batman et sa némésis pour la sauvegarde de la jeune fille. Je résume grossièrement pour ne pas révéler trop d’éléments de l’histoire, ce qui pourrait gâcher votre lecture. L’histoire de Batman que nous livre Marini est classique. Batman – The Dark Prince Charming revient à la base de qui est Batman, soit un héros taciturne profondément rongé par les émotions. Le côté humain de son Batman est très présent et sa dualité entre lui et Bruce Wayne est très bien exploitée. Un Batman violent et expéditif À LIRE AUSSI : Pourquoi le mariage de Batman et Catwoman est-il une (énorme) déception ? [critique de Batman #50] Classique certes, mais tellement efficace comme histoire ! Comme quoi, les choses les plus simples peuvent être extraordinaires quand elles sont bien exploitées. Ce que fait magistralement Marini avec Batman – The Dark Prince Charming. Son Batman est efficace, violent, expéditif. Son Bruce Wayne est troublé, un peu perdu et surtout profondément humain dans sa manière de réagir avec sa possible paternité. Il est devant une situation qu’il ne contrôle pas et ça, ce n’est pas commun pour le milliardaire ! On le retrouve bien entouré. Tout d’abord par une Catwoman sublime qui ne pense qu’à une seule et unique personne, elle-même ! Ensuite par Alfred, qui bien que peu présent, est mordant dans chacune de ses présences. Même constat pour le commissaire Gordon qui c’est mis à la vapoteuse ! Des super-vilains irrésistibles À LIRE AUSSI : Connais-tu toutes les actrices qui ont joué Catwoman à l’écran ? Là où Marini crève les planches, c’est avec son Joker! Pour moi, c’est le meilleur Joker depuis très longtemps. Il est bien entendu très caricatural mais sa folie et son imprévisibilité font de lui un agent du chaos extraordinaire. Il est incontrôlable, change d’humeur de cases en cases. Ses motivations sont inexplicables et complètement illogiques ! C’est d’ailleurs pour ça qu’il vole la vedette à son ennemi, Batman. En fait, il est le coeur et le centre de Batman – The Dark Prince Charming ! En faisant revenir le Joker aux fondements même du personnage, Marini nous présente un des meilleurs vilains depuis des lustres en comics. Sa relation amour-haine destructive avec Harley Quinn est malsaine et folle à un degré rarement atteint. Et que dire du clown suicidaire qui sert le Joker dans l’espoir de passer à trépas ? Irrésistible ! Le monde de Batman selon Marini Graphiquement, Batman – The Dark Prince Charming est un sans faute. Le Gotham de Marini est sombre, gothique et angoissant. Les décors, costumes, véhicules et gadgets sont parfaits. Le découpage de Batman – The Dark Prince Charming est dynamique et ne laisse pas respirer le lecteur. J’ai dévoré chaque page et à la fin de chacune, j’en voulais toujours plus. La mise en scène de Marini est rapide et facilite la lecture. J’ai eu l’impression de voir un film se dérouler devant mes yeux. Et la couleur, mon Dieu la couleur ! Que c’est beau ! Ça vient appuyer le dessin de brillante façon. Alors, on les lit ces BD ? À LIRE AUSSI : Par où commencer… Batman ? Bien entendu ! Pour le dessin de Batman – The Dark Prince Charming qui est parfait. Pour le scénario qui est classique mais qui est très bien développé. Pour un Batman humain et qui doute. Pour un Bruce qui pour une fois ne contrôle pas la situation. Pour le final qui nous laisse sur une explosion et qui mérite d’être davantage développée. Mais surtout pour le Joker, qui marquera l’histoire par certaines scènes qui sont déjà cultes ! Par contre, pour avoir une expérience de lecture absolue, il faut lire Batman – The Dark Prince Charming comme une seule et unique histoire. Mais, à la fin, Bruce est-il papa ? Faudra lire pour le découvrir !

25/05/2022 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
L'avatar du posteur Gaston

3.5 J'ai relu le premier tome et ensuite lu le deuxième tome pour la première fois et c'est vraiment bon. Le premier tome est d'ailleurs meilleur que dans mes souvenirs. Pour la première fois, il y a une association Dargaud-DC Comics pour produire un comics et c'est tellement bon que j'espère que cela va continuer avec d'autres auteurs parce que j'ai eu plus de plaisir à lire cette série que la plupart des comics modernes. Le dessin de Marini est vraiment excellent, dynamique, vivant comparé au style sans âme fait à l'ordinateur. J'ai aussi aimé comment l'auteur a utilisé la plupart des personnages quoique je ne suis pas un grand fan de sa Harley Quinn qui agit comme un enfant gâté. J'adore le Joker, un de mes méchants préférés, mais je n'aime pas son traitement moderne où il est un gros monstre qui existe uniquement pour faire du mal à Batman. Ici, il a une motivation qui ne se résume pas à 'je tue tout le monde parce que je suis méchant' et il a une personnalité marrante. L'humour noir fonctionne bien et j'adore la relation entre Joker et la petite Alina qui n'a pas froid aux yeux. J'adore aussi Archie, le clown dépressif ! Bref, une bonne histoire de Batman qui a aussi l'avantage d'être indépendante et donc il n'y a pas de références à d'autres récits, on n'a pas besoin de lire les autres séries Batman pour comprendre ce qui se passe. Le genre de récit parfait pour ceux qui voudraient découvrir l'univers de Batman avec un dessinateur familier.

02/04/2018 (MAJ le 25/10/2020) (modifier)
L'avatar du posteur Guillaume.M

Oui je sais… je radote… Je vais encore vous dire que Batman est mon super héros préféré, que c’est parce qu’il n’a pas de super pouvoir, qu’il n’est qu’un homme, qu’il a une part d’ombre, qu’il affronte le meilleur super vilain du monde du comics, aka le Joker, et gna gna gna gna et gna gna gna gna. Plus sérieusement, en tant qu’amateur du Chevalier noir et du papa du Gipsy, il m’aurait été difficile de passer à côté de cette série. Dès les premiers coups de bélier marketing, quand j’ai découvert que DC Comics avait approché Enrico Marini, cela a été à la fois une surprise et une évidence. Une surprise parce qu’à ma connaissance, confier un super héros de cette ampleur à un auteur européen était inédit ou à tout le moins rarissime. Une évidence en raison du style graphique de l’auteur, habitué aux jolies plantes, aux mâles bien burnés et aux planches effet ciné. Une chose est certaine, cette confiance accordée à Enrico Marini en dit long sur l’estime de ses pairs dans le milieu du neuvième art. Nous avons donc un des meilleurs dessinateurs de sa génération et une franchise en béton armé, mais la sauce prend-elle ? Force est de constater que oui ! Graphiquement tout d’abord, pas de doute, nous sommes bien devant une série du plus suisse des auteurs italiens : muscles pectoraux et abdominaux saillants, mâchoires carrées, barbe de trois jours, mini jupes, poitrine rebondie, jolis minois, etc. Tous les éléments caractéristiques du style Marini sont là. DC Comics lui a laissé carte blanche et on sent qu’il s’est éclaté tout au long des deux albums. Les designs, des personnages comme de la ville ou de la Batmobile, sont inédits et sortent tout droit de son imagination. La qualité est constante et le style cinématographique et vivant. Comme toujours, la mise en couleur est époustouflante et offre quelques cases/planches d’anthologie, comme la double page de Gotham City. Côté scénario, tout se tient plutôt bien. Comme les couvertures et les premières planches le laissent deviner, Batman sera ici opposé à son yang, son alter ego, son ennemi juré le Joker. Ce mano a mano prend place sur fond de kidnapping et des mystères qui entourent l’identité du père de la petite fille enlevée. L’histoire est intéressante et cohérente. Elle a surtout le mérite de s'achever en laissant quelques pistes de réflexion. L’humour est noir et pince-sans-rire, tant dans le manoir Wayne que dans l’antre du Joker. Bruce Wayne/Batman est impliqué et torturé, le Joker instable et violent, Harley Quinn sexy et barrée (épouse-moi Harley !!), Catwoman féline et aguicheuse. Bref, les codes sont respectés. Légère déception malgré tout s’agissant du brave Alfred que je trouve plus effacé et moins amusant que d’habitude. L’atmosphère est assez proche de la série d’animation Batman, diffusée dans les années 90, ce qui ne peut qu’être un bon point. Toutefois, comme souvent avec Enrico Marini, le scénario est légèrement en deçà de son coup de pinceau. Si l’histoire est intéressante, elle ne révolutionne pas le genre. « Batman – The Dark Prince Charming » est une excellente bande dessinée popcorn et un dyptique agréable à lire mais qui n’atteint pas les sommets scénaristiques de "Batman – The Dark Knight returns". En même temps, était-ce vraiment l'objectif ? Pour finir, cette association entre l’univers DC et le monde de la bande dessinée franco-belge est globalement une franche réussite qui mériterait d’être à nouveau exploitée. D’ailleurs, celles et ceux qui suivent Enrico Marini sur son compte Instagram ont sans doute vu quelques dessins et croquis de Superman, Wonder Woman, Flash, etc. Simple kiffe ou prémonition ? De nouveau DC ou un futur Marvel ? L’avenir nous le dira. Note réelle : 3.5/5

24/10/2019 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
L'avatar du posteur Erik

Voici mon auteur italien préféré qui livre sa version de Batman. Je dois dire que c'est très intéressant par divers aspects. Il y a une bonne dose d'humour un peu noir par rapport à la relation qu'entretienne Batman ou le Joker avec leur compagne respective. Il y a également cette histoire de mise en cause liée à la paternité du célèbre milliardaire de Gotham City. Pour autant, on ne tombe pas dans le burlesque. C'est intelligemment construit dans le scénario. L'histoire en effet n'est point farfelue. Elle tient debout. C'est toujours intéressant de voir un auteur là où l'on ne l'attendait pas. Pour le reste, il a la maîtrise du graphisme toujours excellent et de la mise en page. Point de problème de compréhension dans la lisibilité avec lui. C'est le gage d'un grand auteur qui va droit au but.

15/07/2018 (modifier)
Par iannick
Note: 4/5
L'avatar du posteur iannick

Avis sur le premier tome : Je n’aime pas les superhéros. Par contre, j’adore Batman et ce, grâce à la trilogie cinématographique de Christopher Nolan. Et justement, quand un de mes dessinateurs préférés (sinon mon préféré !) et qu’un de mes méchants adorés (le joker !) apparaissent dans une bd, je ne peux que l’acheter les yeux fermés ! Et franchement, je n’ai pas déçu par ce premier tome de « Batman - The Dark Prince Charming » car j’y retrouve tout ce que j’ai aimé dans le film « The dark knight » : un joker à l’humour très noir, hyper dangereux et malgré tout terriblement irrésistible ! Une ambiance électrique, malsaine, oppressante… Il ne me reste plus qu’à souhaiter que le deuxième tome confirme les promesses de ce premier chapitre et qu’il me surprenne agréablement ! Et puis, que dire du graphisme d’Enrico Marini ? Tout simplement magnifique ! Je n’irai pas plus loin, ce dessinateur fait partie de mon panthéon du 9ème art et le retrouver oeuvrant sur un Batman, je trouve ça énorme ! En tant que collectionneur de bd, « Batman - The Dark Prince Charming » est le seul comics mettant en scène un superhéros que je possède chez moi… c’est dire le degré d’attachement que j’ai pour Enrico Marini et le « Batman » de Christopher Nolan ! Avec ce premier tome, j’ai retrouvé tout ce que j’ai aimé dans le film « The dark knight », je n’ai qu’un souhait : que le deuxième tome confirme mes excellentes impressions laissées par cette introduction ! Note : 4/5 Avis sur le deuxième tome : Le deuxième tome de "Batman - The Dark Prince Charming" qui clôt l'histoire vient de sortir et après sa lecture, mon avis s'avère mitigé... On retrouve toujours l'ambiance malsaine et pessimiste du premier tome mais pas l'humour noir que j'apprécie tant du méchant joker. Certes, ce n'est qu'un détail parce que cet album apporte les réponses aux questions laissées à la fin du tome précédent et parce que la trame de cette histoire est vraiment bonne. Au final, je laisse ma note pour cette série telle qu'elle est, c'est à dire 4 étoiles parce que j'adore le coup de patte et la mise en couleurs d'Enrico Marini. Le découpage m'est apparu excellent. Quant au scénario, il a l'avantage de clore efficacement ces nouveaux péripéties de notre chevalier noir. Donc, à mon avis, essai transformé avec Batman pour Enrico Marini ! Note : 3,5/5

16/04/2018 (MAJ le 25/06/2018) (modifier)
Par herve
Note: 3/5
L'avatar du posteur herve

J'avais un apriori , non pas sur le dessin de Marini, mais sur l'histoire, étant allergique aux comics américains et aux supers- héros en particulier (Je dois avouer que je n'ai jamais lu une bd sur Batman). Et bien je dois dire que j'ai été agréablement surpris par ce premier opus. Le dessin de Marini est superbe, surtout les pleines pages . Même si cet opus fait la part belle au Joker, les scènes où Batman entre en action sont assez réussies. Mais quelques aspects m'ont quelques peu déçus: le format choisi, entre le comics et le franco-belge, un lettrage parfois trop petit (en particulier ceux de la voix off) et une lecture assez rapide (l'intrigue principale s'installant que vers la seconde partie de l'album). Bref un avis mitigé, mais je lirai sans nul doute le second volume de cette histoire.

13/04/2018 (modifier)
L'avatar du posteur Le Grand A

Voilà le genre d’association que j’aimerai lire et voir plus souvent. Un monument de la fiction américaine adapté par un auteur européen reconnu, une pointure de ces dernières décennies, merci DC et Dargaud ! Enrico Marini était libre d’écrire l’histoire qu’il souhaitait du moment qu’elle respectait la mythologie de la licence, ainsi que de dessiner dans le style de son choix. Seul demeure le format de l’objet taille comics. Nous avons un premier jet assez intriguant qui laisse en suspend pas mal d’interrogations, ce qui constitue une force comme une faiblesse car comme dans tout scenario construit en diptyque, il faudra attendre le dénouement pour qu’on puisse se forger une opinion. On est vraiment dans du Batman pur jus, solide, avec un auteur (sans doute un peu aidé) qui connaît et respecte l’univers de ses prédécesseurs : tantôt inspiré par l’environnement sombre et crépusculaire de Nolan avec un Joker aussi délirant que sadique, tantôt par la série Batman The Animated Serie pour le chara-design de Bruce Wayne et du commissaire Gordon, ou peut être bien le jeu vidéo Arkham City dans celui de Catwoman, on retrouve tous les personnages basiques. J’ai eu cet assentiment que chacun pouvait y retrouver son Batman en fin de compte (sauf Schumacher je vous rassure), car même dans l’intrigue principale on retrouve le côté détective des premiers numéros, ou l’aspect « vigilante » de Frank Miller. Dans tous les cas c’est un Marini en grande forme sur les planches, de quoi regretter un plus grand format vu qu’on est servi en doubles-planches. De l’entreprise, du fan-service (« miaou », sexy Selina Kyle), et cerise sur le gâteau une coloration directe qui change des couleurs numériques sans nuance d’outre-Atlantique… Allumez le Bat-Signal, le chevalier noir me manque déjà.

27/12/2017 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Je serais presque tenté de mettre une note encore meilleure car j'ai trouvé que c'était un bon récit de Batman, mais j'attends de voir la suite et fin pour me forger une opinion définitive. Enrico Marini est devenu un dessinateur célèbre avec Rapaces, Le Scorpion et autres L'Etoile du Désert. Les gaillards musclés et les jolies filles athlétiques sont sa marque de fabrique. Il sait les mettre en valeur dans de jolies planches dynamiques en couleurs directes. Ce style se prêtait donc parfaitement à la mise en scène des aventures de Batman. Et effectivement, c'est tout à fait réussi. Les décors, les véhicules, les personnages, tout est dessiné avec virtuosité. Les planches sont belles, et plus aérées que dans les comics classiques. Batman y est très crédible, de même que Killer Croc et autres Harley Quinn. Le Joker y est aussi très bien mais légèrement différent du Joker auquel je me suis habitué : il donne ici l'impression d'être un peu plus jeune que d'habitude. D'ailleurs, j'ai été un peu surpris de voir Harley Quinn donner son âge à elle : 25 ans. Je préfère quand les héros de comics restent sans âge. L'intrigue, quant à elle, tient la route malgré sa relative simplicité. Tout tourne autour d'une petite fille dont le scénario laisse un moment imaginer qu'il pourrait s'agir de la fille de Bruce Wayne. On se doute bien que non mais le mystère demeure pour le moment et on se demande d'où lui vient cette marque rouge sur le visage que Batman a lui aussi bien remarquée. Le scénario tourne aussi essentiellement autour du personnage du Joker. Ca tombe bien, comme pour beaucoup d'autres lecteurs, c'est de loin mon méchant préféré dans Batman. Il est ici très bien "joué", avec des réactions follement violentes comme on les "aime" chez lui. Drôle et cruel à la fois. J'ai été bien pris par ce récit mais je reste un peu prudent dans ma notation en attendant la suite car j'aimerais que le scénario gagne un peu en profondeur et en complexité, ou du moins que sa conclusion tienne aussi bien la route que son entame.

05/12/2017 (modifier)