Le Chien de Dieu
Plus qu'un roman graphique il s'agit ici d'une biographie romancée de la vie de Louis Ferdinand Céline, Louis Ferdinand Destouches de son vrai nom et ancien cuirassier à cheval pendant la première guerre mondiale.
Biographies Jean Dufaux
Nous sommes à Meudon en région parisienne ou Céline est au travail dans son pavillon de banlieue. Alors que le soir tombe un orage éclate et par la fenêtre Céline aperçoit un cavalier, Louis Ferdinand Destouches qui semble l'attendre. Céline se souvient: La guerre de 14/18, sa rencontre avec l'amour de sa vie Élisabeth Craig, l'écriture de "Voyage au bout de la nuit", son métier de médecin.et puis il ya Lucette son dernier amour qui donne des cours de danse à l'étage.
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Date de parution | 02 Novembre 2017 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
bonjour, J'ai découvert ce site un peu par hasard et à force de lire commence un peu à m'y faire...un peu la main sur cet album de Céline, après avoir commencé par Les Innocents coupables sujet qui m'était sans doute trop proche. Tout d'abord, que dire sur Céline qui n'ai été dit, ou omis...!!! Lui-même ayant bien souvent déformer ce que les faits ou les mains-courantes judiciaires énonçaient : ainsi ce qu'il dénotait comme une erreur de jeunesse de dénoncer un médecin juif à la police, ne fut un acte irréfléchi comme il l'a dit et écrit lorsqu'on le fait une deuxième fois...Puis n'ayant vu de résultat le fit une deuxième fois tant à la police française et à celle allemande et s'assurant de sa prise en compte auprès de ses cercles d'amis littéraires et d’académiciens notoires tant de la presse parisienne ou de Clermont-Ferrand, et autres... Mais je consens et adhère aux propos lus par ici; il faut lire "Voyage au bout de la nuit", ne serait-ce que parce que son narratif né d'une ponte lente de l'époque et commencée par quelques rares autres; Céline est le Darwin du roman à son époque, et aura écrit ce que Lamarque et d'autres pour des raisons éthiques, de bon ton ou religieuses n'auront osé franchir le pas de porte du politiquement correct...Même si l’œuvre de Darwin ne fut à la hauteur sans Wallace; idem pour Céline. Ma note reste cependant de 3, simplement parce que l'on ne peut se fier aux dire de Céline sur sa vie; pas que sa mémoire lui ai flanché; surtout de cette époque. Tout comme celle de Cousteau et de son frère. Le ton noir et blanc est le bien venu sur un écrivain qui fut un peu Janus pour son persona. Le dessin est souple, fin; ainsi les méandre de la mémoire en général et forcément la sienne. Quand au côté lice; cela convient-il vraiment à son image ? Probablement puisqu'il apparait selon les auteurs et anciens collabo et académiciens qui l'ont côtoyé qu'il apparaissait comme fade et lice en privé, toujours à la recherche d'une sorte de paravent protecteur...Donc probablement que le dessin, une fois que l'on connaît un peu mieux le personnage est celui correspondant. Ensuite il appartiendra à chacun de se faire une opinion, des opinions, tant Céline est complexe et surtout dual...Mais l'Histoire n'est-elle pas duale, et complexe; ce qui est nommée comme les années folles, années de richesses et de prospérités ne sont-elles pas celles des nantis et riches dans leur aliénation de la recherche des émotions/sensations tandis que le peuple était celui de Céline dans "Voyage au bout de la nuit"...!!!??? Cette BD devrait, s'il vous arrive de faire des recherches et des lectures, l'envie de voir plus loin...dans le personnage, ses écrits, et l'histoire afin de voir qu'ainsi Janus le personna de chacun est parfois aussi complexe que celui de l'histoire qui est écrite dans les livres de chaque état par l'encre politique à fin de réunir les gens en une nation plus qu'un peuple depuis les deux guerres mondiales alors qu'elle s'écrit avec le sang rouge des personnes qui la vive...Quand à savoir si "Voyage au bout de la nuit" est une tuerie...Probablement la tuerie de l'homme aliéné à sa machine de production...et tout ce qui va de concerts et consorts. La guerre l'est; une tuerie...!!! Mais c'est probablement aussi descriptif montre l'aliénation de l'homme au modernisme avec ses effets martelés dans la chair et l'âme humaine tout comme le film "Voyage au bout de l'enfer" de Cimino. Et sans "Voyage au bout de la nuit" il n'y aurait pas eu tout de suite, ou pas du tout, tout un tas de romans noirs... Mais dans l'ensemble je suis un peu déçu de l'ensemble de cette BD où j'espérais, égoïstement, en apprendre sur le Docteur Destouche. cordialement
Louis Ferdinand Céline est probablement l'écrivain français le plus controversé de l'histoire, le genre de salaud avec du talent. Personnellement, je n'ai jamais rien lu de Céline et comme les romans ne m’intéressent plus depuis plusieurs années je ne vais sans doute jamais rien lire de lui et voir si c'est vraiment un grand écrivain qui sait très bien écrire tout en étant un gros con d’antisémite. Je ne connais pas du tout la vie de cet auteur en dehors des grands lignes et donc je ne sais pas si le portrait que fait Dufaux de lui est fidèle à la vérité historique. Tout ce que je sais c'est que je me suis vite ennuyé. Je n'ai pas réussi à rentrer dans le récit et à trouver la vie de Céline intéressante. La faute revient en partie à la narration que je trouve lourde. Le dessin est pas mal quoique je le trouve un peu froid. En gros, c'est au final un album qui n'est peut-être pas mauvais, mais personnellement je l'ai lu du début jusqu'à la fin dans une indifférence générale.
S'il est un écrivain publié dans la célèbre Pléiade qui est hautement controversé c'est bien Louis Ferdinand Céline. Certains de ses écrits furent jugés profondément antisémites et il n'est pas sûr qu'aujourd'hui ceux-ci pourraient voir, sinon le jour, du moins une publication. Pour autant Céline est un putain d'écrivain, et oui je ne mâche pas mes mots mais je crois cette sorte d'éloge ne lui aurait pas déplu. Dire que cet homme là a raté le Goncourt, (au profit de Guy Mazeline écrivaillon ou tâcheron de la littérature) dont l'on sait que déjà à cette époque les dés chez les éditeurs étaient pipés. Quelques années plus tard le Goncourt ratera Colette et Apollinaire!! Je ne sais si d'aucuns d'entre vous ont lu Céline mais pour les amoureux de la langue française, de la belle écriture c'est un régal. Ben oui je sais cela n'excuse pas les propos tenus dans "Bagatelle pour un massacre" et "L'école des cadavres" mais diantre quel auteur. En ce qui concerne cette BD c'est avec surprise que l'on retrouve Jean Dufaux au scénario tant le sujet semble éloigné de ses préoccupations ou motivations habituelles. A t'il tout bon ? Rien n'est moins sûr; je dirais que le propos est parfois décousu et relativement superficiel, en effet nous replongeons avec Céline dans ses souvenirs, les choses ne sont pas présentées de façon linéaire et l'on s'y perd un peu. Pour autant cela n'est pas inintéressant puisque cela permet de survoler le gotha de l'avant et pendant la guerre de 39/45. L'on croise Arletty, Michel Simon, etc... Le dessin de Jacques Terpant est essentiellement en bichromie avec des variantes de couleurs selon les époques évoquées, avant la guerre, pendant et l'époque actuelle. L'ensemble possède un ton très amer à l'image de Céline, vieux monsieur aigri et d'une manière générale assez déçu par la comportement du genre humain qu'il a pourtant contribué à soigner. Au final un récit qui ne pousse pas à la gaudriole amis à mon sens nécessaire et qui mérite cette note qui permettra je l’espère à ceux qui n'ont jamais lu un livre de cet auteur d'aller y voir. Sans jeu de mots aucun "Voyage au bout de la nuit" est une tuerie.
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