Ces jours qui disparaissent
2017 : Prix des Libraires de bande dessinée Une course poursuite contre le temps perdu... Que feriez-vous si d'un coup vous vous aperceviez que vous ne vivez plus qu'un jour sur deux ?
Prix des Libraires de Bande Dessinée
C'est ce qui arrive à Lubin Maréchal, un jeune homme d'une vingtaine d'années qui, sans qu'il n'en ait le moindre souvenir, se réveille chaque matin alors qu'un jour entier vient de s'écouler. Il découvre alors que pendant ces absences, une autre personnalité prend possession de son corps. Un autre lui-même avec un caractère bien différent du sien, menant une vie qui n'a rien à voir. Pour organiser cette cohabitation corporelle et temporelle, Lubin se met en tête de communiquer avec son « autre », par caméra interposée Mais petit à petit, l'alter ego prend le dessus et possède le corps de Lubin de plus en plus longtemps, ce dernier s'évaporant progressivement dans le temps... Qui sait combien de jours il lui reste à vivre avant de disparaître totalement ?
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Date de parution | 13 Septembre 2017 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J'ai vraiment adoré cette BD, au point d'y penser longtemps après l'avoir lu, même en m'endormant. Tout d'abord, il est important de préciser qu'il s'agit ici de trouble dissociatif de la personnalité et non de schizophrénie, une confusion courante (le personnage de Lubin lui-même fait cette amalgame avant de rencontrer la thérapeute). Le sujet traité avec une touche de science-fiction, m'a beaucoup plu. J'imagine bien une adaptation en film ! d'ailleurs, ça m'a beaucoup fait penser à l'un de mes films préférés, 'Click', surtout vers la fin. J'ai bien aimé le style de dessin. Le fameux pot de peinture qui simplifie la colorisation est bien utilisé même si je ne suis pas fan de cette technique, cela dit le travail d'ombrage est plus détaillé que dans d'autres BD similaires. La lecture est fluide, rapide et agréable. Je ne me suis pas ennuyé du tout. Bien que j'aurais préféré une autre conclusion, j'ai été surpris par cette fin inattendue que j'ai finalement appréciée, car l'auteur nous emmène là où on ne s'attend pas, loin d'un happy end classique. Par contre, j'ai été un peu déçu de ne pas voir une journée du point de vue de "l'autre", mais ça apporte une certaine originalité à la narration, donc pourquoi pas. Je m'étais aussi beaucoup attaché à Tamara, ressentant souvent des pincements au cœur lors des séparations.C'était un personnage que j'aurais voulu voir d'avantage dans la lutte pour soutenir Lubin1. Bref, l'histoire m'a touché, c'est une très belle BD avec un scénario original, ce genre de lecture ça fait plaisir !
Voici une BD intrigante avec un concept original : des jours entiers s’effacent de la vie du protagoniste, Lubin au profit d'une autre personnalité qui prend possession de son corps. L’intrigue est bien installée par Timothé Le Boucher, avec un décor et des personnages qui prennent leur temps pour se dévoiler. Je vois que certains ont déjà vu le concept dans des scénarios de films ou de séries mais étant peu consommateur de ces deux derniers, c'était une première pour moi. Le dessin, dans un style de ligne claire moderne, a un côté assez froid. C'est surtout la colorisation à l’ordinateur qui de mon point de vue manque de chaleur et de caractère. Le style est propre, mais peut-être un peu trop, ce qui le rend parfois fade, un peu comme le traitement de l'idée. L’idée de base, cependant, est captivante. Ce double qui occupe le corps du héros un jour sur deux, puis davantage. Cette alternance entre surprise, résignation et désir de combattre est bien amenée. La question de la schizophrénie plane, et l’auteur explore des idées intéressantes : peut-on vivre de plusieurs façons, en fonction des moments et des proches présents ? Comment gérer une vie en pointillés, garder des relations lorsqu’on ne sait pas quand on reviendra “à soi” ? Le récit, bien qu’intrigant, laisse un goût d’inachevé. J'ai refermé l’album content de l’avoir lu, mais avec une certaine ambivalence. L’exploitation de cette bonne idée de scénario manque parfois de profondeur. Les promesses du quatrième de couverture d’un questionnement fort sur l’identité et la dualité de l’être sont plus un effet d’annonce qu’une réelle intention. Le personnage du second Lubin est un point de frustration. Présenté comme le méchant, manipulateur, il semble pourtant faire moins de crasses que le premier Lubin, qui agit souvent de manière colérique et immature. Le second Lubin reste proche de la famille et des amis, tentant de mettre de l’ordre. Un parti-pris qui dessert le ressenti après lecture. Un deuxième tome du point de vue de ce second Lubin permettrait par exemple de remettre en perspective l’histoire. Au final, c'est une lecture intéressante, sur un concept de scénario qui ne l'est pas moins, mais avec des platitudes et un manque de profondeur. Les 200 pages fournies en cases montrent un auteur qui ne lésine pas sur les moyens, utilisant intelligemment les silences, mais qui aurait gagné à se lâcher davantage pour vraiment marquer les esprits.
Quelle belle lecture ! Je suis resté scotché à la série de Timothé le Boucher grâce à un scénario que j'ai trouvé d'une rare intelligence. Pourtant l'accroche n'est pas vraiment extraordinaire. En effet le graphisme ne m'a pas saisi d'émotion et le thème de la double personnalité est assez visité depuis des lustres comme le montre le personnage de Smeagol/Gollum chez Tolkien. Mais voila, la mécanique progressive que met en place l'auteur a eu le don de m'emprisonner dans ses filets. Le Boucher construit son récit avec beaucoup de finesse en installant une progression qui accentue le sentiment dramatique de la perte de contrôle de Lubin sur son existence. Le paradoxe est que plus Lubin2 gagne en jours, moins il est présent à l'image mais plus son ombre gagne en puissance. La force du récit est de nous faire réfléchir pour aller au-delà des apparences. En effet plus le récit avance et plus notre empathie et notre sentiment d'injustice vis à vis de Lubin1 grandit jusqu'à une remise en cause totale de nos certitudes dans la scène clé du psychiatre. Le final ne donne pas la clé mais saisit d'émotion sur plusieurs interprétations possibles. Le Boucher parsème son récit d'éléments sociétaux contemporains comme les couples homosexuels ou les couples mixtes ainsi qu'une allusion aux genres à travers une femme à barbe assez curieuse. Ces digressions sont assez marginales dans l'idée directrice ou la construction du récit. Personnellement je privilégie les scénarii originaux et bien construits de bout en bout à un visuel abouti mais vide de sens. Je me suis régalé avec les propositions de l'auteur. C'est graphiquement maîtrisé mais sans grande originalité cette fois. Une lecture intelligente qui m'a vraiment séduit. Un 4 que j'aurais poussé avec un graphisme plus sexy.
Je me suis enfin procuré ce livre de ma 'whislist', présent dans celle-ci grâce à tous les avis élogieux sur ce titre. J'ai vraiment apprécié cette histoire très originale, dont je n'avais jamais lu semblable auparavant. L'auteur a réussi à me transmettre les émotions des personnages, qui eux-mêmes ont réussi à m'émouvoir... et cette fin tellement magnifique mais tellement frustrante en même temps... Le style graphique ne m'a pas transcendé, mais son point fort est que le dessin est précis, le découpage réussi, en somme, une très bonne technique. Comme quoi, même avec un dessin en deçà, on peut créer une oeuvre fabuleuse et addictive à lire, grâce à une bonne technique qui illustre parfaitement ce scénario original. Il me reste plus qu'à faire un saut périlleux vers son dernier titre, 47 Cordes...
Timothé a touché ma fibre Lehanesque avec ce récit qui va brouiller les pistes du lecteurs et nous laissera une interprétation libre dans sa conclusion. J'adore ce genre de récit, et Timothé qui n'avait pas 30 ans au moment de l'écrire, nous montre une maitrise et une minutie à toute épreuve pour sa seconde BD de sa jeune et prometteuse carrière. Et oui la France a encore des incroyables talents. Pourtant j'étais assez septique au départ, car dans le style graphique je retrouve du Culbard notamment dans le choix des couleurs et ces lignes claires, dont le comics Everything m'avait laissé un goût fadesque malgré les louanges qu'il a obtennu. Et bien avec Ces jours qui disparaissent nous avons là entre le main une oeuvre d'un tout autre niveau. Je fut d'autant plus convaincu que grace à mes conseils avisés, j'ai pu convaincre une collègue de se le procurer à un prix tout a fait descent dans un Gibert, et son retour me n'a pas laissé sans surprise. Elle l'a lu le soir même d'une traite, et l'a occupé le temps d'une nuit blanche à refaire le récit et se poser des questions métaphysique sur sa propre existance et sur la vie de proche atteint de bipolarisme. Alors si je n'ai pas était atteint d'une manière aussi intense par le récit, et bien qu'ayant adopté une approche rationnelle, cela ne signifie par pour autant que je n'ai pris un grand plaisir à lire cette oeuvre qui mérite sa place dans toute bibliotheque de BDphile au sens large. On est tout proche du Panthéon pour ma part, et je le classe parmis les classiques de la BD contemporaine.
Plonger dans les pages de "Ces Jours qui Disparaissent" de Timothé Le Boucher a été une expérience de lecture tout simplement captivante. Dès les premiers instants, j'ai été happé par cette histoire intrigante qui explore la fragilité de la mémoire et les profondeurs de l'identité. L'histoire de Lubin Maréchal, cet homme qui se réveille chaque matin en ayant oublié les événements de la journée précédente, m'a immédiatement interpellé. Le concept de perdre la trace de sa propre vie est terrifiant, mais c'est à travers cette prémisse que l'auteur réussit à tisser une trame complexe, mêlant suspense, mystère et réflexions profondes. La narration de Timothé Le Boucher est remarquablement maîtrisée. Les transitions fluides entre les différents moments temporels confèrent une dynamique unique à l'histoire. J'ai été impressionné par la manière dont l'auteur parvient à créer une tension constante tout en offrant des moments d'introspection profonde. Chaque page tournée était une révélation, un pas de plus vers la compréhension de l'univers énigmatique de Lubin. Cette BD soulève des questions profondes sur la nature de l'identité et de la réalité. La quête de Lubin pour reconstruire sa vie m'a fait réfléchir sur la manière dont nous nous définissons à travers nos souvenirs et nos expériences. L'histoire explore également la fragilité de la mémoire et la manière dont elle peut être influencée et altérée.
C'est le genre de Bd qui ne m'interpelle pas, qui ne me passionne pas et qui me laisse totalement perplexe. Le plus étonnant, c'est que ça a l'air de plaire à pas mal de gens, et je sens que ça va rentrer dans les Bd surcotées que tout le monde trouve géniale et extraordinaire, mais comme je suis souvent à contre-courant sur le site, je ne m'affole pas outre-mesure. En tous cas, c'est le genre de truc qui me laisse froid, je n'ai rien trouvé qui pouvait m'intéresser là-dedans, et pour moi c'est pas la Bd de génie qui m'a transporté, loin de là. Le dessin n'est pas vilain, mais il n'est pas dans mes préférences. Le propos oscille entre le récit fantastique et le thriller psychologique, en posant des sujets de réflexion sur le temps qui passe, la complexité de l'esprit humain, l'identité, bref cette histoire de partage de corps est bien trop extravagante pour moi, j'accroche pas du tout.
Le Patient m'a rendu curieux sur le travail de Timothé Le Boucher, alors j'attaque le livre qui a fait de lui sa réputation. Lubin Maréchal est contraint de vivre 1 jour sur 2, il doit continuer à vivre avec son alter ego qu'il ne peut jamais rencontrer autrement que par message interposé. Je bonifie à "Franchement bien" d'abord parce-que le scénario est bien plus original que Le Patient. L'intrigue évolue lentement, ce qui me plaît ici, et la montée en tension s'alimente en continu. Je n'ai cette fois pas trouvé le genre de scènes à suspense un peu "fake" comme on en trouve en général dans les thriller (ça a tendance à m'irriter ces trucs-là). Le dernier tiers du bouquin arrive à prendre un virage réussi et, malgré le passage vers une sorte de science-fiction, le scénario réaliste reste bien en place. On en oublierait presque que ce récit est tout à fait surréaliste! Enfin, un petit mot sur l'épilogue, que j'ai trouvé très émouvant, chez moi ça a marché. Est-ce que je vais commencer à dire franchement que le dessin me plaît ? Pas loin, mais pas encore. C'est très agréable et la colorisation apporte beaucoup d'esthétisme. La comparaison avec Bastien Vivès se tient, à la différence que c'est beaucoup plus impersonnel. Je compare un peu ce style de dessin avec les films à effets spéciaux, comme Bilbo le Hobbit vs. Le Seigneur des Anneaux: c'est bien fait, mais il n'y a pas de rendu sur le travail manuel. Moi ça m'embête. Une affaire de goûts, mais je reconnais que le graphisme augmente encore dans mon estime. Il y a de la répétition, mais le "quotidien" de Lubin (comment peut-on appeler ça autrement lorsque l'on vit un jour sur deux?) n'en reste pas moins intéressant. Et surtout, l'aggravation de sa situation offre des variations du comportement intéressantes, que cela soit chez lui ou chez ses proches. La temporalité est essentielle, et à titre personnelle c'est un sujet que je trouve passionnant. L'espace-temps du récit est super bien exploité pour ouvrir de nombreux thèmes: la puissance et la pérennité de notre relation sociale, la vitesse à laquelle notre société risque d'évoluer et notre capacité à suivre le mouvement ou, à l'inverse, notre difficulté pour tourner le dos au passé. L'aspect psychologique est très bien construit. Assuré de ne pas relire Le Patient après avoir lu cette BD, il m'arrivera de revenir sur celle-ci un jour. Et que ce jour apparaisse! Je vous conseille de lire directement cette création de Timothé Le Boucher, afin de se baser sur LA référence et se rendre compte jusqu'où il est capable de construire un scénario original.
« Ces jours qui disparaissent » est l'album qui a révélé TLB et on comprend facilement pourquoi après l'avoir lu. Dès les premières pages, le lecteur est happé par l’intrigue qui voit un jeune danseur, Lubin, confronté à des amnésies récurrentes suite à une chute lors d’une répétition. Cette histoire au départ assez ordinaire basculera rapidement vers le fantastique dès lors que Lubin se rendra compte qu’un double essaie de prendre sa place pendant son sommeil. Qui plus est, ses périodes amnésiques ne cesseront de s’amplifier avec le temps, ce qui aura des conséquences dévastatrices sur son quotidien. On ne peut en dire plus au risque de « divulgâcher » mais force est de reconnaître que Timothé Le Boucher a produit là un scénario irréprochable, où le suspense va croissant jusqu’à la fin, plongeant le lecteur dans un malaise qui pourrait même s’apparenter à de la terreur, terreur qui ne reste que psychologique car ici il n’est pas question de monstres hideux sortis tout droit de l’enfer ! Et si l’auteur suscite en nous de telles réactions, c’est parce qu’il aborde ici des thèmes qui, sous cet enrobage fantastique, font vaciller nos certitudes quant à notre identité profonde. La question du double est bien sûr dominante, un thème angoissant souvent repris par la littérature fantastique et la pop-culture, on pense notamment au célèbre « Docteur Jekyll et Mister Hyde » de R.L. Stevenson ou encore au « Portrait de Dorian Gray » d’Oscar Wilde. Mais d’autres sujets passionnants apparaissent en filigrane tout au long du récit, tels que l’amour (qu’est-ce qui fait qu’on est aimé par notre conjoint ?), l’amitié (à l’épreuve des années…), la vieillesse et la tragique fuite du temps (une notion que les moins de 40 ans ne sauraient appréhender aisément…)... Timothé Le Boucher n’apporte pas forcément de réponses mais fait preuve d’une certaine finesse dans son approche. A ce titre, on peut ressentir une certaine frustration, car si le double de Lubin apparaît au début (la scène de la vidéo), on ne saura rien de sa réelle existence (que fait-il vraiment lorsque sa « proie » dort ?). Peut-être l’auteur a-t-il délibérément maintenu cette part de mystère pour laisser à chacun le soin d’imaginer sa propre version, et après tout, c’est bien Lubin le personnage central de l’histoire… Cette finesse dans l’approche de l’auteur se répercute dans sa ligne claire gracile aux accents manga. Certes, il n’y a rien de particulièrement innovant dans le style, et Le Boucher privilégie à l’évidence simplicité et lisibilité, mais il émane de son dessin une délicatesse qui lui est propre et charmera ceux qui sauront la percevoir. La mise en page et et la couleur sont à l’avenant, et on ne pourra qu’apprécier cette disposition de l’artiste à éviter le tape-à-l’œil et l’esbroufe. « Ces jours qui disparaissent » s’impose comme une œuvre incontournable, incontestablement la plus emblématique de Timothé Le Boucher à ce jour. Même si ses productions postérieures ne l’égalent pas en qualité, elles exercent toutes une certaine fascination, le plaçant dans la catégorie des auteurs qui comptent dans le neuvième art.
Malgré un graphisme qui ne m'attirait vraiment pas, j'ai adoré cet album. Un jour le personnage central, Lubin, développe une deuxième personnalité, qui prend sa place un jour sur deux avec une régularité de métronome. Ceci étant posé, si vous pensez que c'est la recherche de la cause de cette "affection" ou d'une solution médicale ou psychologique qui sera le sujet de cette histoire, alors vous faites fausse route. Lubin, un peu passif, accepte en effet de subir cette situation comme s'il n'y avait pas de solution, et c'est la cohabitation de ces deux personnalités et les problématiques qu'elle pose - organisation quotidienne, vie amicale, travail, famille, petites amies, etc. - qui occuperont une assez large première partie. Mais bientôt cette coexistence devient difficile, et le deuxième Lubin prend le pas sur l'original, et ce d'une manière croissante. Le jour sur deux d'existence devient un jour sur trois, quatre, cinq, et la vie du Lubin d'origine se réduit à peau de chagrin, et nous avons là la deuxième partie du récit. On pensera inévitablement à L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde, mais ici, même s'il y a de la tension, on n'est absolument pas dans le même registre. Cette deuxième partie occupera tout le reste de la vie de Lubin. Le récit prend ici des allures de voyage dans le temps, puisque selon son point de vue le Lubin original revient en faisant des sauts dans le temps de plus en plus espacés. Du coup le monde change, ses relations vieillissent, le deuxième Lubin vit sa vie, et c'est l'original qui est devenu l'intrus, anomalie qu'il faut éliminer. Et la fin, que dire de la fin ? Ahlala, qu'elle est bien trouvée et mise en scène, cette fin ! Belle et sombre, désespérément belle, atrocement sombre... Une excellente surprise, donc que cette histoire qui mêle des thématiques diverses, et qui parvient - très bonne idée - à nous faire voyager dans le temps sous couvert de schizophrénie.
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