La Nuit du Misothrope
Tous les ans, dans la nuit du 4 au 5 août, un habitant du quartier disparait. La bienveillante Josepha est certaine de savoir qui est le coupable. Elle est loin d’avoir tout deviné.
Atrabile La BD au féminin Les petits éditeurs indépendants Séries avec un unique avis
A l’approche du 4 août, Josepha s’inquiète. Car chaque année depuis 4 ans, des personnes de son quartier disparaissent mystérieusement dans la nuit du 4 au 5 août. Cette gentille dame devrait pourtant se réjouir car elle vend des journaux dans un kiosque d’une grande ville américaine du type Harlem. Or le meurtre ou les histoires sordides font vendre ! Mais Josepha est une vraie gentille : lorsqu’elle n’est pas derrière son comptoir, elle voue sa vie à servir ses voisins. Elle est à chaque instant attentive à l’équilibre de chacun, et par extension de son quartier. Et elle avait remarqué que ces individualités disparues avaient toutes un point commun : leur relative discrétion. Qui, à part le proche famille et elle, s’étaient réellement souciés de leur absence ? Il y eut d’abord Albert, le fils de la libraire, un peu simplet mais bon dessinateur. Puis Jonas, un bon à rien qui attendait sur un banc que le temps passe. Puis Rachel, une mère de deux garçons terriblement discrète, car elle craignait toujours de sortir en dehors de chez elle. Et enfin, l’année dernière, ce fut le vieux Louis, un mélancolique et dépressif de naissance. Et bien loin de la mentalité de ses contemporains, qui ont tendance à oublier ces disparus de la rue, Josepha fait l’effort de se souvenir de chacun et d’aider leurs proches…
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 08 Mars 2017 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
La nuit du misothrope ne m’a absolument pas convaincu. Je sais ce qu’est un misanthrope mais je ne connais pas la signification de ce mot-là. Je suppose qu’il ne s’agit pas d’une erreur d’orthographe mais une figure de style assez subtile. A vrai dire, je ne suis pas entré dans ce récit qui aurait pu être captivant s’agissant de la disparition de personnes à une date anniversaire précise dans le cadre d’un quartier de ville. Il faut dire que la narration est omniprésente et qu’elle est plutôt assez bavarde. C’est écrit en bon français avec une maîtrise absolue de notre langue. Cependant, que c’est ennuyeux à mourir ! A vrai dire, je pense sincèrement que ce n’est pas parce que je n’ai pas aimé une œuvre qu’elle est forcément sujette à caution. A mon stade, soit j’aime, soit j’aime pas mais il y a également les bds qui se laissent lire. Par contre, en l’occurrence on a envie de fermer la page dès les trois premières pages de lecture. Après, c’est une lente agonie pour s’obliger à aller jusqu’au bout. J’ai l’impression qu’il manque l’essentiel à savoir les trucs pour captiver son public comme savait par exemple le faire un réalisateur comme Hitchcock au cinéma ou encore Christophe Bec ou Van Hamme pour rester dans la bande dessinée. Le dessin est très dénué mais il passe encore pour un style socio- intimiste. Cela ressemble d'ailleurs un peu à du Will Eisner: autant dire que j'aime bien ce graphisme. C'est juste un peu dommage pour le reste...
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site