Jacques Cartier - À la poursuite d'Hochelaga
Album portant sur le deuxième et le troisième voyage de Cartier au Canada.
1454 - 1643 : Du début de la Renaissance à Louis XIII Auteurs canadiens Québec
En 1535, Jacques Cartier arrive pour la deuxième fois dans le golfe du Saint-Laurent. S’il veut conquérir ces nouveaux territoires pour le compte du roi de France, il sait que cela devra se faire avec le concours des tribus indiennes locales. C’est pourquoi il renforce ses relations avec le chef Donacona qu’il avait déjà rencontré lors de sa première expédition et qui le suivra plus tard en France. En fréquentant les Iroquois, Cartier découvre qu’en plus d’une nature florissante, ces terres abritent un peuple sédentaire et bien plus évolué qu’il ne l’imaginait... Jacques Cartier est le premier explorateur européen à avoir noué un véritable dialogue avec les Indiens du Canada et à avoir consigné en détail leurs coutumes. Ce nouvel album de la collection de la collection Explora décrit ses deux dernières expéditions qui, malgré une conclusion houleuse, ont posé les bases du colonialisme français dans le Nouveau Monde, fondé sur l’échange et le partage avec les ethnies locales. Texte: L'éditeur
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Date de parution | 11 Octobre 2017 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J'ai déja lu d'autres albums de cette collection qui dans l'ensemble m'ont donné satisfaction. Jacques Cartier a été perçu par les historiens comme un explorateur humaniste ; en effet, il n'appréhendait pas ces découvertes de territoires comme un accaparement forcé et violent, mais comme un échange, un dialogue respectueux, une cohabitation cordiale, au contraire des Britanniques qui dans les mêmes époques prenaient possession d'un territoire par la force et se comportaient en terrain conquis, souvent de façon brutale, il n'est pas étonnant que les autochtones se révoltaient contre eux et se ralliaient ensuite aux Français. Jacques Cartier respectait ces populations amérindiennes, il y avait certes un désir d'appropriation mais c'était dénué de sens belliqueux, privilégiant le dialogue et la cordialité plutôt que l'arrogance et le mépris. Cet album s'attache moins à Cartier qu'aux relations entretenues avec ces peuples, il y a quelques tensions entre Français et Indiens mais le respect demeure. Le scénario parvient à démontrer tout ça alors que la figure de Cartier est très méconnue, on a que peu d'informations sur lui, il existe peu de monographies sur lui, la documentation des auteurs est donc louable ou alors ils ont romancé, ce qui est fort possible, mais les descriptions sont plausibles d'après ce que l'on sait sur cette exploration du Canada. Faut dire que la découverte du Canada par Jacques Cartier en 1534 n'a suscité qu'un intérêt très relatif en France, Cartier était revenu avec peu de richesses, et François Ier était plus préoccupé par les guerres italiennes et par sa rivalité avec Charles Quint. Ce n'est que 60 ans plus tard que Samuel de Champlain fondera la colonie qui deviendra Quebec. Cet album se révèle édifiant et instructif, ce qui m'a dérangé, c'est plutôt le dessin qui dans l'ensemble est correct, mais je l'ai trouvé souvent peu appliqué, et les visages assez géométriques surprennent un peu.
Tiens, j'avais lu cet album il y a quelque temps, mais ne l'avais pas avisé. Il faut dire que je n'avais pas vraiment accroché. Le sujet de départ pouvait m'intéresser, mais c'est le traitement qui ne m'a pas convaincu. Comme Gaston, je n'avais pas accroché au dessin (des visages un peu trop "anguleux" à mon goût). Et je n'avais pas non plus été emballé par l'histoire elle-même. Comme si c'était traité de manière trop impersonnelle, nonchalante. Il manque un je ne sais quoi pour faire entrer le lecteur dans cette aventure, cette rencontre aux conséquences importantes des deux côtés de l'atlantique. Quelques passages permettent toutefois de montrer la tensions qui régnait avec les Amérindiens, mais aussi entre Européens. La personnalité de Cartier, pourtant au cœur de l'album, est montrée de manière trop pâlichonne, trop lisse. De fait, comme nous ne savons pas grand chose de la vraie personnalité de Jacques Cartier, Filippi a dû en grande partie "improviser", insistant sur le caractère modéré et curieux d'un Cartier "humaniste", par opposition à la plupart de ses compagnons. Pourquoi pas ? Mais je reste tout de même sur ma faim. Le dossier en fin d'album n'est pas inintéressant. Note réelle 2,5/5.
Tiens, je ne connaissais pas cette collection. Bien que je connaisse très bien l'histoire de Jacques Cartier, j'étais tout de même curieux de voir comment son histoire était traitée dans cette bande dessinée. Un bon point, c'est qu'on ne parle que d'une partie de sa vie (son deuxième et son troisième voyage au Canada) et du coup on n'a pas droit à une biographie qui essayerait d'expliquer et de montrer trop de choses en 44 pages seulement (en plus cet album fait plus que 44 pages !). Malheureusement la vie de Cartier n'est pas montrée de manière intéressante, notamment à cause du dessin que je n'ai pas du tout aimé. Et puis il y aussi le parti pris de montrer Cartier comme un humaniste alors que pour moi c'est un personnage historique plus ambigu qui a certes réussi à nouer des contacts avec des amérindiens et qui essayait de comprendre leur mode de vie, mais qui faisait aussi des trucs comme les kidnapper pour les ramener en France juste pour avoir des preuves à montrer au roi de France. Au final, comme souvent avec ce genre de BD je trouve le texte bonus sur Cartier plus intéressant que la BD elle-même.
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