La Contorsionniste
Harold, un ancien du Vietnam, a une vie heureuse à New York. Il est marié depuis 18 ans avec une femme charmante, spirituelle et follement amoureuse de lui…Côté travail…c’est un scénariste de renom… Mais son rêve le plus fort est d'avoir son nom dans la liste des auteurs ayant obtenus le prix Pulitzer. Exaspérée par l’obsession de son mari, sa femme lui propose de partir seul en Angleterre pour se consacrer à l'écriture du roman de sa vie.
Eric Warnauts et Guy Raives Les années (A SUIVRE) Londres
A Londres, Harold fait la connaissance d'une jeune serveuse vietnamienne qui le fait complètement craquer en l'entraînant dans les chemins troubles du désir, et qui lui raconte le « roman » de sa vie. C'est elle la contorsionniste, non pas par son corps, mais par sa façon d’être. Elle est agile, troublante et changeante . Elle plie aux événements et aux rencontres mais ne rompt jamais….Harold rêve et ….
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Janvier 1998 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
En général, je n'ai aucun intérêt pour ce genre de récit intimiste, ça ne me touche pas, et ici pas manqué, cette relation complexe sur les troubles du désir est restée pour moi sans trop de consistance, il y a comme une fadeur, du creux, une sorte de banalité, bref j'ai ressenti de l'indifférence à l'égard de ces personnages qui pourtant cachent sans doute une certaine richesse. Mais les flashbacks avec le Vietnam et sa relation avec Harold sont sans grand intérêt et ralentissent la progression, empêchant le développement de l'intrigue principale, même si en même temps, ce passé est lié au présent de Harold. J'aurais préféré la description d'une relation pure et fulgurante sans qu'elle soit coupée par ces séquences, et sans tous ces atermoiements. En l'état, je me fous totalement de ces 2 personnages et de ce qu'ils peuvent faire ensemble ; je trouve ça creux, vide, ennuyeux, sans émotion, sans signification réelle, bref ça ne m'intéresse pas. Reste le dessin : j'apprécie en général le dessin du tandem d'auteurs, mais ici il est d'une belle pureté, je crois que Warnauts & Raives n'ont jamais eu un trait aussi précis et si beau ; précis dans des détails de décors, joli dans les visages, l'ensemble formant de très belles images dans de grandes cases très larges et donnant en même temps une vue intéressante d'un Londres urbain moderne. Pour moi, c'est le seul point positif de cette Bd qui lui vaut d'ailleurs ses 2 étoiles...
« La Contorsionniste » est le quatrième album du tandem Eric Warnauts et Guy Raives que je lis. C’est aussi la bd que je préfère le moins parmi celles réalisées par ce duo (du moins, sur ce que je connais de ce duo). Le personnage principal de « La Contorsionniste » se prénomme Harold. C’est un quinquagénaire new-yorkais, marié, père de famille et scénariste à succès. Harold est aussi un ancien GI du Vietnam. Pour retrouver l’inspiration, avec l’accord de sa femme, Harold se rend à Londres. Dans cette ville, le scénariste va rencontrer une jeune serveuse vietnamienne. Cette femme va lui rappeler de douloureux souvenirs et le replonger dans le désir… J’ai eu deux gros problèmes avec cette bd, c’est que je n’ai aucune émotion en la lisant et que la relation entre Harold et la serveuse vietnamienne ne m’est pas apparu convaincante. Les souvenirs qu’a vécus Harold pendant la guerre du Vietnam ne m’ont pas procuré de sueurs froides et cet épisode de la vie de ce scénariste m’a semblé plus anecdotique que touchante. Je ne vois pas non plus ce que vient faire Harold à Londres. Bref, il y a beaucoup de choses qui m’ont échappées dans cette histoire et qui m’ont fait douter de l’intérêt de publier ce genre de récit. Reste que j’aime le dessin de Guy Raives et sa mise en couleurs. Je ne reviendrais pas sur le coup de patte de cet auteur, j’en ai parlé suffisamment sur ses autres œuvres pour que j’en remette une louche ! Donc, j’apprécie son dessin ! Au final, je suis ressorti un peu déçu de la lecture de « La Contorsionniste ». Je ne comprends pas trop l’intérêt de nous raconter cette histoire –à mon avis- peu convaincante. Seul, le dessin de Guy Raives m’a fait accrocher à ce récit, c’est la seule chose positive que je retiens de cette bd.
J’ai rien compris. Ou alors, j’ai compris mais l’intrigue est extrêmement tordue pour un si désuet résultat (tout ça pour ça ?). C’est vraiment le sentiment que j’éprouve à la fin de cet élégant album. La fin me laisse perplexe (c’est le moins que je puisse écrire). Déjà, le début m’avait laissé une sensation étrange (on commence à la page 9 !), avant que je comprenne que le petit livret est en fait le réel commencement de l’album. Comme un con, je l’avais pris pour un supplément gratuit. Ne commettez donc pas la même erreur et commencez par là votre lecture. L’histoire n’est pas désagréable, mais manque de dynamisme. Cette passion d’un écrivain en panne d’idée pour une jeune asiatique ambiguë, alimentée par un drame vécu par ledit écrivain est peu crédible, voire ennuyeuse. La galerie de personnages n’est pas des plus intéressantes et, comme je l’ai déjà dit, la fin me laisse extrêmement perplexe. Le trait est élégant et les personnages féminins sont plaisants au regard. Les décors sont très beaux, mais les visages sont figés. Le manque de dynamisme se ressent également à ce niveau, et m’a plongé dans une lecture plus contemplative qu’active. Elégante, mais trop tordue pour moi, cette contorsionniste (logique, me direz-vous).
La lecture de cette bd n'est pas du tout déplaisante au regard de jolies femmes qui peuplent ce récit. Les images s'enchaînent assez rapidement à la manière d'un film de cinéma. Il y a beaucoup de plan contemplatif pour installer le décor. Mais il s'agit d'un graphisme réaliste d'une grande beauté. L'histoire est celle d'un écrivain en panne d'inspiration qui va s'exiler à Londres grâce au concours de sa bien aimée épouse. Il va faire une troublante rencontre qui lui rappellera son douloureux passé durant la guerre du Viêt-Nam. Tomber amoureux de la personne qu'il ne faut pas. On sait d'avance comment se termine ce genre d'histoire... Le problème de ce récit est que j'ai du mal à croire qu'une telle rencontre soit possible entre une véritable contorsionniste de Soho et un new-yorkais de la cinquantaine happé par ses fantasmes. Mais pourquoi pas après tout? Cela reste malgré tout un peu froid. Il est intéressant de réaliser que ce fameux roman va s'écrire au fil des expériences vécues par cet homme obstiné qui retournera finalement sur ses pas.
Un peu d'exotisme, de la sensualité trouble, des sentiments complexes, voilà un album dans la droite lignée des autres oeuvres de Warnauts et Raives. Pourtant, je n'ai pas tellement accroché. Le dessin est toujours très bon, même si les couleurs sont un peu ternes, décors occidentaux et citadins obligent. C'est plus l'histoire qui ne m'a pas tellement charmé. J'ai eu du mal à m'attacher à ce héros écrivain et à ses difficultés sentimentales et son manque d'inspiration. L'histoire qu'il vit avec cette Vietnamienne m'a un peu échappé, n'en saisissant pas tellement l'émotion ni l'intérêt. Ca n'en reste pas moins une belle BD, plutôt bien racontée et plaisante, mais pas un indispensable de cette association d'auteurs.
L’inséparable tandem belge nous propose ici un one-shot original et raffiné. L’intrigue est lente mais tortueuse, ils ont pris soin de donner à leurs personnages une aura suffisante que pour tenir le lecteur en haleine de bout en bout. Vis-à-vis du dessin de Warnauts, j’ai toujours le même problème : je n’aime pas beaucoup ses couleurs et le côté figé, presque photographique de son dessin. J’ai constamment l’impression d’avoir à faire à du cinéma sur papier. Au point de me demander, justement, s’il n’aurait pas mieux fallu en faire un bon film, plutôt qu’une bd un peu rigide. D’autant que le climat très psychologique de l’intrigue aurait sans doute eu plus d’impact au cinéma. Mais au-delà de ça, si vous n’êtes pas bloqué comme moi par le dessin de Warnauts, y’a pas de raison de vous priver de cette bonne histoire.
Encore une série des « Warnauts et Raives ». Ils nous embarquent de New York à Londres dans les pas d'un homme hanté par la cinquantaine et dont le regard s'attarde un peu trop sur les jeunes femmes. La réalité se mêle au roman en gestation, les histoires se croisent et les fantasmes sont de mise . Un scénario très fort et original avec toujours les dessins somptueux de Raives. Le moins bon du couple Warnauts/Raives , mais quand même très bon.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site