Giant Days
Will Eisner Award 2019 : Best Continuing Series Trois colocataires, devenues amies, goûtent à l'univers de la faculté, fait d'amourettes, de maladies et de problèmes existentiels.
Les petits éditeurs indépendants Will Eisner Awards
Depuis qu'elles sont à la fac et colocataires, Daisy, Esther et Susan sont inséparables. De caractère assez différent, la première est naïve et ne connaît rien du monde, la seconde a un look gothique et la dernière est d'un réalisme épatant. Alors qu'elles se rendent toutes les trois en cours, Esther prend un pari avec Susan et annonce qu'elle va éviter de créer un drame pendant une semaine, chose difficile pour la jeune femme. Elles croisent ensuite un de leurs amis, Ed Gemmel, mais celui-ci est en compagnie d'un certain McGraw. Ce dernier a l'air de connaître Susan et la salue. La jeune femme est quelque peu déstabilisée et rentre à leur appartement. Discutant brièvement, Esther se rend à la salle de sport et Daisy rentre aussi. Après avoir broyée de noir pendant un moment, Susan sort de sa chambre et aperçoit Daisy sur l'ordinateur et qui lui hurle de ne pas regarder ce qu'elle fait. Justement, que peut-elle bien faire ?
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Date de parution | 08 Juin 2017 |
Statut histoire | Série terminée (Réédité en double albums) 7 tomes parus |
Les avis
Okay, je retrousse mes manches, je vais essayer d'augmenter la note de cette série qui le mérite. Giant Days, c'est une série tranche de vie autour de trois jeunes adultes en pleines années fac qui se démarque avant tout par la forme de sa narration. Autant le dire tout de suite, même si le fond est assez souvent sérieux (bons nombres de sujets de sociétés sont abordés) la forme elle est on ne peux plus loufoque. A grands coups de longues tirades mélodramatiques et de punchlines pince-sans-rire, les trois jeunes femmes et leurs entourages tentent de refaire le monde, de se chercher, de grandir tout simplement. C'est principalement un humour que j'appellerais verbeux : il repose justement sur le fait de produire des phrases absurdement longues et/ou complexes, des métaphores alambiquées et des réparties cinglantes. Pour en avoir souvent parlé avec des gens, je constate que cet humour est loin d'être universel, mais quand, comme moi, on sait l'apprécier, cette série fait mouche. On ne pourrait pas aborder l'humour de cette série sans rappeler qu'elle est d'origine britannique et que les amateur-ice-s de blagues à froids ne seront pas non plus dépaysé-e-s. Comme dit plus haut, c'est avant tout un récit autour de jeunes adultes, des individus se trouvant à cet âge presque ingrat où l'on n'est plus vraiment jeune mais où l'on ne se sent pas encore vraiment adulte pour autant. Les personnages grandissent, évoluent, se cherchent et on s'attache facilement à tout ce beau monde. Tiens, d'ailleurs, on ne les a pas encore présenté-e-s ! Il y a d'abord Esther, la gothique drama queen et férue de beaux garçons, puis Daisy, la gentille fille naïve et sérieuse, et enfin Susan, l'intellectuelle n'hésitant pas à relever ses manches et rentrer dans le lard. Autour de nos trois héroïnes, on retrouve toute une flopée de personnages secondaires. Deux d'entre eux pourraient même facilement être considérés comme des personnages principaux à par entière : j'ai nommé Ed, le garçon éperdument amoureux d'Esther et extrêmement malchanceux, et McGraw, véritable machine humaine à la moustache constamment impeccable. Les dessins de Max Sarin et Lisa Treiman sont tous deux très jolis. J'ai une préférence pour le style de Lisa Treiman (artiste que j'aimerais beaucoup voir dans d'autres projets), mais j'avoue que, lorsque l'on me dit "Giant Days", ce sont tout de même les dessins de Max Sarin que j'imagine (sans aucun doute car ce sont eux qui illustrent le plus d'albums de cette série). Mention spéciale pour les dessins et chapitres bonus de John Allison disponibles dans la réédition. Après, c'est sûr que si l'on n'aime pas les récits tranche de vie, les problématiques typiques des jeunes adultes et l'humour que je vous ai décris plus haut, la série n'est pas vraiment faite pour vous. La conseillerais-je à tout le monde ? Non. Mais je la conseille tout de même aux amateur-ice-s de récits du quotidien pleins de bons sentiments et sous forme comique. Une bonne série, surtout pour de jeunes adultes ou des adolescents. (Note réelle 3,5)
Une très chouette série qui décolle vraiment avec son tome 2 ! Le ton est agréable et l'écriture fluide. Le dessin de Lissa Treiman (une animatrice Disney) est vraiment cool et expressif. Et si la série change de dessinateur par la suite c'est pour évoluer avec le trait encore plus cool de Max Sarin qui fait des expressions absolument géniales aux personnages. C'est comme une chouette série à binger qui était pas mal en avance sur plein de sujets (les débats sur le féminisme, les amours LGBTQ+, les galères étudiantes etc.) mais en restant toujours drôle.
Il y a des bd où la lecture devient très vite pénible. Cela sera le cas avec ces trois étudiantes déjantées et superficielles dont les dialogues sont tout de suite très assommants. On n’a pas véritablement envie de savoir la suite, ce qu’il va leur arriver car l’auteur n’a pas permis dès le départ d’attirer l’attention au niveau de l’intrigue à défaut d’identification possible avec ces énergumènes immatures. Giants days est réellement insipide et sans intérêt. Que dire de plus ? On se consolera avec d’autres lectures et justement, ce n’est pas ce qui manque.
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