Château Narumi (Mako no Wine)
Suite au décès de ses parents, Mako décide de prendre en main un domaine, le Château Narumi, mais son choix est très risqué. Elle doit produire le meilleur des vins pour sauver l'héritage de ses parents !
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Fille d’un négociant en vin, Mako tient son prénom de sa consonance avec les fameux châteaux Margot. Pour leurs 25 ans de mariage, ses parents l’emmènent en France, à Bordeaux, et lui font déguster de délicieux crus. Mako est très heureuse, d’autant plus qu’elle étudiera l’œnologie en France l’année prochaine. Toutefois, alors qu’elle doit rentrer au Japon, elle laisse ses parents à l’aéroport car ceux-ci doivent aller en Espagne. A son arrivée au Japon, Mako est accueillie par une nuée de journalistes qui lui annoncent que l’avion de ses parents s’est écrasé et qu’il n’y a aucun survivant... Abattue, Mako accepte de confier la gestion des obsèques de l’entreprise familiale et de son héritage au vice-président qui devient de fait le chef de la société. En se rendant plus tard sur un domaine cher à son cœur, le Château Narumi, Mako comprend qu’elle a fait une erreur. Elle retourne voir le patron de l’entreprise et lui demande de lui céder le Château Narumi. Mais l’homme d’affaires la met à l’épreuve et lui laisse un an pour redresser la situation financière du domaine...
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Editeur
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Genre
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Public
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| Date de parution | 14 Septembre 2017 |
| Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
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Ce manga se situe dans la ligne des mangas culinaires et plus précisément ceux réservés aux vins. On a droit au mélange entre Les Gouttes de Dieu et le fameux Châteaux Bordeaux (même si ce dernier titre n’est pas un manga). Les facilités scénaristiques sont tout de suite assez voyantes ce qui peut être pénible et frustrant pour un lecteur aguerri. La scène d’ouverture avec le tragique accident d’avion des parents en est d’ailleurs la parfaite illustration. Malheureusement, il y aura par la suite une succession de situations invraisemblables. Si par exemple, j’héritais d’une fortune colossale issue d’une société, je ne propose pas au directeur financier de lui léguer toutes mes actions de l’entreprise en échange du développement personnel d’un département qu’il comptait fermer pour des raisons de mauvaise rentabilité économique. C’est l’actionnaire principal le décideur surtout quand on est l’héritière de quelqu’un qui a fondé la renommée d’un groupe viticole. L’héritière se met volontairement en danger pour prouver qu’elle est digne de poursuivre l’œuvre de son père. On sait que les bons sentiments naïfs sont toujours gagnants dans ce type d’aventure. Le déroulé est assez classique avec des passages où l’on explique comment tailler la vigne correctement ou reconnaitre le gout du vin. Fort heureusement, c’est un manga court composé de deux titres seulement. Je pense qu’en cas de succès de celui-ci, c’est appelé à se développer. Ce n’est pas un titre qui est mauvais en soi bien au contraire. Cela se situe dans la mouvance et l’air du temps de la production actuelle. Il n’innove pas vraiment mais procure une agréable lecture. Le peuple ne demande rien de plus. Il faut aimer ces caractères trempés de gens qui ont de la détermination pour réussir leur entreprise. Ne rien lâcher ! Bonne dégustation !
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