L'Homme à la Valise
Une parodie de l’antique série télé "Le Fugitif" donne son titre à ce recueil d’histoires parues dans Fluide dans les années 80.
Absurde Goossens Magazine Fluide Glacial
Fausses séries, fausses pubs, faux documentaires, pastiches et parodies constituent l’essentiel de ce florilège d'histoires signées par l’un des grands noms de la vieille garde de Fluide. L’Homme à la Valise, c’est Ron Duncan, qui erre de ville en ville à la recherche du mystérieux unijambiste qui lui a volé sa valise en crocodile toute neuve. Mais Ron est poursuivi par la police, qui le soupçonne de s’être lui-même volé sa valise pour toucher l’assurance… Les autres histoires mettent en scène l’énigmatique Comte Karlgraf et ses envoûtantes filles, le Père Noël ou encore le Petit Poucet.
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Date de parution | Janvier 1986 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
Bon, je suis normalement plutôt un grand amateur de ce que Goossens peut faire, mais là j’avoue ne pas avoir accroché à cet album ! Si l’on retrouve par bribes dans les deux premières histoires (dont celle qui donne son titre à l’album) un peu de l’humour décalé habituel chez Goossens, c’est dans l’ensemble beaucoup trop diffus et trop souvent noyé dans un n’importe quoi que je n’ai pas trouvé drôle. Cela ressemble trop à des fonds de tiroir – et qui auraient probablement dû y rester – que Fluide a à tout prix voulu publier. Ce n'est clairement pas ce que Goossens a fait de mieux : même les inconditionnels ne s’y retrouveront pas hélas.
Bof. Globalement déçu même s’il y a deux histoires qui sortent du lot. Il s’agit de "l’homme à la valise" et "Les sortilèges du comte Karigraf" qui arrivent à développer un côté absurde tout en préservant l’originalité et la construction des récits. Le reste est un ramassis de planches sans queue ni tête dont le final me laisse à chaque fois dubitatif. Bref, je me demande ce que l’auteur a voulu prouver avec ces histoires inachevées et pas rigolotes pour un sou. A réserver sans doute pour les fans de l’auteur, les autres pourront allègrement passer leur chemin sans avoir le sentiment de louper quelque chose . . .
Euh hum. Je vais sans doute me faire des ennemis sur ce coup-là, mais il s'agit du premier album de Goossens que je lis (enfin, je crois), et... bien ça ne m'a pas fait rire. Disons que j'attends toujours la chute de certaines histoires. Bon, par contre, je trouve le graphisme assez sympa, et je pense que Goossens pourrait même, en durcissant son trait, proposer des albums plus chiadés. Ca m'a fait passer un peu de temps.
Un album de jeunesse du génial Goossens. Malheureusement inégal, l'album réserve néanmoins certaines surprises et certains gags désopilants proprement indispensables pour tout fan de Goossens qui se respecte (Les sortilèges du comte Karigraf, L'Homme qui me sauva, Cinéma...). Dommage tout de même qu'à côté de ces petites perles, l'on doive se farcir des gags lourds comme celui intitulé "Le père Noël arrive" bien inférieur à ce que fera Goossens plus tard avec le même personnage dans "Route pour l'enfer" (voir ce titre). Donc, à lire, oui, à acheter si vous êtes fan de l'auteur, au sinon... intéressez-vous plutôt à d'autres parts de son oeuvre
Euh... Alors autant Voyage au bout de la Lune est bon, autant ce bouquin-là ne l'est pas. La 1ère histoire ("L'homme à la valise"...) est pas mal, détournant à bon escient nombre de clichés, mais on sent déjà le genre d'absurde qui va être exacerbé par la suite. Suite qui n'est franchement pas poilante : les histoires sont plates, l'absurde identique et gavant. On en vient très vite à s'ennuyer. Un album que je ne relirai très probablement pas, ou alors pour voir en détails pourquoi il est chiant. :(
Ce n’est peut-être pas le meilleur album de l’excellent Goossens, c’est pourquoi je ne mets « que » 4/5, mais ça reste largement au-dessus de ce que produisent les auteurs qu’on peut voir actuellement dans les pages de Fluide… L’arme fatale du génie belge au grand nez, c’est son don pour créer un décalage entre la banalité absolue ou le ridicule des situations avec le grand sérieux, la solennité des dialogues des personnages qui les vivent. L’histoire des Sortilèges du Comte Karlgraf est ainsi un chef-d’œuvre du genre (je ne vous en dis pas plus pour ne pas déflorer le gag). Mais Goossens sait aussi faire l’inverse, c’est-à-dire mettre des personnages aux réactions ridicules dans des situations qui exigeraient une certaine dignité. Enfin bon, bref, expliquer pourquoi quelque chose est drôle aboutit immanquablement à dire des trucs chiants comme tout, alors j’arrête là. Goossens, c’est drôle, c’est tout. Voilà.
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