Le Singe (La Bête)

Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)

Adaptation du "roi des singes".


Adaptations de romans en BD Auteurs italiens Le Roi des Singes Les Singes Manara

Après avoir été couronné roi par une communauté à lui toute dévouée, un jeune singe part à la recherche de l’immortalité... Milo Manara, sur un scénario de Silverio Pisu, adapte un célèbre roman chinois du XVe siècle, Le Roi des singes, qu’il réinvente à sa manière tout en faisant de nombreux parallèles avec le monde moderne. Ainsi, les tribulations chaotiques de ce singe anthropomorphe ressemblent plutôt aux errances oniriques de Giuseppe Bergman, voire à celles de Don Quichotte.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1980
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Singe (La Bête) © Glénat 1980
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)
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10/02/2018 | Noirdésir
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Par gruizzli
Note: 1/5
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Manara qui adapte la légende du roi-singe, voila de quoi étonner ! Pour l'anecdote, je suis en train de lire le livre traduit (Le Voyage en Occident dont on a aussi tiré une série de BD d'ailleurs) et j'ai donc assez bien en tête le récit original. Ici, nous avons une adaptation de la première partie seulement du récit, dans lequel le singe s'amuse à provoquer dégâts et conflits partout où il passe. Disons le tout net, je n'ai pas du tout aimé l'adaptation qui est faite ici. C'est une sorte de mélange mi- érotique (dessin de Manara oblige) mi- adaptation libre en casant des références contemporaines dans le récit. Cet aspect aurait pu être intéressant, le livre d'origine contenant bon nombre de critiques (envers l'administration notamment) qu'il serait intéressant de mettre au goût du jour. Sauf que là c'est plus du trip halluciné où je ne vois pas exactement le propos développé. Le fait que le dessin soit fouillé en tout sens et mélange éléments de folklore chinois avec des femmes qui se trimballent à poil par pur voyeurisme, c'est étrangement dilué dans un gloubi-boulga qui ne m'a semblé ni pertinent ni intéressant. En sortant de la BD qui fut étrangement longue à lire alors qu'elle ne fait qu'une petite centaine de pages, j'avais l'impression de voir du récit faussement subversif empruntant une légende chinoise pour passer des messages assez peu marqués. Pour ma part je reste sur une grosse déception et je vais me tourner plutôt vers des adaptations fidèles du récit qui mettent en avant de façon plus pertinente les détails cocasses et ironiques de cette histoire si connue.

23/10/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

L’album est semble-t-il inspiré d’une vieille histoire chinoise (« Le Roi des Singes »), que Pisu a adaptée à sa sauce (sa sœur se fend d’une introduction pour planter ce décor – même si je n’ai pas tout compris). Le dessin de Manara, dans un Noir et Blanc classique, est plutôt bon – comme souvent avec lui, mais certaines planches sont bien trop remplies, et cela les rend difficiles à lire. En tout cas ce dessin est l’une des raisons pour lesquelles je mets trois étoiles. Un dessin très beau, inspiré et très surchargé de Manara, qui habille cette histoire, l’accompagne aussi vers un délire improbable. Résumer cette histoire s’avère totalement impossible et, comme pour l’introduction, j’avoue ne pas avoir tout saisi des aventures de ce singe anthropomorphe, qui se rêve roi immortel. Se mélangent des passages situés dans l’ancienne Chine, mais aussi des décors et des allusions à un monde plus contemporain (décors urbains, uniforme de soldat allemand, etc). Pour le reste, cela ressemble à un gros délire, une sorte de poésie lyrique parfois (avec des textes assez littéraires à certains moments). Un album inclassable, et dont la rencontre est assez aléatoire. Si vous le croisez, feuilletez-le avant d’envisager l’achat. Récemment réédité chez Glénat, mais je n’ai lu que la version d’origine, dans la collection BD-Roman de chez Dargaud.

10/02/2018 (modifier)