La Boite morte, le Vengeur et son double
Vengeance alambiquée au début de la guerre froide.
1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Europe centrale et orientale Pierre Christin Séries avec un unique avis
Au début de la guerre froide dans l'Europe centrale, un personnage joue les intrigants. Qui manipule qui, et pourquoi ? Christin assemble les pièces de son puzzle tranquillement, pour cette vengeance qui se mange froide, comme la guerre...
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Date de parution | 1984 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Christin s’est semble-t-il documenté pour préparer son scénario, qui fourmille de détails. L’action se situe dans l’immédiat après-guerre, dans plusieurs régions d’Europe centrale essentiellement, au tout début de la guerre froide, au moment où se « reconstruit » l’Europe de l’Est. Dès le départ, Christin nous prévient qu’une machination est en œuvre, et qu’elle a des ramifications dans plusieurs régions d’Europe simultanément. Mais cette annonce répétée finit par lasser, comme le ton un peu nonchalant des commentaires off finit par énerver. Et ce d’autant plus que l’action elle-même, mixe d’aventures et d’espionnage, est traitée sur le même rythme pépère. Enfin, Christin empile des faits, rencontres, se déroulant dans des lieux différents : le manque relatif de clarté, et la narration lente, ainsi que le manque d’action réelle, tout ça ne fait que lasser le lecteur : j’avoue m’être un peu ennuyé à suivre cette intrigue qui me paraissait dénuée d’intérêt (alors que l’arrière-plan – il est vrai déjà pas mal utilisé pour ce genre d’histoire – était propice à dynamiser le récit). Quant à la fin (assez prévisible dans ses grandes lignes), si elle éclaircit le titre (long et énigmatique), elle n’est pas non plus géniale. En résumé, nous avons là une histoire pas forcément originale, dont la narration n’est pas claire et dynamique, qui entraine une lecture poussive. Quant au dessin de Puchulu (que je découvre), s’il est globalement correct, je ne l’ai lui aussi pas toujours trouvé très clair, et la colorisation (ou l’encrage ?) ne l’a pas aidé : le rendu sur certaines planches est décevant, donne parfois une impression brouillonne. Un album pas très courant, que l’on peut emprunter si l’occasion se présente, mais n’en faites pas une priorité.
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