The Promised Neverland (Yakusoku no Neverland)
Et si tout n'était pas si rose dans cet orphelinat ?
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Emma, Norman et Ray coulent des jours heureux à l’orphelinat Grace Field House. Entourés de leurs petits frères et soeurs, ils s’épanouissent sous l’attention pleine de tendresse de « Maman », qu’ils considèrent comme leur véritable mère. Mais tout bascule le soir où ils découvrent l’abominable réalité qui se cache derrière la façade de leur vie paisible ! Ils doivent s’échapper, c’est une question de vie ou de mort ! (texte : Kazé)
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Date de parution | 25 Avril 2018 |
Statut histoire | Série terminée 20 tomes parus |
Les avis
Si même un titan de la japanimation tel Qu'Eiichiro Oda donne son satisfecit à cette oeuvre, c'est que l'on tient assurément un must-read. The Promised Neverland (en référence au "Pays Imaginaire" de Peter Pan) fait partie de ces séries bâtardes qui naviguent entre le shônen et le seinen, à l'image d'un Full Metal Alchemist ou d'un Shingeki No Kyojin plus récemment. Elle cartonne apparemment au pays du soleil levant, en plus d'être plébiscitée par les éditeur français de façon unanime. Il ne m'en fallait pas plus pour me décider à aller jeter un coup d'oeil. Grace Field House est un orphelinat ou vivent et grandissent en harmonie toute une marmaille tirée à quatre épingles sous l'oeil attendri de "Maman", la tutrice et l'institutrice du lieu. Un genre de Poudlard pour moldus perdu au milieu de nulle part, ou règne une ambiance joyeuse et familiale. Mais les apparences sont parfois trompeuses et un soir, Emma et Norman vont découvrir avec épouvante ce qu'ils n'auraient jamais dû découvrir : leur "maison" n'est pas le cadre idyllique qu'ils imaginaient, il est sous le contrôle discret d'êtres lucifériens aux desseins malveillants et opaques. A partir de là, le monde va tanguer sous leurs pieds, toutes leurs certitudes vont s'évaporer comme neige au soleil. Désormais, épaulés par leur comparse et ami Ray, ils ne seront animés que d'une obsession : échafauder le plan parfait afin de s'évader de ce camp de concentration déguisé en paradis. En lisant ces deux premiers tomes on ne voit pas le temps passer tellement on est captivés : ce sont de véritables page-turner ou rien n'est laissé au hasard et ou les changements d'ambiance, entre l'enfantin et l'oppressant, donnent la chair de poule. Dans cette intrigue brillante, qui prend la forme d'une enquête, toutes les pièces du puzzle s'emboîtent à la perfection, tout est millimétré comme une montre suisse. Un vrai travail d'orfèvre. Ce qui est d'ailleurs rafraîchissant avec The Promised Neverland, c'est que les exploits intellectuels sont privilégiés aux exploits physiques. Ici pas de Ninjutsu, de Kaméhaméha ou de Zanpakutô, la meilleure arme des protagonistes, ce n'est rien d'autre que leur matière grise et leur capacité à anticiper. En cela la série me fait penser à une progéniture de Détective Conan et de Prison break. Trahison, double-jeu, duplicité, manipulation: le doute est toujours de mise lorsque l'on parcours les pages de ce thriller psychologique et devant autant de dangers et d'écueils, on se met à frémir d'angoisse pour ces orphelins surdoués, engagés dans une course contre la montre qui s'apparente plus en réalité à une course contre la Mort.
Si sur le papier cette nouvelle série de Kazé ne soulève pas d'intérêt particulier, elle ne manque cependant pas d'atouts. En effet elle bénéficie, de prime abord, d'un graphisme plutôt agréable, qui joue bien sur l'écart entre le cadre "gentillet" (un orphelinat où tout se passe bien, sous le regard bienveillant d'une directrice souriante) et la réalité derrière les limites géographiques dudit orphelinat. De toute façon, même dans le meilleur des mondes, avec la meilleure volonté et des moyens illimités, il est IMPOSSIBLE que tout se passe bien dans une telle institution. Et, petit reproche au scénariste, il est encore moins possible qu'un seul adulte arrive à faire tenir une telle institution, surtout avec 37 gamins. Mais là n'est pas le plus important. En effet au-delà des barrières et du portail qui marquent la frontière de Gracefield House, les trois gamins découvrent que ceux qui partent de l'institution, soi-disant pour une famille et une vie meilleure, sont en effet destinés à... autre chose. Impossible d'en dire plus sans spoiler, et même si c'est relativement téléphoné, le scénariste arrive à mettre quelques éléments plutôt intrigants, comme un traceur qui serait implanté chez les enfants, ou cette matrone qui vient soudainement seconder "Maman". L'intrigue me semble avancer assez vite dès ce premier tome, et comme Kazé met en avant cette série, elle mérite sans doute qu'on s'y attarde. En ce qui me concerne, j'ai envie de lire la suite.
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