L'Atelier des Sorciers (Tongari Bôshi no Atelier)
Will Eisner Award 2020 : Best U.S. Edition of International Material - Asia Harvey Awards 2020 : Best Manga Title La magie est un miracle qui colore le monde...
Best of 2010-2019 Kodansha La BD au féminin : le manga Le meilleur du Manga Les prix lecteurs BDTheque 2018 Magiciens et Prestidigitateurs Seinen Will Eisner Awards
Coco a toujours été fascinée par la magie. Hélas, seuls les sorciers peuvent pratiquer cet art et les élus sont choisis dès la naissance. Un jour, Kieffrey, un sorcier, arrive dans le village de la jeune fille. En l'espionnant, Coco comprend alors la véritable nature de la magie et se rappelle d'un livre de magie et d'un encrier qu'elle a acheté à un mystérieux inconnu quand elle était enfant. Elle s'exerce alors en cachette. Mais, dans son ignorance, Coco commet un acte tragique ! Dès lors, elle devient la disciple de Kieffrey et va découvrir un monde dont elle ne soupçonnait pas l'existence !
Scénario | |
Dessin | |
Traduction | |
Editeur
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Genre
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Public
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Type
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Date de parution | 07 Mars 2018 |
Statut histoire |
Série en cours
(13 tomes parus au Japon, en cours)
13 tomes parus
Dernière parution :
Moins d'un an
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Les avis
Voilà une oeuvre enchanteresse et un peu inclassable. Ce manga semble en apparence s'addresser aux plus jeunes mais il développe des thèmes adultes rarement abordés dans les mangas "tout public" (la différence, le handicap, l'homosexualité...). Cet univers magique empreint d'une certaine noirceur rappelle Full Metal Alchemist (la magie dans l'un et l'alchimie dans l'autre peuvent être sources de merveilleux comme de drames terribles si mal utilisés). Le chara-design est résolument japonais mais le dessin est occidental (avec notamment l'utitisation de hachures plutôt que de trames) avec une grosse inspiration Art-Déco. Les personnages comme les décors sont splendides. L'auteure a fait l'effort de créer un système de magie bien fichu à base de sceaux et des 4 éléments. Autre particularité intéressante : la magie est censée être réservée à des élus sélectionnés à la naissance pour leur "don" mais on découvre dès le 1er chapitre (voir la galerie d'images) qu'en fait n'importe qui pourrait pratiquer la magie (il suffit d'apprendre à dessiner les sceaux). Ainsi la caste des magiciens s'apparente plus à une secte ésotérique qui garde jalousement ses secrets pour ne pas laisser la magie et ses potentiels dangers entre n'importe quelles mains. Evidemment certains jeunes sorciers ne sont pas de cet avis et s'ensuit une réflexion intéressante sur l'éthique dans la pratique de la magie. Un bien beau récit d’apprentissage.
Alors tout d'abord, remballez vos préjugés. Il ne s'agit ni d'un Shojo, ni d'un manga destiné à un jeune public (elle est éditée en France chez PIKA dans la collection "PIKA SEINEN") et on est très loin d'un Harry Pot-de-Beurre. Alors certes, l'héroïne est jeune et inexpérimentée mais ses actions ont déclenché une tragédie (elle n'est donc pas victime mais en quelque sorte "coupable") et cela ne fait que renforcer sa détermination. Voilà, maintenant qu'on a clarifié ce point, on peut parler des qualités qui font de ce manga un excellent achat qui vous fera passer un bon moment. Le dessin est bon voire très bon parfois même si certaines cases sont un peu vides. Le character design est également agréable et aide à la lecture. Mais c'est avant tout le scénario, original, qui fait de ce manga une perle rare. En effet, là où un shonen se retrouvera à faire du "level-up", ici on a une intrigue complexe dont, après 4 tomes, on ne fait qu'effleurer le potentiel, le tout servi par un découpage donnant un très bon rythme à l'ensemble. Bref, du tout bon et j'ai hâte de lire la suite... Après relecture et lecture du tome 5, j'augmente ma note d'une étoile car ce manga est tout simplement magique...
Une belle surprise et forcément un petit coup de cœur pour compenser mon manque de foi pour ce manga dont je n’attendais rien de spécial. Je l’avais noté dans un coin de ma tête lors de sa parution début 2018 mais sans trop y prêter attention car j’avais flairé l’aspect Harry Potter – like qui n’est pas ce que je préfère en Fantasy, pourtant mon genre de prédilection. Néanmoins, en vue de l’offrir à une de mes connaissances très fan du plus célèbre binoclard de Poudlard, je me suis dit que je pourrais le lire au passage. Et bien m’en a pris car sans révolutionner le genre, j’ai passé un super moment de détente, un plaisir un peu coupable comme sur les 3 – 4 premiers films d’Harry Potter où on ne se prenait pas la tête en se laissant porter la magie ambiante. Déjà je ne pense pas que je l’aurai acheté si je n’avais pas été séduit par les graphismes de Kamome Shirahama au trait fin, très détaillé, découpé bien comme il faut. Il n’y a pas tous ses petits traits qui donnent un effet de vitesse, ou ces arrières plans bâclés qu’on retrouve dans pas mal de Shônen. Là c’est plutôt pausé, l’auteur prend le temps de construire son récit, du coup on a parfois de superbes planches, malgré le petit format des éditions Pika. Il existe pas mal de mangas de Fantasy, mais tomber sur une mangaka qui a suffisamment de talent pour être à la hauteur du genre (qui demande souvent une certaine maîtrise pour dessiner tout un tas de décors, créatures et costumes improbables), c’est assez rare pour être souligné. Après au niveau de l’histoire, cela commence comme du très grand classique avec la quête de l’orpheline élue d’une prophétie, la fameuse quête du héros aux mille et un visages, le tout nappé à la sauce Harry Potter. Vite résumé cela donne : la jeune Coco rencontre un monsieur se disant sorcier et qui lui apprend qu’elle aussi est une sorcière, donc elle quitte sa famille pour entrer dans une école de... sorciers, où elle rencontre l’alter ego féminin de Ron Wesley, une clone de Luna Lovegood, et un mixe entre l'intello "mademoiselle je-sais-tout" Hermione Granger et la peste Drago Malefoy. Elle se rend même dans une ville spéciale pour y faire des achats, etc. Bref, vous avez vu les films vous aussi. J’ai bien aimé le système de magie où les sorciers ne manipulent pas une baguette mais ont recours au pinceau, au dessin et des glyphes pour lancer des sorts. Une jolie mise en abîme car aux yeux de Shirahama le dessin représente une forme de magie. J'ai de même apprécié l'aspect Shônen au féminin dans la tonalité du récit. Ce n’est pas un Shojo, attention, mais bien une histoire qui reprend les codes du Shônen mais écrit et dessiné par une femme avec des personnages essentiellement féminins, sans être forcément pour autant destiné à un public exclusivement féminin. Il y a un humour où effectivement cela fait très fille, « girly », mais c’est plutôt un bon point, et cela permet de retrouver certains faciès humoristiques propres au style graphique japonais. J'ai trouvé qu’il y avait un bon compromis entre la légèreté du Shônen au féminin avec tous ses bons sentiments, la positivité qu’il se dégage de son héroïne, et un ton parfois plus sérieux, un fond d’intrigue dont on perçoit déjà la complexité et les futurs enjeux dramatique. Jamais on ne bascule dans la niaiserie cul-cul-la-praline. Je ne m’y attendais vraiment pas et je me surprends à attendre impatiemment le troisième volume.
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