Jimmy Corrigan
Will Eisner Award 2001 : Best Graphic Album: Reprint Angoulême 2003 : Alph Art du meilleur album. 2003 : Prix ACBD. Jimmy Corrigan est un homme très timide et très seul, étouffé par une mère omniprésente. Jimmy a un travail de bureau sans intérêt, et vit davantage dans ses fantasmes que dans la triste réalité qui l’entoure.
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Un beau jour, il reçoit un courrier totalement inattendu : une lettre du père qu’il n’a jamais connu. Ce père qui les a abandonnés, lui et sa mère, et qui lui propose de venir le voir pour la première fois. Jimmy, naturellement bouleversé et terrifié, part à la rencontre de cet inconnu..
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Date de parution | 19 Novembre 2002 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Jimmy Corrigan est une BD qui m'avait toujours fait peur. Cet espèce de pavé, au dessin si géométrique et au découpage si particulier, avait quelque chose d'effrayant mais d'intrigant en même temps. Je ne l'avais pas achetée à l'époque, n'étant pas sure d'en apprécier le contenu visiblement spécial. Et puis on me l'a prêté et j'ai enfin pu attaquer la bête. Les 50 premières pages m'ont fait l'effet d'un exercice de style intéressant mais un peu rebutant, à digérer à petite dose. J'avais très peur que l'histoire n'ait ni queue ni tête. Puis l'histoire se met en place, mais là encore, je n'arrrive pas à lire plus de trente pages d'affilées... Et arrivée au tiers du bouquin, j'ai été littéralement happée par cette histoire terrible et émouvante. Je crois que les brimades dont est victime le grand-père enfant me marqueront longtemps. Et la narration si hermétique au premier abord s'est révélée en fait d'une richesse incroyable, absolument parfaite vis à vis du propos, en imposant le rythme de lecture qui sied à chaque scène. Le dessin, simpliste au premier abord, se révèle en réalité extrêmement fin et précis, totalement maîtrisé, beau dans son genre. Par contre, c'est une BD assez terrible parce qu'elle sent le vécu, ce qui est d'ailleurs confirmé par la postface de Chris Ware... c'est sans doute pour ça qu'elle sonne si juste, mais ça donne des frissons dans le dos ! Bref, n'allons pas par quatre chemins, Jimmy Corrigan est un chef d'oeuvre. Un peu exigeant pour le lecteur dans ses 100 premières pages, mais ça vaut le coup de faire l'effort.
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