Le Vendangeur de Paname
Deux policiers d’une incompétence rare relèvent le défi d’un tueur machiavélique… Le Paris du début du 20e siècle, son argot chantant, ses bouchons et ses estaminets ressuscités par un duo d’auteurs bien chambré.
1900 - 1913 : Du début du XXe siècle aux prémices de la première guerre mondiale Paris Policier, mais drôle
Paris 1912, un mystérieux tueur en série défie la police française. Le quai des Orfèvres mobilise toutes ses forces pour l’arrêter. Toutes ses forces ? Non. L’Écluse, un inspecteur porté sur la boutanche, et Pierre Caillaux, fils de ministre pistonné, sont priés de ne surtout pas se mêler de l’enquête. C’est pourtant ce qu’ils vont s’empresser de faire…
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Date de parution | 24 Janvier 2018 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Franchement séduit pour le coup. Cette BD est très personnelle dans son esthétique (elle m'a rappelé Larcenet), son langage parigot 1900 fleuri et bien senti, son intrigue policière qui ne se dévoilera qu'aux toutes dernières pages. Toute cette aventure n'a d'autre prétention que celle d'un divertissement de qualité, d'un voyage dans un Paris 1900 fantasmé. Ne boudez pas votre plaisir.
Album acheté parce que j’aime beaucoup le trait, le style, la patte, la touche de David François. La singularité de son dessin est telle que j’identifie directement son auteur quand bien même celui-ci n’a pas édité pléthore d’albums. Son côté faussement brouillon mais incontestablement expressif me plait à chaque production. Lisible et riche, expressif (je l'ai déjà dit mais je m'en fous), dynamique, joyeusement caricatural, que voilà un agréable trait pour illustrer le Paris du début du XXème siècle et les enquêtes d’un duo de policiers presqu’aussi cons que maladroits. Côté scénario, je pense que c’est la première œuvre que je lis de Frédéric Bagères. Le résultat est plaisant. L’intrigue policière tient la route si l’on admet le côté burlesque de cette enquête. L’humour est omniprésent avec un gros travail réalisé sur le vocabulaire (beaucoup d’allusions à la nourriture et au vin sont disséminées dans les dialogues). C’est parfois un peu lourd à lire (or, pour moi la littérature, c’est comme la nourriture : trop légère, je grogne, trop riche, je m’endors) mais rien que pour la manière dont Frédéric Bagères amène un jeu de mot on ne peut plus pourri au sujet d’une balle perdue, je suis prêt à beaucoup lui pardonner (oui, j’ai adoré, consacrer une demi-planche pour ça, c’est magnifique… et je le dis sans aucune moquerie). Au final, voilà une enquête bien sympathique, qui pourrait tout à fait être suivie d’autres. A classer dans les séries policières humoristiques. Plaisant, vraiment ! Et con juste ce qu’il faut. Et coup de coeur pour le nom de la balle perdue.
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