Mon petit Ponant

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Mon Petit Ponant est un recueil de trois histoires : – Ouessant (publié en 2010 aux éditions 6 pieds sous terre sous le titre «?à Ouessant dans les choux?», version en bichromie, couverture souple) ; – Sein (inédit) ; – Le paradoxe îlien (inédit). Nicoby s'y met en scène dans sa découverte des îles du Ponant.


Bretagne Les petits éditeurs indépendants Profession : bédéiste

Invité en résidence, Nicoby se met en scène dans sa découverte des îles bretonnes du Ponant. Sous forme de carnet de voyage, il raconte le quotidien de ces lieux coupés du monde : les activités des habitants, le régime alimentaire, la vie locale en général. C’est un petit voyage géographique et gastronomique léger et plein d’humour ! Mon Petit Ponant est un recueil de trois histoires : – Ouessant (publié en 2010 aux éditions 6 pieds sous terre sous le titre «?à Ouessant dans les choux?», version en bichromie, couverture souple) ; – Sein (inédit) ; – Le paradoxe îlien (inédit).

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 16 Février 2018
Statut histoire Histoires courtes (3 courts récits) 1 tome paru

Couverture de la série Mon petit Ponant © Vide Cocagne 2018
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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21/03/2018 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Noirdésir

Mouais. Je ne peux pas vraiment dire que la lecture ait été désagréable. Au contraire, c'est fluide (dessin et narration), très vite lu (car peu de texte et des histoires peu denses), c'est un peu mignon tout plein. Mais voilà, il n'y a pas grand chose d'accrocheur dans ces trois récits se déroulant dans les îles du bout de la Bretagne (la plus longue, À Ouessant dans les choux, avait déjà été publiée par 6 Pieds sous terre en Noir et Blanc et relate une courte résidence d'auteur sur cette île). Le dessin est sympathique mais passe-partout. Et ces récits manquent cruellement d'accroche. Quelques petits traits d'humour (les clébards locaux se scandalisant des crottes laissées par les chiens venus du continent, les lapins organisant des partouzes, les tentatives de régime de l'auteur, à base de légumes), mais ça reste bien trop gentillet. Seule la rapidité de lecture m'a empêché de m'ennuyer.

03/05/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

J’aime beaucoup le titre. C’est très con à dire mais ce titre est certainement une des raisons qui m’ont poussé à l’achat de l’album. Le titre et la couverture, ses lapins et son phare… Le titre, la couverture, ses lapins et son phare, et le nom de Nicoby… Le titre, la couverture, ses lapins et son phare, le nom de Nicoby et le thème des îles bretonnes… Oui, bon, finalement il y avait beaucoup de raisons pour que je cède. Pourtant je n’en attendais pas monts et merveilles, juste une évocation sympathique de type carnet de voyage de l’auteur sur ces îles au charme certain. Et je ressors de ma lecture quelque peu déçu. Pourtant, la narration est sympathique. Nicoby se met en scène et, une fois de plus, je me dis que ce doit être un chouette gars à côtoyer, le genre de type avec lequel tu partagerais une bière avec plaisir. Mais là où j’attendais un portrait un peu décalé des îles de Sein et de Ouessant, vues au travers du regard de l’auteur, je n’ai eu droit qu’à un récit fade dans lequel l’auteur parle finalement plus de lui (et de sa volonté de perdre du poids durant son séjour) que des îles. Le résultat est fort anecdotique, à mes yeux. Pas spécialement drôle, pas spécialement pertinent. Gentil, certes mais vite oublié. Et puis les trois chapitres se terminent en queue de poisson (ou en eau de boudin, en fonction de votre goût personnel). Comme si, même pour l’auteur, ces voyages n’avaient finalement pas étés spécialement marquants. J’ajouterai à ce fade constat le fait que Nicoby a déjà dessiné avec plus de finesse que sur les planches qu’il nous propose ici. Son style demeure certes lisible mais donne l’impression d’un travail moins fignolé… un peu comme si lui-même y accordait moins d’importance qu’à d’autres de ses travaux. Un très petit « pas mal » (pour les lapins) mais je ne vous en conseille pas l’achat. Enfin, pour les grands fans de l’auteur, je précise que le premier chapitre de cet album (et le plus important) est déjà paru (mais pas dans cette version colorisée) aux éditions 6 pieds sous terre sous le titre de « A Ouessant dans les choux ».

21/03/2018 (modifier)