The Ghost in the shell
Dans un futur proche, les réseaux ont envahi le monde, jusque dans les cerveaux humains...
Anticipation BDs controversées Cyberpunk Kodansha Manga : 1996/97, l'explosion Robots Seinen
Le major Kusanagi de la Section 9 (renseignements) s'est vue confier l'enquête sur le "Puppet Master", hacker de génie capable de pirater les cerveaux. Il s'est avéré que ce hacker était une I.A. créée par la Section 6 (affaires étrangères), ayant échappé à leur contrôle. La raison en est "simple" (c'est du Shirow quand même :D) : cette I.A. a pris conscience de son existence! Interessé par le Major Kusanagi, le "Puppet Master" parvient à la convaincre de fusionner leurs "ghosts" pour ne constituer qu'une seule et même entité. "Et maintenant, où va aller le nouveau né? Le net est vaste et infini..."
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Date de parution | Avril 1996 |
Statut histoire | Série terminée (Réédité en 3 tomes) 5 tomes parus |
Les avis
Alors oui ; ayant lu l’œuvre de Masamune Shirow APRÈS avoir vu son adaptation pour le cinéma par Mamoru Oshii, j'ai été un peu moins conquis par l'original tant sa version animée, forcément condensée, est plus efficace dans son exposition mieux ciblée du sujet et, surtout, extrêmement esthétique -sans parler de la bande originale ! Mais le Manga en lui-même est vraiment intéressant. Il y a un soucis de réalisme bienvenu dans l'analyse des rapports politiques entretenus par les pouvoirs en place, dans ce futur quasi contemporain où l'on suit les aventures des membres d'une section d'intervention spéciale, au service du gouvernement. Les différents protagonistes sont très bien définis -sans qu'il soit besoin d'en tartiner des pages- et on comprend illico la nature de leurs relations. Le chef de l'équipe, Aramaki, est particulièrement réussi : mélange cocasse d'évidente supériorité intellectuelle et de maitrise de soi professionnelle, il prouve néanmoins à plusieurs reprises une très nette tendance à une empathie bienvenue -sans compter que son physique de vieux macaque et ses bouffées de colère -rares- offrent à ses subalternes, à chacune de ses interventions, une nouvelle occasion de se moquer (mais en douce...). L'humour est d'ailleurs omniprésent et contrebalance assez agréablement le caractère pas du tout rigolo de l'héroïne, le major Motoko Kusanagi, cyborg dont seul le cerveau et une partie de la moelle épinière demeurent biologiques ; et qui, à mesure que les missions s'accumulent, commence à s'interroger sur le sens de son existence -et même sur la réalité de son identité, tant la partie mécanique de son quotidien est prépondérante. En effets, la plupart des membres de l'unité qu'elle chapeaute sont plus ou moins "appareillés" de la sorte ; et le bon fonctionnement de leurs prothèses avantageuses nécessite une maintenance régulière -et coûteuse : le fait est plusieurs fois mentionné. Cela donne une coloration assez nouvelle -et inquiétante- au sujet du libre-arbitre, quand la dépendance envers l'employeur est une question de survie... Mais le Manga ne s'attaque pas directement à ces aspects de l'histoire, étant plutôt partial au travail de police proprement-dit, qui voit la section 9 affrontée à divers gangs de trafiquants et/ou magouilleurs politiques ; scénarios-prétextes pour installer un univers "crédible" afin de mieux apprécier le futur dilemme existentiel du major. Le fait est que le nœud de l'intrigue, tournant autour de ce Ghost sensé être la preuve de l'existence d'une identité au sein d'un corps synthétique, arrive un poil tard dans le récit ; avec la demande d'asile politique (astuce très originale, pour le coup !) d'une créature préfabriquée prétendant être une nouvelle forme de vie. La "rencontre" avec Kusanagi, bien que passionnante dans ses potentialités, demeure un poil frustrante quant à son exploitation scénaristique : tout va soudain très vite et l'héroïne, déjà pas mal réfrigérante, semble s'éloigner encore d'avantage après l'évènement-clé du Manga. C'est probablement voulu par l'auteur mais, néanmoins, pas vraiment satisfaisant pour le lecteur. Mais le talent de Masamune Shirow est bien réel et, de bastons spectaculaires en explications de textes (!) pluridisciplinaires, le tout entrecoupé de nombreux écarts gaguesques (les baffes qu'il se prend, le Batou ! !), on passe un bon moment, extrêmement graphique, avec la section 9 !
Ben non en fait je ne dois pas être dans la cible, je n'ai pas tout compris. De temps en temps nous apercevons la petite culotte de la demoiselle, là c'est pas du fan service mais du ados service et outre ses courbes généreuses ben y a pas grand chose à se mettre sous la dent. Et puis que c'est bavard entre les réflexions pseudo techniques en bas de pages que j'ai très vite sautées le reste des dialogues qui pourraient servir d'explications ne fait que rendre le truc encore plus nébuleux. Bref c'est la plupart du temps assez incohérent. Au final un dessin classique de ce style mais sans grande fulgurance, un scénario surement chiadé mais trop souvent incompréhensible. Il faut sans doute lui préférer la version animé plus poétique mais là encore prendre son temps pour regarder.
Ghost in the Shell, quel titre étrange, beau et mystérieux à la fois… le fantôme dans la coquille ou plutôt SOUS la coquille si l’on traduit littéralement. En fait il s’agit de l’âme dans une enveloppe dont on parle ici ce qui n’est pas faux… Ce qui est drôle c’est que cette œuvre est davantage connue pour son adaptation animée plutôt complexe et poétique mais pas forcément accessible que pour l’œuvre papier dont elle s’inspire et que nous livre Shirow déjà très connu pour une œuvre similaire, Apple Seed. Similaire ? Eh oui le bonhomme se fait le spécialiste du Cyberpunk japonais, vous savez ce courant assez particulier qui entremêle l’humain aux réseaux informatiques et dont des œuvres comme Blade Runner ou Matrix ont porté le principe sur grand écran également… Mon avis ne porte ici que sur les deux premiers tomes correspondant également à cette fameuse adaptation qui m’avait laissé un peu en dehors de son sujet et dont j’espérais une explication dans ces pages. Explication mitigée car les deux œuvres sont parfaitement dissociables. En effet et puisqu’il faut davantage en développer le contenu de la BD ici, Shirow privilégie davantage, comme dans Apple Seed d’ailleurs assez similaire à ce point, le principe d’un blockbuster action avec toutes les scènes privilégiant des enquêtes cybernétiques dans un univers futuriste où cyborgs cotoient pirates informatiques… C’est également la quête de l’héroïne principale à la recherche d’un but dans son existence… Les dessins oscillent entre l’excellent et l’approximatif avec des scènes d’action speed mais difficilement compréhensibles parfois car découpées curieusement et de belles pages en couleur… Il y a pas mal d’annotations comme toujours avec des explications qui peuvent se tenir mais ralentissent le rythme de la lecture ce qui fait que l’on peut vite décrocher… Pour le reste, c’est un style assez passe-partout comme souvent dans la bande dessinée japonaise et curieusement l’héroïne principale aux formes sensuelles n’est pas forcément le personnage le mieux dessiné. Après l’appréciation se fera au gré de votre inspiration. Le tout a peut être pris une mauvaise patine avec le temps. Il y a surement plus innovant dans le domaine et plus intéressant mais il est indéniable que cette œuvre a pu marquer certains lecteurs en quête de sensations nouvelles. Par contre il faut quand même être très motivé pour lire l’ensemble d’une traite tant l’auteur aime perdre son lecteur dans un canevas parfois inutilement compliqué. Bref c’est à lire comme une curiosité mais c’est peut être loin d’être aussi indispensable que certains veulent bien le prétendre. Il y a surement des divertissements plus accessibles dans le même domaine. Pour les autres je leur suggère de regarder le film ou éventuellement les nombreuses séries que Ghost in the Shell a inspirées.
Remarque : mon avis prend en compte seulement les tomes 1 et 2 ainsi que 1.5, n'ayant pas lu Man/Machine Interface je ne peux pas le critiquer. Premièrement, j'ai été étonné par la sévérité des autres critiques, mais bon passons, là n'est pas le sujet. Premièrement, une petite intro, peut-être. :) Ghost in the Shell (GITS) est un manga de Masamune Shirow (Apple Seed...). Les premiers volumes (ceux des tomes 1 et 2) sont parus aux Japon entre 1989 et 1990 et ceux du tome 1.5 sont parus à diverses époques, entre 1991 et 1996. C'est un manga de SF, de cyberpunk pour être précis. Première chose, les dessins (c'est ce qu'on voit en premier c'est pour ça que je le prends maintenant) : Le manga comporte des pages en noir et blanc ainsi que quelques-unes en couleurs. Du côté des pages N&B, Shirow nous sert des dessins plutôt fins, plutôt réalistes tout en restant dans un style manga. Les scènes d'actions restent très fluides et compréhensibles (le combat contre le tank intelligent allemand ^^). Du côtés des couleurs, l'auteur nous sort le grand jeu ! Coloriés avec des peintures à l'huile (je crois), le tout est époustouflant ! Pour comparer, ça ressemble aux styles de Bill Sienkiewicz ou bien de Frank Miller à la fin des années 80. Bref, l'ensemble est très beau. Côté scénario, c'est l'extase aussi ! Shirow montre qu'il est très informé et très en avance sur son temps : il nous parle de micromachines, de réseaux sociaux, etc... Le scénario va, comme les autres mangas de Shirow, aussi influencer d'autres oeuvres : je pense qu'on peut fortement ressentir son influence sur la séries des Metal Gear, notamment avec les cyborgs ou bien les camouflages optiques. L'histoire porte sur la Section 9, une équipe de choc qui règle les problèmes plutôt compliqués de complots et autre trucs du genre, on centre surtout la narration sur Motoko Kusanagi, le lieutenant et chef de cette section qui est un cyborg (seuls son cerveau et sa moelle épinière restent humains). On nous apporte donc plusieurs histoires de chefs d'état véreux, etc., toutes plus intéressantes les unes que les autres, bref on peut pas dire autre chose sans spoiler le scénario mais sachez qu'il est très bon et qu'il plaira à n'importe quel fan de SF. A noter que l'auteur n'est pas avare en notes, il n'est pas rare de voir des notes de 3-4 lignes en bas de pages pour expliquer le système de tout un mécanisme. L'ensemble est très complet et très loin de l'adaptation cinématographique de Oshii (peut-être sa seule faute de parcours ???) qui est trop différente pour être considérer comme une bonne adpataion (à mon gout, en tous cas). Conclusion : une BD culte ! Autant sur le plan des dessins que sur le scénario, à acheter de tout urgence !
J'ai vu, il y a longtemps déjà, le film ghost in the shell ainsi que sa suite. Et j'avoue ne pas avoir compris l'engouement populaire pour ce film des plus abscons, parfois hideux (mama mia, ma c'est quoi ces textures basse résolution toutes pourries?) et à la porté métaphysique aussi creuse que chiante... Du coup j'ai longtemps trainé des pieds avant de lire le manga. Et pourtant, j'avais tort, je n'ai rien retrouvé du film dans le manga. En fait, à part le titre, je ne vois pas le lien entre ces 2 œuvres que tout oppose. Graphiquement le manga est assez moyen. C'est loin d'être aussi beau qu'un Gunnm dans un style approchant mais c'est tout de même un peu mieux que la moyenne, grâce surtout aux décors. Car les personnages sont souvent déformés, très expressifs, très... manga ! On est loin du sérieux des films. D'ailleurs, l'humour c'est le plus gros point fort de l'œuvre, Les personnages sont du coup très attachants. En revanche ma note ne décollera pas car j'ai trouvé qu'à la longue l'œuvre est répétitive à souhait. On enchaine les affaires d'état comme un détective privé enchaine les enquêtes d'infidélité. C'est toujours différent mais c'est toujours pareil. Il manque un petit quelque chose pour vraiment accrocher et avoir envie de lire la suite. Ce sentiment et d'ailleurs amplifié par l'abondance de prose qui rend la lecture poussive, y compris dans les scènes d'action. Bref j'ai arrêté ma lecture à la fin de la série originale (soit le second tome, le reste étant des suites reprises sur le tard) et je n'ai pas envie de connaitre ses suites. Pas palpitant mais pas mauvais non plus.
Alors, Ghost in the Shell, c'est du Shirow tout craché, bien que plus mature que le reste de ses créations : - un dessin particulièrement brouillon et fouillis (loin d'être aussi bon que certaines de ces illustrations regroupées dans les Art Books Intron Dépôts) ; - des notes pseudo-techniques en astérisques à longueur de temps (c'est chiant et cela n'apporte rien à l'histoire). Le magnifique film qui en a été adapté mérite amplement son 5/5, mais la BD en elle-même à peine un 2/5.
Bon alors je met 5/5 en mettant ensemble le manga original, les films et les animes directement issus du manga et qui sont pour moi le top du top en matiere d'anime, j'y reviendrai par la suite, meme si on va se retrouver a la limite du hors sujet ;o). J'ai découvert Ghost In The Shell en regardant le premier film par curiosité, parce que c'était un film d'animation japonais et que je n'en avais encore jamais vu à l'époque. Et là, la claque ! Il m a fallu de nombreux visionnages pour bien comprendre le scénario et le contexte du film, mais dès la première fois je suis tombé amoureux de cette héroïne charismatique et de l'univers inventé par Masamune Shirow. C'est donc dans l'espoir de retrouver tout cet univers et d'en apprendre plus que je me suis procuré les tomes 1 et 2. Alors bien sûr niveau dessin, c'est pas le film, mais on en apprend plus sur l'héroïne et son équipe et les scénarios de Shirow sont à la fois simples et complexes mais toujours diablement efficaces pour peu qu'on soit intéressé par ce contexte de technologie super high-tech et de géopolitique au sommet finalement pas si compliqués que ça. En fait ce qui les rend complexes, c'est la façon qu'a l'auteur d'amener l'intrigue à chaque fois. Les éléments se mettent en place au fur et à mesure sans forcément se corréler au début et puis tout d un coup, hop ! Tout prend pleinement son sens. J'adore ça ! Pour en revenir aux animes (2 saisons plus un anime de 1h45, tout se suit), ils sont pour la plupart basés sur le manga et ont été intégrés de façon intelligente aux animes pour obtenir une série passionnante : scénario en béton, personnages forts (gentils comme méchants d'ailleurs), et une animation que je qualifierai de quasi-parfaite tant c'est beau. Voilà, voilà, si vous avez aimé les films et/ou les animes, vous aurez le même plaisir que moi à lire les mangas originaux (tome 1, 2 et 1.5, le reste ça devient un peu trop free style pour moi lol).
Ghost In The Shell (GITS ça sera plus court...) est une bd qu'il faut "mâcher". Je l'ai lue pour la première fois quand j'avais une vingtaine d'années, j'ai pas compris grand chose mais j'ai adoré l'ambiance générale et le dessin. Un peu comme quand j'ai vu Lost Highway, rien compris mais la tête remplie d'images. Après quelque lectures j'ai commencé à m'intéresser à la géopolitique, aux nanotechnologies et aux divers sujets évoqués dans ce manga. Entre temps je suis tombé sur Orion (du même auteur) qui part plus dans un délire mystico-technologique unique en son genre et qui était aussi compréhensible que GITS... Au bout d'un moment j'ai eu la sensation que les pièces du puzzle commençaient à s'assembler et là... oh joie! Oh bonheur! De la bouffe pour le cerveau!!! On finit par capter que les protagonistes vivent à la fois dans un monde réel et virtuel et que dans la mesure où c'est une chose naturelle pour eux l'auteur le présente comme tel. On passe du réel au virtuel, du virtuel au réel... sans que ce soit présenté comme une chose extraordinaire et ça peut prêter à confusion. D'autant plus que quand Masamune Shirow se lance dans un truc il y va à fond. Il part dans les conséquences économiques, philosophiques, politiques, sociales... Ses scénarios sont comparables aux réseaux informatiques tentaculaires qu'il décrit, ça part dans tous les sens, on y trouve un peu tout et n'importe quoi mais le tout reste très cohérent. Quant au dessin je trouve que même si on peut trouver à redire sur les planches informatisées des vol.3&4 c'est de l'excellent travail. Quant aux dessins noir et blanc, ils font partie de ceux qui donnent le plus une impression de mouvement, c'est très, très dynamique et personnellement j'adore ça!
Tout d'abord, il faut dire que la série BD n'a pas grand chose à voir avec le film ou les animés. On y retrouve bien sûr les personnages, mais ils ne sont pas strictement identiques, surtout dans leurs comportements (je vise essentiellement le coéquipier de l'héroïne, là). En outre, déjà le film est bien complexe au niveau des explications technologico-politiques, autant ça se complique encore bien plus dans le manga à tel point que l'auteur nous met des pages entières d'explications détaillées de tel ou tel sujet, objet ou idée. Le dessin, quant à lui, est irrégulier, pas particulièrement fouillé ni beau, mais il est assez efficace. Quand on passe outre ces "défauts", néanmoins, les histoires ne sont pas mal et malgré leur complexité, parfois assez prenantes. Bref, moi, je n'ai pas detesté, même si je ne le conseille pas vraiment.
Ouh là là, que c'est mauvais ! Et pourtant on m'en a parlé de "Ghost in the shell". Personnellement, je n'ai pas vu le film (enfin je dois l'avoir par là), mais j'espère que c'est mieux que le manga. En même temps c'est pas trop difficile. Quelle lourdeur, oh mon dieu. Un scénario dont on comprend vaguement ce qui se passe, mais alors le truc ultime : l'auteur peut pas s'empêcher de coller ses petits commentaires en bas de page, en train de se justifier ou de faire le parallèle entre son manga et la réalité. Ca casse le rythme, si bien que j'ai eu du mal à finir le premier tome (ah oui, quand même j'en ai lu un en entier), et que le deuxième m'est tombé des mains, comme diraient certains. Bref, j'ai pas aimé.
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