Oblivion song
La nouvelle série signée Robert Kirkman & Lorenzo De Felici, qui nous projette dans un futur proche où Philadelphie a perdu 300.000 de ses habitants suite à un événement mystérieux...
D'un monde à l'autre Image Comics
Il y a dix ans, 300 000 habitants de Philadelphie ont soudainement disparus, happés vers une autre dimension. Ils tentent d’y survivre face à des monstres gigantesques. Le gouvernement a abandonné les recherches. Nathan Cole, lui, poursuit pourtant les missions de sauvetage afin de ramener les survivants… Mais sont-ils vraiment tous prêts à revenir ? Et que cherche en réalité Nathan ?
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Date de parution | 07 Mars 2018 |
Statut histoire |
Série en cours
6 tomes parus
Dernière parution :
Moins de 2 ans
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Les avis
Scénariste de la série au succès mondial Walking Dead, Robert Kirkman était forcément attendu au tournant avec cette nouveauté sortie en avant première mondiale chez Delcourt. Il sort du registre fantastique/horreur/psychologie pour nous plonger cette fois-ci dans de la bonne grosse SF, accompagné au dessin de Lorenzo De Felici. (qui collabore actuellement à Infinity 8) Et bien on peut dire que ça a du mordant, du rythme et que ça en jette ! Nos auteurs ne prennent pas le temps de faire les présentations et nous nous retrouvons embarqués en pleine chasse à l'homme dans un monde post-apocalyptique où des créatures monstrueuses et gigantesques rôdent à tout va... Si c'est l'action qui ouvre le bal, c'est ensuite le mystère qui s'installe et va nourrir une bonne partie de l'intrigue. Car au bout de 10 pages, retour dans notre monde à Philadelphie dans un futur proche. Le "chasseur" que nous suivions vient en effet d'y "réapparaître". Sauf qu'un "léger" détail a bouleversé la donne de cette ville il y a dix ans : 300.000 de ses habitants ont été happés dans une autre dimension. C'est de là que revient Nathan Cole, le seul qui essaye encore de retrouver des survivants dans cet autre monde grâce à la technologie qu'il a réussit à développer. Le gouvernement, après avoir tout tenté pour les sauver a fini par baisser les bras ; pas lui... car son frère fait parti des disparus. Voilà donc une série qui démarre sur les chapeaux de roue en sachant captiver son lecteur ! J'ai dévoré cet album. L'intrigue et les personnages sont plutôt fouillés et la narration impeccable. On avale ces 150 pages sans s'en rendre compte. Quant au dessin de Lorenzo De Felici marié à la mise en couleur d'Annalisa Leoni, il fait plus que taff ! Si cette colorisation un peu peps surprend au début, il trouve à mon goût un équilibre intéressant avec l'encrage assez épais de Lorenzo De Felici. Comme de nombreux comics l'album découpé en chapitre propose des cadrages et des découpages de planches bien pensés qui donnent un élan et une énergie qui portent le récit. Mention spéciale aux pleines pages ou "cases géantes" qui servent la tension et le rythme à merveille. Il ne reste plus qu'à prendre son mal en patiente pour découvrir la suite de cette série très prometteuse ! *** tome 2 *** Voilà donc ce deuxième tome tout aussi attendu que le premier, histoire de savoir si tout ça allait tenir la route. Et bien on peut dire que l'essai est plutôt transformé et le pari gagné pour ce qui me concerne. Robert Kirkman en profite pour approfondir la psychologie de ses personnages tout en maintenant une tension narrative intense avec des rebondissements intéressants. Surtout qu'au sortir de ce nouvel album un mystère encore plus grand commence à prendre consistance... Kirkman sait construire une histoire et nous tenir en haleine ! Côté dessin, on reste sur la même ligne efficace et tranchée du premier tome qu'impose Lorenzo de Felici, et ma fois moi j'aime bien son style nerveux et marqué. Il ne nous reste plus qu'à attendre la suite pour comprendre vers quel nouveau mystère Robert Kirkman veut nous emmener vadrouiller... *** Tomes 3 & 4 *** Après deux tomes tonitruants, et quelques explications sur ce Nouveau monde qui s'offre à l'humanité grâce à la technologie développée par Nathan Cole à Philadelphie, les choses ont changé. Après avoir purgé sa peine (quelques "légers" dégâts collatéraux expliquant cela...), Nathan ressort pour découvrir que ses camarades n'ont pas chaumé pendant ce temps et que la Fondation qu'ils ont mis en place a permis de soigner de nombreuses maladies grâce aux éléments récupérés dans cette autre dimension. De son côté, son frère se retrouve confronté aux mystérieuses créatures qui n'étaient jusqu'ici qu'une légende ; tous les siens se retrouvent enlevés par ces "sans visage"... sa colonie semble avoir vécu. Avec ces deux tomes la série fait un grand bond dans le récit et avance à grand pas. Certains mystères n'en sont plus quand d'autres prennent le relais. Les enjeux ne sont plus les mêmes pour Nathan Cole, et c'est d'ailleurs intéressant de voir sa place dans le récit évoluer et jouer sur sa psychologie. Kirkman continue de jouer avec son lecteur et de faire évoluer son petit monde de façon pertinente. Bémol important quand même pour ces deux tomes : le dessin de Lorenzo De Felici. Autant certaines cases un peu moins travaillées ne m'avaient pas dérangé dans les deux premiers tomes, autant là je trouve que ça fait un peu bâclé la plupart du temps. Franchement, certains personnages sont parfois complètement ratés, heureusement que la colorisation d'Annalisa Leoni sauve le tout et permet d'en faire légèrement abstraction. Espérons qu'il se reprenne pour la suite, ça serait dommage de gâcher une série qui a un certain potentiel. Pour le coup je passe ma note à 3.5/5 à cause du dessin
Les comics modernes ne m'attirent plus autant qu'avant, mais on m'a mis le tome 1 de cette série dans les mains, j'ai donc tenté l'aventure. Je ne connais pas les auteurs et je ne sais pas ce qu'ils ont fait avant, ce qui me laisse un champ libre en évitant toute comparaison. C'est un récit d'anticipation qui part d'une idée assez burnée et plutôt originale, avec une histoire de monde parallèle et d'humains disparus, catapultés dans une autre dimension, complètement délabrée et débordant d'une faune extraterrestre monstrueuse et sanguinaire. Au départ, ça parait très compliqué et j'avoue que j'ai eu du mal à savoir qui faisait quoi, et qui est à l'origine de cette "transférance" et pourquoi ? A la fin de l'album, on en sait pas beaucoup plus, mais en relisant le récit une seconde fois, j'ai pu capter quelques éléments que je n'avais pas vu... bon mais attention quand même, il y a un peu de confusion mais les zones d'ombre se dispersent au fil des pages, et il faut arriver à peu près à un bon tiers de l'album pour avoir une vue globale du truc. Au final, je n'accroche pas des masses à cette intrigue qui mêle la SF spectaculaire, un côté post-apo horrifique et des ressorts psychologiques certes non négligeables, mais qui ont tendance à me laisser indifférent. En fait, je me suis aperçu depuis quelques temps que les comics modernes finissent par m'ennuyer parce qu'ils sont souvent trop longs, et ici, se farcir 160 pages ne m'a pas spécialement emballé. Je vois qu'il y a déjà 4 tomes de 160 pages chacun, donc je ne me vois pas me lancer à corps perdu dans ce genre de récit, c'est sans doute pas assez prenant pour me capturer totalement, je préfère mes bons vieux super-héros. Là-dessus, le dessin me laisse de marbre, raison de plus pour me détourner un peu plus de ce comics ; le découpage est efficace mais l'esthétique n'est pas belle, le dessin n'est pas joli, les personnages sont vilains, et les bestioles vraiment bizarres, ressemblent à certains monstres que j'ai vus dans des films bis du cinéma d'horreur des années 70, bref je trouve l'ensemble graphique très ordinaire. L'expérience fut intéressante pour la découverte, mais je ne continuerai pas cette série.
Bénéficiant d’une publicité impressionnante, avec « lancement exclusif en Europe, avant même les USA ! », la nouvelle série de Robert Kirkman était annoncée comme « incontournable ». Le créateur de Walking Dead pouvait-il donc faire mieux après sa saga culte, d’ailleurs toujours pas arrivée à son terme ? Avec « Oblivion Song », Kirkman semble cultiver sa marque de fabrique, une certaine attirance pour les mondes en déliquescence, dont l’historique permettant d’en connaître la cause n’est jamais révélé. Ce premier épisode, qui démarre sur des chapeaux de roue, met vite dans l’ambiance, même si on ne comprend pas d’emblée qui sont et ce que font les différents protagonistes. Pourtant, tout va se mettre assez vite en place dès les premières pages, et c’est bien là que réside le talent narratif de l’auteur américain qui par ailleurs ne néglige jamais l’aspect psychologique de ses personnages - même si à ce stade, il est un peu tôt pour s’y attacher. Avec ses créatures difformes et dépourvues d’yeux, Robert Kirkman cherche visiblement à renouer avec le côté horrifique qui caractérise Walking Dead. Mais là où la série à zombies possédait ce côté « crédible », plus terre-à-terre, ce nouveau récit peine à véritablement convaincre, restant tout au plus intrigant. Cette dimension parallèle, sorte d’organisme géant qui a comme absorbé une partie de la ville de Philadelphie, confère au scénario une tonalité SF qui cadre mal avec le contexte contemporain, tout comme l’invention utilisée par le héros Nathan Cole pour conduire sa mission, des balles « téléportantes » destinées à ramener les gens dans le monde « réel ». De même, ceux qui comme moi appréciaient la « lenteur » de Walking Dead risquent de souffrir de la mise en page nerveuse et peu fluide réservée aux scènes d’action, potentiellement source de confusion. Quant à l’Italien Lorenzo De Felici, il remplit parfaitement le cahier des charges avec son dessin clairement orienté « comics ». Propre et sans bavure, à la limite presque trop lisse, il colle au spectaculaire caractérisant l’histoire, mais ne se distingue guère du style en vigueur pour le genre. Toutefois, un des points positifs, et le plus troublant aussi, qui du coup ancre le récit dans notre début de siècle, est un personnage de femme : la compagne d’Ed (le frère de Nathan), d’apparence masculine, plus baraquée que ce dernier si bien qu’elle lui sert aussi de garde du corps ! « Oblivion Song » bénéficie d’un scénario intéressant sans être renversant, avec un bon gros mystère semi-apocalyptique façon bubble-gum psychédélique qui pourra accrocher certains. Il est vrai qu’on aimerait tout de même bien savoir (ce) qui se cache derrière cette guerre inédite des dimensions. Après une introduction en demi-teinte, le deuxième volet sera à coup sûr décisif quant à la capacité de cette nouvelle œuvre du maître es zombies à provoquer un réel engouement du public.
L'auteur de Walking Dead a le mérite de ne pas s'enfermer dans son premier gros succès populaire. Il tente de se renouveler avec une certaine efficacité. Je dois bien avouer que le pari est plutôt réussi au final. On retrouve un aspect fantastique presque impossible comme l'était d'ailleurs l'émergence d'un monde de morts-vivants à côté des survivants qui tentent de leur échapper. Là, il s'agit d'un univers parallèle rempli de monstres avec également des survivants. C'est toutefois assez crédible sur l'aspect humain que l'on retrouve. Cette coexistence qui a fait déjà recette est reproduite avec un certain succès. Et puis, on remplace Atlanta par Philadelphie et le tour semble joué. Reste le dessin et le design des monstres qui ne m'a pas trop convaincu car cela demeure assez grossier. Et puis, il y a ce titre à savoir Oblivion qui a déjà maintes fois été utilisé dans les médias et le cinéma. On peut se demander également si Oblivion Song ne sera pas un jour une série à succès. C'est en tout cas calibré pour.
J'avoue que je suis un poil déçu. Robert Kirkman quoi les gars, celui de Walking Dead. Si ici il délaisse l'horreur et les zombies c'est pour nous plonger dans de la bonne grosse SF. En ce qui concerne le scénario je n'ai pas grand chose à dire, c'est plutôt bien foutu, cette idée qu'une partie d'une ville est été catapulté dans une autre dimension est assez maligne. Forcément il existe un passage entre ces deux mondes que franchit allégrement le héros Nathan dans le but de ramener les personnes piégées lors de la catastrophe. A ce stade du récit le scénariste nous propose des choses intéressantes comme la difficile réadaptation après plusieurs années de ces ''Revenants''. Il y a du rythme, le tempo ne faiblit pas, bref une lecture plutôt sympa. Là ou ça pêche c'est vraiment au niveau du dessin. Les bestioles pour bizarres quelles soient sont difficiles à appréhender tant la colorisation déborde sur les éléments du décor. Mais c'est surtout les personnages qui sont hideux, s'il n'y avait que cela on pourrait parler de goût et de couleurs mais c'est le graphisme que je trouve très amateur, d'une case l'autre les physionomies changent, dur donc de s'y retrouver. A cause de cela je ne peux mettre une note supérieure, pour autant je lirais la suite avec plaisir tant le scénario fait montre d'originalité.
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