Achille
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Sur l'olympe ce sont les noces de Pélée et de Thétis où tous les dieux sont invités sauf Eris, déesse de la discorde. Pour se venger elle leur jette une pomme d'or avec la mention: "A la plus belle". Héra, Athéna et Aphrodite revendiquent le fruit. Existe en version expurgée des scènes érotiques : Achille (Graph Zeppelin)
Auteurs italiens Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre
Pour mettre un terme à la dispute Zeus charge le mortel Pâris de désigner la gagnante. Il choisit Aphrodite qui lui a promis l'amour d'Hélène reine de Sparte. Son enlèvement va declencher la guerre de Troie.
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Date de parution | 09 Mai 2018 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Et voilà comment l’acquisition de cette série m’a valu d’être traité comme « obsédé sexuel » auprès de mes potes rencontrés au festival d’Angoulême. J’avais beau leur expliquer qu’au-delà des scènes de boules, « Achille » est une retranscription apparemment fidèle de l’Iliade écrit par Homère, rien à faire, me voici désormais catalogué… Bon, je précise quand même qu’il existe une version d’« Achille » sans ces séquences « olé olé » pour ceux et celles qui sont prudes ou qu’ils veulent découvrir la version bande dessinée de l’Iliade au jeune lectorat. Alors pourquoi avoir acheté cette version Tabou me direz-vous ? Parce que l’auteur, Cosimo Ferri, était présent au stand de maison d’édition au festival d’Angoulême et qu’il fait de sacrées dédicaces le bougre ! Parce que, graphiquement, c’est une sacrée claque, surtout au niveau de la colorisation (réalisée à la peinture à l’huile) : c’est beau tous ces corps musclés, ces belles nanas, ces bâtiments, ces paysages méditerranéens, cette débauche de couleurs… ça sent vraiment l’Antiquité grecque, la vision que je me fais de cette époque ! Et enfin, parce que le cul, c’est la vie quoi que l’on dise ! Sur ce dernier point, n’allez pas croire que cette bande dessinée en regorge : c’est mis avec pertinence, avec grâce, sans vulgarité, on sent que l’auteur n’en abuse pas et ça s’insère vraiment bien dans cette histoire. Pour exemple, la relation d’Achille avec Patrocle n’a pas été mise comme ça pour allécher le lectorat, elle fait vraiment partie intégrante de l’œuvre d’Homère. Il y a vraiment une volonté de la part de Cosimo Ferri de respecter l’épopée de l’écrivain grecque. Au niveau du scénario, Cosimo Ferri semble avoir repris avec grande fidélité les écrits d’Homère. Ainsi, les principaux chapitres de l’Iliade sont bien présents dans « Achille » pour preuves la nomination des différents chapitres (ou « chants ») en référence à ce mythe. L’ensemble m’est apparu très plaisant et aisé à lire, la narration est fluide (il faut dire aussi que la représentation graphique des différents héros y est faite de façon aisée pour qu’on puisse les identifier rapidement). Cette version dessinée de l’Iliade a le mérite d’être plus accessible et compréhensible à la lecture que l’œuvre originelle (La faute aux envolées lyriques et sous forme de poèmes présents dans cet ouvrage qui m’ont fait abandonner à mainte fois sa lecture). Je ressors donc très satisfait de cette version de l’Iliade, Cosimo Ferri a fait un beau boulot aussi bien sur le plan graphique qu’au niveau du scénario. Il a su ainsi repérer les principaux chapitres du roman originel pour en faire une bande dessinée facilement accessible à tous (sauf bien entendu aux plus jeunes, je pense que vous l’aurez compris !) et plaisante à lire. Si la bd pornographique vous rebute généralement, faites au moins l’effort de découvrir cette série qui vous fera certainement changer positivement d’avis par son savant mélange de scènes crues mais respectueuses et son scénario digne d’intérêt. En tout cas et à l’adresse de mes tortionnaires, vos moqueries ne m’empêcheront pas d’acquérir l’autre série de Cosimo Ferri : « Ulysse », ça, vous pouvez en être sûrs !
Cosimo Ferri nous montre dans cette série que le talon n'est pas la seule partie du corps du héros Athénien digne d'intérêt. Je trouve cette BD pour adultes très bien réalisée. Elle respecte le déroulement des 24 chants de l'Illiade. Tous les événements importants y sont : le mariage de Thétis, Hélène et Paris, la flotte grecque, la guerre des dieux, Achille et Hector, le talon et le cheval. Les dessins de C.Ferri sont très justes dans toutes les scènes de combats ou des ébats sexuels. Temples, troupes ou batailles sont bien rendus. Les corps sont sensuels, musclés comme des guerriers ou belles comme des princesses (même esclaves). Les visages bien expressifs et reconnaissables jusqu'au bout. C'est important avec autant de personnages de premier plan. L'introduction d'un calligraphie grecque en ruban chantant est une trouvaille agréable. Le récit est centré sur le héros archétypal grec Achille, ses colères, ses combats, son destin tragique et ses amours. Rien n'est caché de ses ébats avec Déidamie, Iphigénie, Briséis, Polyxéne. Sans oublier son fidèle ami Patrocle ce qui nous vaut de torrides scènes à trois. L'équilibre entre les scènes de combats et les scènes explicites (six ou sept par épisodes) est bon et l'histoire est assez facile à suivre même pour une personne qui découvre l'Iliade. Encore une fois, j'aime bien la place importante de la sexualité dans un récit antique ce qui correspond probablement à la réalité. Après cette lecture vous ne lirez plus Racine du même œil.
Cosimo Ferri s'attaque à un gros morceau en voulant faire ici l’Iliade depuis son commencement avec la pomme de la discorde, jusqu'au dénouement tragique de la chute de Troie. Mais étant particulièrement fan de ce récit, qui est incontestablement une des lectures les plus marquantes de ma jeunesse, j'en attendais quelque chose pour le moins intéressant. Et ce fut effectivement le cas, j'ai été très content de la représentation de Cosimo Ferri d'une Grèce antique mythologique, mâtinée de dieux et de magie. La guerre de Troie est une source inépuisable d'inspiration, même si le résultat n'est pas toujours bon (ne parlons pas du film avec Brad Pitt qui rate environ tout ce qu'on pouvait faire). Et, ici, Ferri s'attarde notamment à représenter le sexe, présent dans l'Iliade d'origine (avec une dimension symbolique et sacrée, notamment) mais à sa façon. Précisons tout de suite que les personnes non-amatrices de corps Body-buildé, de plastique quasi-parfaites et d'abdos saillants peuvent passer leurs chemins. Les personnages sont tous sculptés comme des héros grecs, mais pour le coup on peut dire que c'est parfaitement normal. D'autant que le sexe n'apparait ici que dans des scènes qui s'y prêtent et permettent de préciser certaines relations entre personnages. Notamment les liens avec les dieux et les déesses, qui ne sont pas les derniers de la gaudrioles selon les légendes que l'on a colportées sur eux ... Sur les deux tomes, nous avons non seulement l'Iliade mais également le début de toute cette histoire à partir de la pomme de la discorde, ce qui est d'autant mieux vu que certains lecteurs ne connaitrons probablement pas tous les épisodes. Et Cosimo Ferri ne s'empêche pas de représenter Achille, aussi bien dans sa relation avec Patrocle qu'avec Briséis. Il a réussi un pari narratif avec cette idée, qui paye ! J'ai bien envie de découvrir la suite et fin de ce triptyque, et pas seulement pour se rincer l'oeil. Parce que oui, cela reste une BD de Tabou et Cosimo Ferri, donc avec des scènes de sexe en tout genre (saphique, pédérastie, triolisme, ...) mais représentées par un auteur qui a eu le temps de se faire la main via plusieurs BD. Les scènes sont courtes mais représentées avec un héroïsme (oui !) et une certaine maitrise. La colorisation joue beaucoup pour cela, et même si parfois l'ensemble parait un peu artificiel, j'y vois tout le respect que Cosimo Ferri met dans la représentation d'une des plus vieilles histoires du monde. Il veut rendre à cette histoire la dimension tragique, héroïque, dantesque et sacrée qu'il a sans doute trouvé dedans en la lisant. Et moi qui ai un certain respect du texte de l'Iliade, j'aime beaucoup. C'est un parti pris visuel, mais en peu de mot, je dois le dire : ça claque ! L'auteur a, selon mon jugement, parfaitement bien réussi son coup. C'est une BD plaisante à lire, qui transpire l'amour de l'Iliade et des mythes grecs, au dessin fort et travaillé, que j'aurais presque envie de conseiller comme découverte de ce récit mythologique ! En éloignant les enfants, bien évidemment ...
Cosimo Ferri a terminé Mara et se lance maintenant dans une oeuvre de grande envergure puisqu'il aborde la Grèce homérique, celle de l'Iliade qui relate la guerre de Troie, même si sa source indiquée est les Chants Cypriens de Stanisos de Chypre, auteur antique du VIème siècle av. JC. Autant dire que cette histoire qu'on peut quand même qualifier d'homérique (parce qu'elle a d'abord été contée par Homère au VIIIème siècle av. JC) m'a toujours passionné, d'où mon intérêt pour la Mythologie grecque. Ferri se doit cette fois de suivre une ligne de conduite, il ne peut plus trop inventer comme il le faisait dans ses autres Bd, même si j'ai remarqué qu'il prenait quelques libertés, mais très peu par rapport aux récits mythologiques (le sacrifice d'Iphigénie par exemple, il fut annulé de justesse par Artémis qui la remplaça par une biche). La grande nouveauté, c'est que cette relecture homérique est placée sous l'angle érotique, tout en suivant les étapes classiques connues de ce récit grandiose sur la guerre de Troie. Le récit démarre par les noces de Thétis et de Pélée et la fameuse pomme de Discorde (ou Eris), le verdict de Pâris entre les 3 déesses Athéna, Héra et Aphrodite, puis c'est l'éducation d'Achille par le centaure Chiron, le départ d'Achille et de son fils Néoptolème pour Troie, et les premières batailles devant la cité de Ténédos, avant-poste troyen. Le résultat est plus que satisfaisant, j'aime lire une Bd érotique quand il y a une vraie histoire derrière et pas qu'une simple trame qui ne sert qu'à amener les scènes de sexe. Au contraire, je trouve que Ferri a bien dosé son récit en donnant une part égale aux scènes de sexe et aux scènes "normales" qui forment le contenu de la Bd. On pourrait presque dire que ces scènes de sexe sont distillées avec parcimonie, il n'en abuse pas. Question graphique, c'est du beau travail, avec de belles images et une mise en page favorisant quelques grandes cases, malgré quelques petites anomalies anatomiques ou de proportions, mais rien de méchant ; le dessin de Ferri a énormément évolué, depuis les 2 derniers tomes de Mara et surtout depuis sa dernière Bd Witching Yours, il use d'un dessin plus velouté, avec des ombres et des contours plus marqués, donnant ainsi un relief et des rondeurs plus séduisantes, surtout aux corps féminins qui sont évidemment superbes. On voit que c'est le culte du corps, qu'il soit féminin (les femmes sont pulpeuses, on n'y verra aucun thon c'est clair) ou masculin (les mecs sont des athlètes bodybuildés), de même que les décors et les fonds de cases ne sont pas négligés non plus. Ferri peut prendre son temps sur 3 albums (il y a dans le tome 1 quelques cases un peu inutiles), et je crois que ça ne sera pas de trop pour décrire la richesse de ce récit mythologique.
Ce premier volume m'a fort emballé pour une histoire que l'on connait déjà, les grandes lignes sont retracées, l’éducation d'Achille sous la gouvernance de Chiron etc.. Ce qui fait l'originalité de cette version ce sont les scènes de sexe crues qui sont distillées avec parcimonie, elles ne sont pas envahissantes et ne nuisent pas à la bonne lecture, certes on est loin du colossal L'Âge de Bronze de Shanower mais Cosimo Ferri s’en sort plutôt bien. Malgré quelques petits soucis de proportions graphiquement j'ai beaucoup aimé son coup de crayon. Amateur de BD [érotique] et d'Histoire, cette saga ne pourra que vous ravir, quand les deux sont savamment maîtrisés il en résulte une bonne alchimie. Vivement la suite!!!!
Après "Le Cœur des Amazones", me voilà de nouveau trainé du côté de Troie sur les talons d'Achille, mais dans une version beaucoup plus explicite côté sexualité :) Pâris, jeune pâtre, se retrouve à devoir désigner d'Aphrodite, d'Héra ou d'Athena, laquelle est la plus belle suite à une perfidie d'Eris (déesse de la discorde) lors du mariage des parents d'Achille. Pâris choisit Aphrodite en échange de l'amour éternel de la plus belle des mortelles : Hélène. Ainsi commence donc l'Iliade qui conduira au siège de Troie auquel Achille de par ses alliances se devra de participer... Cossimo Ferri nous propose donc une version sans retenue de l'Iliade où son talent pour la peinture et son goût pour les corps sculpturaux lui permettent de s'en donner à cœur joie. En effet, vu les mœurs de nos divinités grecques, pas besoin d'extrapoler pour la bagatelle et Cossimo Ferri s'en tient fidèlement au récit en maniant le pinceau avec dextérité. Voici donc le premier tome d'une trilogie prometteuse, qui permet de se replonger en profondeur du côté de ses classiques.
Depuis sa série en quatre tomes Mara, Cosimo Ferri est en train de devenir une valeur des éditions Tabou. Ici, pour ce qui sera une trilogie, il se penche sur Homère et la mythologie grecque, s'attachant plus particulièrement au personnage d' Achille. Dans ce premier tome C. Ferri suit à la lettre le célèbre livre d'Homère L'Iliade. Son dessin ici rend un hommage appuyé à la statuaire antique ainsi qu'à la peinture classique. Les corps masculins et féminins sont magnifiés, point d'avortons ou de grasses dames chères à Mayol. Je trouve personnellement que la colorisation a fait des progrès indéniables, en effet sur Mara je trouvais que c'était un peu "criard", ici un aspect ombré donne aux chose et aux corps dénudés un rendu agréable. Rien à dire sur l'histoire en elle même qui reprend pour l'instant le tout début de l'Iliade, les évènements et les protagonistes donnant l'occasion à l'auteur de placer des scènes de sexes plutôt classiques mais bien tournées. Les amateurs de fortes poitrine devraient être comblés, quant aux dames elles rêveront sur l'anatomie avantageuse de ces messieurs. Personnellement j'irai voir la suite, Cosimo Ferri s’améliore sur tous les plans, ma note devrait donc elle aussi suivre le même chemin
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