Arale

Note: 2.8/5
(2.8/5 pour 5 avis)

Une Uchronie fantastico-SF dans un empire russe fictif des années 1930.


Auteurs canadiens Les Uchronies Russie

Les années 1930, en Russie : et si l'histoire en s'était pas passée comme prévue ? La Révolution russe a échoué et la Première Guerre Mondiale se poursuit, permettant de construire de nouvelles machines. C'est dans ce contexte original que nous découvrons Raspoutine devenu conseiller du Tsar. Suite à un attentat, ce dernier est plongé dans un coma profond. Raspoutine fait appel à un héros de guerre, Kyril, afin de transférer - à l'aide d'une étrange machine – l'esprit du militaire dans celui du Tsar, dans le but de réveiller le corps inerte du souverain et de sauver la Russie du chaos.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 18 Mai 2018
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Arale © Dargaud 2018
Les notes
Note: 2.8/5
(2.8/5 pour 5 avis)
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17/05/2018 | Le Grand A
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L'avatar du posteur Noirdésir

Mouais. L’uchronie peut parfois se révéler intéressante, mais c’est une facilité scénaristique qui ne doit pas remplacer des idées d’intrigues. Je dois dire qu’ici l’équilibre n’est pas trouvé. Nous sommes en Russie dans les années 1930. Oui, en Russie, et pas en URSS ! Car la Révolution a échoué, et l’empire s’est maintenu, porté à bout de bras par le mage Raspoutine, plus ou moins aidé par une sorcière, et des machines mêlant retro et anticipation. Russie en guerre perpétuelle contre certaines puissances européennes, avec des menaces révolutionnaires récurrentes. Au milieu de tout cela, un bel officier, pilier du régime, mais aussi lié au tsar. L’intrigue est un peu floue, pas très dynamique – voire ennuyeuse à certains moments. J’ai en tout cas lu cet album au bout d’un moment sans réel enthousiasme – même si ce n’est pas non plus complètement raté. Mais il aurait fallu je pense choisir un angle d’attaque, éclaircir l’intrigue, jouer la carte historique ou le côté fantastique (je pencherais davantage pour le premier choix). Quant au dessin, il est lui aussi un chouia décevant. Plus que le dessin d’ailleurs, c’est la colorisation qui ne m’a pas accroché. Un album plutôt décevant. Note réelle 2,5/5.

16/01/2019 (modifier)
Par sloane
Note: 3/5
L'avatar du posteur sloane

Je suis fasciné par les uchronies, c'est généralement un truc qui me fait grimper aux rideaux, c'est donc rempli d'espoir que j'ai acquis cette BD. Au bout du compte je ne sais pas trop quoi penser, j'ai trouvé le dessin plutôt sympa sans être exceptionnel. C'est en ce qui concerne le scénario que les choses pêchent un peu. Deux tomes auraient sans doute été nécessaires pour bien exploiter toutes les pistes que les auteurs nous proposent. Sur une idée finalement intéressante; en 1917 le tsar n'est pas mort "ressuscité" par Raspoutine et la première guerre mondiale n'est pas terminée. Soit mais l'ensemble manque de fluidité, je pense à la partie où le héros se retrouve plongé dans l'esprit du tsar qui aurait mérité, le passage pas le tsar, plus de développement. Bon l'ensemble se laisse lire gentiment, personnellement la fin ne me pose pas problème, elle pourrait même amener une suite, mais en l'état cela se suffit à lui même.

11/11/2018 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

J'ai plutôt bien aimé cet univers alternatif à la réalité concernant le Tsar Nicolas II devenu une sorte d'être immortel après son assassinat en 1917 lors de la Révolution bolchevique qui a échoué. Si seulement, c'était vrai ! Cependant, on se rend compte que la Première Guerre Mondiale s'est enlisée et dure depuis près de deux décennies. L'Empire est assiégé et le mage Raspoutine fait encore des siennes. Voilà pour le pitch très intéressant. Je n'ai pas très bien compris l'utilité d'un monde dénommé Arale qui se cache derrière toute cette machination politique. On reste tout de même assez sur sa fin d'autant qu'il s'agit d'un one-shot c'est pourquoi, je ne conseillerais pas l'achat. Quand on ressort frustré d'une lecture, ce n'est guère bon signe. Dommage...

28/10/2018 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Arale est un récit uchronique déroutant, le but des auteurs semblant réellement être d’égarer un maximum le lecteur en début d’album pour progressivement apporter les explications nécessaires au fil des événements. Il faut donc s’accrocher en début de lecture et si la fin n’en vaut pas la peine, la déception n’en est que plus grande. A titre personnel, cette fin ne m’a pas déplu et je trouve que la série peut s’arrêter là sans engendrer une quelconque frustration. Maintenant, ce mélange d’uchronie et de fantastique (mais l’uchronie n’est-il pas du fantastique ?) sur fond historique est peut-être un peu trop riche. Il y a des sujets qui ne sont que survolés et d’autres qui auraient mérité plus d’explications. Là, la volonté des auteurs de laisser le lecteur un peu en plan joue contre eux. Mais le synopsis est quand même bien pensé et si les auteurs n'avaient autant cherché à égarer leur lectorat, je pense que plusieurs idées auraient fait plus facilement mouches. Le dessin, bon mais sombre, apporte encore un peu plus de noirceur au récit, ce qui lui convient bien. La colorisation nous donne l'impression de lire un album des années '90, ce qui n'est pas désagréable en soi. Donc voilà, je l’ai lu et je ne regrette pas vraiment cette lecture. De là à conseiller l’achat, il y a un pas que je ne franchirai pas. A voir si vous êtes fans d’uchronies et d’univers slaves.

26/07/2018 (modifier)
L'avatar du posteur Le Grand A

Arale, rien à voir avec le personnage créé par Akira Toriyama dans Dr Slump. Arale est une histoire d’uchronie de fiction fantastique imaginée par Tristan Roulot dans laquelle l’auteur se pose la question : et si la révolution bolchevique avait échoué en octobre 1917, que serait-il advenu de l’empire russe et de la guerre ? Mais le scénariste ne s’en tient pas à cette seule hypothèse. Il introduit dans son uchronie une grosse dose de fantastique et de science-fiction en faisant du conseiller Raspoutine un Gandalf « maléfique » manipulant son monde et suivant ses propres projets géopolitiques grâce à des pouvoirs, dirons-nous « magiques », accordés par une mystérieuse vieille femme. Je vous sens un peu paumés, hein ? Ben dites-vous que ça ne va pas s’arranger par la suite parce que c’est là le gros point faible de cette histoire : son créateur veut raconter beaucoup de choses en seulement 62 pages, cependant de grosses zones d’ombre resteront en l’état puisque, apparemment, il s’agit d’un « stand alone », un et unique tome est prévu. Bon… ce n’est pas mal, il y a des idées. Cela pioche du côté d’Inception pour la descente du héros Kyril dans l’esprit nébuleux du tsar, du côté de Pacific Rim et de la « dérive » pour expliquer le processus neuronal reliant le tsar à Kyril, du côté de La Guerre Éternelle et du roman Fatherland pour l’aspect état de guerre perpétuel que vit la Russie, etc. Si l’histoire se termine vraiment ainsi et qu’aucune suite n’est prévue au programme, on ne peut pas dire que ce soit très « jouasse » comme récit. C’est même carrément pessimiste tendance dystopie. Pas de problème avec cet aspect mais le plus gênant est qu’il demeure moult questions restées en suspens. On ne parle pas ici de petites zones d’ombre scénaristiques qui donnent du grain à moudre aux lecteurs qui peuvent ensuite de leur côté spéculer et s’amuser à imaginer le pourquoi du comment. Non là il y a carrément de gros segments de l’intrigue qui sont laissés dans le vague, sans qu’aucune esquisse de réponse ne soit abordée, ce qui est assez stupéfiant. On est là, on se dit « oui, et ? C’est tout ? Pourquoi ceci et pourquoi cela ? ». C’est frustrant. Les dessins de Denis Rodier sont agréable avec ce trait presque crayonné mais en même temps appuyé par un encrage solide et profond. Je n’ai pas été enthousiasmé en revanche par les couleurs pâlottes de Bruno Tatti qui font franchement vieillot. J’ai vraiment eu ce sentiment de « bof, sans plus ». À trop vouloir caser tel ou tel élément fantastique ou SF, et laisser en plan telle ou telle piste narrative, les auteurs ont fini par me perdre dans les limbes de leur imagination un poil trop intrigante pour un simple one shot. PS: note et avis à réviser si suite il y a...

17/05/2018 (modifier)