La Maison où rêvent les arbres
La petite Cybèle a été recueillie par sa grand-mère après la mort de ses parents...Elles vivent dans la forêt, au cœur du marais…dans la maison où rêvent les arbres. et il se passe de drôles de choses dans la forêt …
Comès Hébergé chez ses grands-parents Les années (A SUIVRE) Rêves
La petite Cybèle a été recueillie par sa grand-mère après la mort de ses parents...Elles vivent dans la forêt, au cœur du marais…dans la maison où rêvent les arbres. et il se passe de drôles de choses dans la forêt … Leurs rêves prennent vie et se matérialisent en papillons ou en oiseaux. C'est ainsi que Cybèle trouve un compagnon oiseau, très gai, qui l'aide à surmonter ses terreurs nocturnes. Mais un jour les arbres se révoltent.Ils reprennent aux hommes tout ce qui vient d'eux…
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Date de parution | Octobre 1995 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Un album qui développe plus une ambiance qu’une histoire, cette dernière se révélant peu consistante, et globalement décevante. Sorte de rêverie, d’hymne à la nature toute puissante rejetant les hommes et leurs méfaits, il y a un peu de naïveté, mais aussi de poésie, un peu noire, dans ce récit. Mais c’est un peu creux et vain, trop vite lu, avant que l’on accroche à un personnage. Le dessin est excellent pour les décors, les animaux (les oiseaux en particulier), il use très bien d’un Noir et Blanc tranché. Les quelques personnages sont moins réussis, un peu statiques, avec des visages que j’ai trouvés moyens. Un Comès à réserver aux fans de l’auteur, mais je suis resté un peu sur ma faim, même si le récit se laisse lire. Note réelle 2,5/5.
Très déçu par cet album de Comes, auteur que j'adore pour son œuvre maitresse " Silence ". Là il ne s'est pas foulé. Il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent. Certes nous avons droit à une belle atmosphère brumeuse et marécageuse, entre rêve et réalité... Les arbres parlent mais pour ne pas dire grand chose au final. Cela se lit très vite, trop vite. J'ai oublié le scénario d'ailleurs ( lu il y a 1 ans environs ) ... Mais je crois qu'il n'y a pas grand chose à retenir... Dommage. Je met un 2 car c'est une œuvre de Comes et a tout de même son ambiance inimitable, ainsi qu'une très belle couverture.
Depuis toujours, je suis amateur du trait de Comès. Avec lui, une simple feuille morte qui virevolte me paraît magnifique. Et son bestiaire est tout simplement splendide ! J’ai été positivement surpris par le côté effrayant de cet album. Il s’agit d’une face de Comès qui m’était inconnue. J’ai beaucoup apprécié l’introduction, avec le couple en canot qui se perd dans la brume, et également la scène où le braconnier se fait corriger par un méchant arbre (je sais, ça a l’air bizarre, mais… ça l’est ! ;)). Par contre, la revendication écolo, à peine masquée, m’a quelque peu déplu, mais c’est finalement un détail. Le délire sur le rêve des arbres, qui est quand même le sujet central de l’album, ne m’a pas semblé suffisamment approfondi pour susciter l’intérêt. Par ailleurs, l’ensemble est très vite lu. Je pense que Comès est quelque part victime de son talent. En effet, cet album, s’il était l’œuvre d’un autre, mériterait sans doute un petit 3/5. Mais, en l’occurrence, ‘La maison où rêvent les arbres’ ne tient pas du tout la comparaison par rapport à Silence et à La belette.
Relire Comès pour le redécouvrir. Un petit plaisir qu'on peut se permettre au bout de quelques années, et qui n'est pas sans surprises... Car depuis, que de lectures, de découvertes et de matière pour étayer mes critiques ! Et si Comès reste pour moi un des Grands de la BD noir & blanc, ce n'est pas sur cet album que se porte ma préférence. Silence et La Belette restent pour moi ses chefs-d'œuvres, comme pour beaucoup. Car "La Maison où rêvent les arbres", malgré une mise en bouche parfaite (j'adore le début de cette BD !), souffre d'un traitement narratif un peu trop expéditif sur certains points (Trop vite lue !). Dommage car le fond du récit tellement en avance sur son temps aurait mérité que s'installe une plus grande profondeur, pour ajouter à l'ambiance mystérieuse que j'aime tant dans l'œuvre de Comès. Quant au dessin, je ne ferais qu'abonder dans le sens des remarques sur la rigidité de l'expressivité des personnages. Moi qui aime la rondeur et la fluidité, j'ai trouvé que la petite Cybèle était un brin coincée... C'est donc un 2.5/5 que je met à cette BD un brin décevante. Malgré les bonnes promesses du début du récit, on reste un peu sur sa faim.
Comès a frappé les esprits avec sa BD « Silence ». Quand je suis tombé sur ce one shot à la bibliothèque, j’en attendais beaucoup. Le trait est toujours aussi fin avec de superbes cases mais malheureusement d’autres trop vides. Les personnages font parfois simplifiés devant des décors détaillés. Le scénario très poussé écologie est presque en avance sur son temps. Il prend son sens de nos jours. Il reste succinct, la lecture s’en ressent : la pagination est correcte mais le temps de lecture m’a paru bien court. Au final, il en ressort une BD sans réelle saveur malgré ses qualités.
J’aime beaucoup le style en noir et blanc de Comès. De plus, je partage avec l’auteur une région et un état d’esprit. A la frontière entre les Ardennes belges et le plateau des Hautes-Fagnes, cette région marque ses habitants qui, sans doute plus qu’ailleurs, deviennent sensibles à l’âme de la nature. Cette dimension mystique du rapport à la nature, je l’ai retrouvée dans le présent album. Je regrette cependant que l’histoire se résume à peu de chose, tant elle donne la part belle au graphisme, mais je ne peux que remercier l’artiste de m’avoir permis de partager son imaginaire. D’un strict point de vue graphique, l’artiste signe à nouveau une œuvre convaincante, même si je n’apprécie que très modérément les yeux de ses personnages. Le plus gros reproche que je pourrais lui faire, cependant, réside dans le fait que ses personnages sont quasi inexpressifs. Qu’ils soient émus, joyeux, en colère ou inattentifs, les expressions de leurs visages demeurent les mêmes, et qu’ils parlent ou non, leur bouche demeure désespéramment close. De ce style se dégage une très grande froideur, qui m’empêche de totalement plonger dans ses albums. Mais cela n’enlève rien à la splendeur de certaines planches. Par rapport à d’autres œuvres de Comès, je qualifierais cet album de « pas mal » car il demeure inférieur à « Silence » ou à « La Belette », mais je vous invite quand même à le découvrir. Un bon cru pour un artiste à l’univers atypique.
Une histoire déclinée en 4 chapitres, un peu comme quatre saisons. Un album qui se termine par un texte de Gabriel Yacoub : « L’homme vert, le feuillu ébahi ». Un texte dont le dernière phrase est « Le XXIème siècle sera vert ou ne sera pas. Je me languis déjà de ce nouveau printemps ». Heureusement que le vert est la couleur de l’espoir car ce « nouveau printemps » tarde fort à venir et n’est pas prêt, je pense, d’arriver… Entre rêve et réalité, Comès narre ici une longue fable qui est une véritable ode à la nature ; cette nature qu’il aime –que nous aimons, je pense- non dérangée ; telle qu’elle était à l’aube des temps. Très curieux tome, qui peut rebuter ceux qui n’osent pas plonger dans les rêves de l’auteur. Le début ?… trois grandes planches composées de cases emplies de larges traits noirs. Ce n’est qu’en fin de la troisième que l’on comprend –par une sorte de zoom arrière- que toutes ces larges lignes forment l’œil d’un héron. Ce dernier s’envole. Un marais. Un canoë. Un couple. Un vol de canards. Une panthère aperçue sur la rive. Le brouillard. Les oiseaux des marais qui se transforment en ptérodactyles. Le même canoë, la jeune femme assise à l’avant. Maniant la gaffe, le personnage à l’arrière a tout du « passeur des morts » qui faisait traverser les âmes sur le fleuve Styx au temps de l’Egypte antique, etc. Dur dur si vous survolez ces pages (ce que beaucoup feront) car cette BD est quand même « difficile ». J’avoue avoir eu un peu de mal pour rentrer dans le « jeu » de Comès, ici tout à fait à l’opposé –par exemple- de « son » Ergün l’errant. Mais le dessin est somptueux dans sa (fausse) simplicité. Un excellent travail de noir et blanc m’a fait entrer dans un univers nouveau assez déconcertant pour ceux qui ne connaissent pas l’œuvre de cet auteur. Un nouvel album « à part », quelque chose d’à nouveau inédit, grand dans sa conception, attirant pour les « connaisseurs » mais qui peut paraître fort rebutant aux autres.
Je n'ai pas du tout été emballé par cet album de Comès. Pourtant, j'avais bien aimé le début qui me donnait l'impression que j'allais lire quelques choses de formidable, mais cette impression a disparu à l'arrivée des deux personnages principaux. Cet histoire d'arbres qui rêvent aurait pu m'intéresser, mais c'est mal exploité et ça se termine en une vengeance de mère nature qui m'a paru vite expédiée. Je n'ai pas retrouvé la psychologie qui était présente dans les autres albums de Comès que j'ai lus et cela m'a déçu. Il y a encore la magie qui est un thème qu'il semble bien aimer, mais, comme je l'ai dit, ça m'a paru bâclé.
Après l'excellent Silence, nous avons ici une histoire fantasmagorique qui m'a bien plu mais qui ne parvient pas à l'égaler. Nous retrouvons la même magie troublante de cet auteur talentueux qu'est Comès. Le graphisme inspire à la fois réalisme et abstraction totale. Nous oscillons en effet dans une espèce de magie à travers le monde animal et surtout végétal. La mémoire des arbres et les conséquences d'un retour vengeresse de la nature sur l'homme perverti. J'ai ressenti véritablement une atmosphère inquiétante et oppressante. Le final est tout bonnement très réussi.
Je suis déçu par cet album. Le début qui part plutôt bien, dérive rapidement vers une raison et une fin qui m'ont plutôt laissé de bois... La dénonciation des dérives humaines, les attaques écologiques semblent quelconques. Il a manqué une étincelle afin de vraiment donner vie à cette histoire. Pourtant, la part onirique aurait facilement pu m'envoûter, mais à vouloir en faire plus, il en a fait trop et le soufflé, fatigué, est retombé. Qui plus est, Comès ne sait vraiment pas dessiner les rides sur les personnes âgées ! C'est affreux, on a l'impression que la grand-mère est balafrée sur tout le visage !!! A un moment je me suis dit que c'était en rapport avec le bois, avec les arbres, que Comès avait voulu donner un air 'écorce' à son personnage. Mais non, car le pauvre paysan de la fin reçoit le même traitement. Seul gros point positif dans cet album, j'ai retrouvé Calvin ! Oui, je me suis trouvé un point commun supplémentaire avec Comès, et ça, ça suffit à me dire que cette lecture n'était pas inutile !
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