Le Transperceneige
Parcourant la blanche immensité d'un hiver éternel et glacé, d'un bout à l'autre de la planète, roule un train qui jamais ne s'arrête...
Anticipation Après l'apocalypse... Autour du rail BD adaptées en séries télévisées live BDs adaptées en film Froid. Neige. Glace Les années (A SUIVRE) Utopies, Dystopies
Après une catastrophe d' origine inconnue, la terre est devenue une immensité glacée. Quelques survivants ont réussi à monter dans le fameux Transperceneige, train ayant une autonomie illimitée. Quelques années plus tard, une nouvelle sociéte s'est crée dans le train, avec ses dirigeants, sa classe moyenne, son armée et son ghetto où meurent les plus malchanceux. Proloff vient du ghetto et réussi à passer du coté des privilégiés... Va commencer un périple jusqu' à la tête du train où vivent les dirigeants....
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Février 1984 |
Statut histoire | Une histoire par tome 4 tomes parus |
Les avis
J’ai découvert « Transperceneige » pendant le 1er confinement à travers la série diffusée sur Netflix. Au bout de deux épisodes, j’ai lâché prise tellement j’ai trouvé ça nul. Les derniers humains de l’humanité se retrouvent dans un train constitué de mille et un wagons qui déboule à toute vitesse dans un décors de glace. Où va le train ? Pourquoi il ne s’arrête jamais ? Qui sont ces survivants ? Que s’est-il passé pour que notre civilisation soit réduite à cette locomotive ? trop de questions sans réponses. Je suis passé à une autre série. J’avais donc énormément d’appréhension quand j’ai emprunté l’intégrale à la médiathèque de mon bled. Très rapidement cet univers glacé m’a de nouveau ennuyé. La longue remontée du train par Adeline et par Proloff est vraiment sans intérêt. Dans le sillage de ce duo, un peu de violence, un peu de mystique avec Sainte Loco et surtout beaucoup d’inaction. Je me suis fait suer. D’ailleurs j’ai stoppé la lecture à la fin du tome 1, révulsé par le graphisme hideux du tome 2. Cette arche de Noé mécanique n’est vraiment pas ma came. Le côté noir et blanc ne me convient pas. Le trait est grossier. Et les immensités désertiques sont bâclées. Une série post apocalyptique à oublier.
Vraiment bien faite cette BD ! Un univers post-apocalyptique terrifiant, marquant, glacial, désolant, claustrophobique et même nostalgique... Toutes ces étendues enneigées, abandonnées, désertes, silencieuses, sombres,... c'est à vous donner des cauchemars pour le futur de notre planète. Seul un dessin en noir en blanc est capable de restituer cette ambiance unique avec autant de force. La couleur n'aurait jamais eu autant d'impact ! Excellent choix des auteurs. Et puis ce train (le Transperceneige) qui va d'un bout à l'autre de la planète sans s'arrêter... Il ne cesse de me fasciner, c'est pour moi, un personnage à part entière, puissant et tout aussi charismatique que le héros Proloff ! Quel est sa destination ? Jusqu'où ira-t-il ? Peux-t-il s'arrêter ? Une série en trois tomes dont le(s) sujet(s) (lutte des classes, écologie,...) n'ont pas vieilli et qu'il faut lire d'une traite.
Cette série est agréable mais elle aurait pu être beaucoup mieux, à mon avis bien sûr. Pourtant en lisant le premier tome je fus conquis par cette histoire qui d'après moi n'a pas pris une ride malgré que cet album soit paru en 1984, mais ce sont les deux autres tomes qui m'ont déçu même si je ne peux pas dire qu'ils soient mauvais. Il faut tout de même rappeler qu'une adaptation cinématographique vient de sortir sur les écrans depuis peu de temps, c'est donc que le scénario tient la route pour que des cinéastes sud-coréens adapte l'œuvre de Jacques Lob et Jean-Marc Rochette. Mais malgré cela cette série n'a pas réussi à me captiver du début à la fin. Je vais très rapidement rappeler l'histoire de cette série car celle-ci est je suppose connue de la plupart des amateurs de bande dessinée de science-fiction. Nous somme dans un futur plus ou moins proche et après une catastrophe climatique la planète s'est retrouvée recouverte par la neige et le froid. Ce qu'il reste de l'humanité s'est réfugié dans un train roulant à travers les étendues gelées et surnommé le Transperceneige . Malheureusement même après l'apocalypse rien n'a changé dans le comportement de l'homme. On s'aperçoit très vite que la lutte des classes continue même à l'intérieur de ce train très particulier. Le dessin de Rochette évolue à partir du tome deux et j'avoue que ce changement de style ne m'a pas plu. J'aurais préféré que son style reste identique à celui du premier tome mais bon tant pis pour moi je n'avais qu'à apprécier ce changement. Malgré ces quelques critiques je conseille aux fans de récits d'anticipation de lire cette trilogie (vous pouvez investir dans l'intégrale qui est un bel objet) qui se lit rapidement et qui vous fera réfléchir car les thèmes qu'elle aborde sont toujours d'actualité.
Je me dois de confesser que sans la lumière du film sur cette oeuvre culte mais oubliée depuis longtemps et sa récente réédition comportant les 3 tomes de la série, je serais surement passé à côté d'un petit bijou d'anticipation bien de chez nous... Le Transperceneige est certes moins subtil que le cultissime S.O.S Bonheur de Van Hamme mais il parle des mêmes peurs et des mêmes incohérences sociales qui parsemaient déjà notre société dans les années 80 et dont les effets néfastes ne sont pas prêts de se tarir hélas actuellement pour arriver à la même conclusion : notre société est viciée de l'intérieur quelque soit le contexte et/ou l'époque. Si la métaphore utilisée par ce train chargé de survivants après une déconvenue climatique provoquée de la main de l'homme reste naïve, elle est surtout efficace et palpitante tant les pages de chacun des 3 tomes défile à une vitesse aussi vive... Un train condamné à errer sur un circuit sans fin sur une terre glaciaire peut rappeler Winterworld dans un registre post apocalyptique et survival. Le souci est tout autre car les classes sont maintenant représentées de façon horizontale et non plus verticale : aux bourgeois de voyager en première classe près de la locomotive et au peuple de s'entasser dans les derniers wagons et d'y périr de faim ou d'ennui. Un homme, Proloff (le bien nommé) parvient à s'échapper des wagons de queue dans l'espoir de remonter jusqu'à la sainte loco et y trouver l'eden sous les yeux d'une jolie fille de classe moyenne souhaitant faire éclater la vérité. Le premier tome raconte leur "voyage" de wagon en wagon. Il est curieux de voir comme une idée aussi fantaisiste est traitée avec autant d'applomb et de sérieux, soutenu il est vrai par le trait en noir et blanc impeccable de Rochette sur un scénario désabusé du regretté Lob. L'ensemble manque peut-être parfois de cohérence mais le récit est prenant et poignant, les auteurs ne manquent pas de ressources pour placer le lecteur à la place de l'un des protagonistes de cette triste arche de Noé. On y parsème un peu de religion, l'opium du peuple et de pouvoir militaire pour marquer au fer blanc une critique à peine déguisée de notre propre société et on obtient un récit de grande qualité dont chaque découverte ou étape est un nouveau lieu de surprises et de rencontres en tous genre... Il serait dommage d'omettre de parler des deux autres tomes bien moins connus et écrits après la disparition de Lob par Benjamin Legrand transformant alors ce qui pouvait n'être qu'un one shot en trilogie on ne peut plus cohérente quelques 15 ans plus tard. Car n'en déplaisent aux détracteurs, les récits suivants offrent une nouvelle vision tout en complétant les écrits de Lob et on note un Rochette au sommet de son art avec un tout nouveau style épuré faisant de chaque case un véritable tableau coloré en noir et blanc ressemblant à s'y méprendre à de somptueuses peintures rupestres. Le second tome parvient même à supplanter l'oeuvre d'origine par un rythme et une progression moins linéaire et des propos encore plus en adéquation avec l'idée de départ. La Traversée qui suit L'Arpenteur met un terme définitif aux aventures de ce Transperceneige dont il me tarde à présent d'en lire l'adaptation cinématographique. Dans tous les cas, c'est un excellent récit bien sombre qui adapte de façon originale toutes les craintes et la poésie macabre de 1984 sur voie ferroviaire. Incontournable.
On est entraîné dans cette aventure et dans ce train malgré l’improbabilité de certaines situations, voire même de cette voie de chemin de fer infinie, où seul un train circule encore. Ou deux, mais c’est tout comme… Le premier tome aurait pu se suffire à lui-même et n’être qu’un très bon one shot. Mais les auteurs ont su avec les deux suivants relancer la circulation d’un train et l’intérêt de cette histoire originale. Un peu plus de concision dans les deux derniers tomes aurait par contre dynamisé le récit. Surtout dans une série qui utilise pas mal l’ellipse, les zones d’ombre (pour ne pas parler de grande nuit !). Un seul tome supplémentaire aurait suffi à mon sens, pour réanimer une série qui explore pas mal de thèmes – même si elle n’en approfondit pas beaucoup : qu’en est-il de la vraie vie des passagers des deux trains ? Dans ce huis-clos en mouvement, plusieurs thèmes sont mêlés, revisités, et souvent habilement. Tout d’abord la lutte des classes, dans tous les sens du terme, puisqu’on est dans un train, et que les troisièmes classes (ou du sud) rêvent d’intégrer les nantis des premières classes (ou du Nord). Ensuite, il y a là une intéressante présentation critique des moyens utilisés par l’oligarchie dirigeante pour se maintenir au pouvoir, garder – cachés ! – ses privilèges : le côté abrutissant des jeux, la religion – qui illustre bien ici « l’opium du peuple » dénoncé en son temps par Karl Marx… Le malthusianisme affiché par cette société sclérosée, ajoutant aux frustrations (espace, libertés restreints) et censé retarder l’échéance, enclenche en fait un compte à rebours pour la petite société emportée dans son voyage sans fin. Bref, du déjà vu, mais pas forcément comme ça, qui brasse pas mal d’influences de la SF (les voyages virtuels, le monde post apocalyptique, la fusion homme-machine…), mais qui ne les utilise généralement que comme décor. La trame, une fois planté – ou effacé ce décor, est alors classique, même si elle est intéressante. L’utilisation du Noir et Blanc est convaincante et va très bien avec le sujet. Le dessin est pas mal, sans plus, ceci étant valable pour les deux dessinateurs successifs. En conclusion, une bonne série de SF, avec une note réelle de 3,5/5. Un achat conseillé, même si l’on peut facilement se contenter du premier tome, le meilleur, les deux autres n’apportant finalement pas plus de réponses aux questions qu’on se pose à la lecture de "L’échappé".
C'est le Transperceneige aux mille et un wagons, le dernier refuge de la civilisation... Dans un monde mort et glacé roule depuis plus de 20 ans un train, dans lequel se sont réfugiés les derniers humains. Un train qui est bien sûr l'allégorie de l'humanité, coincée sur sa petite planète parcourant sans fin la même orbite, dans un espace mort, hostile et froid, sans connaître le but de son existence, si même il y en a un. Avec sa succession de wagons, le train est aussi une métaphore de la société : les riches devant, les pauvres derrière, mais tous embarqués ensemble et condamnés à cohabiter. Dans ce monde clos et hiérarchisé va se glisser un grain de sable. Un "queutard" s'est échappé des wagons de queue, les plus pauvres, pourtant isolés des autres par une porte blindée. Il a rejoint une partie du convoi à laquelle il n'aurait jamais du accéder. Et voilà que le président lui-même demande à le voir, dans les wagons de tête. Proloff (le nom est transparent !) va donc remonter tout le train, accompagné d'Adeline Belleau, une belle humanitaire, fascinée par cet échappé du "tiers-convoi". Lob et Rochette exploitent à merveille toutes les potentialités de l'univers clos qu'ils ont imaginé et trouvent des solutions originales pour répondre aux questions que se pose le lecteur : pourquoi ce train roule-t-il sans s'arrêter ? Que s'est-il passé ? Comment y mange-t-on et y boit-on, puisqu'il ne s'est pas arrêté depuis 20 ans ? Qu'y fait-on ? Le dessin, la construction des pages et la caractérisation des personnages sont à la hauteur du récit. Pas de couleur, mais un noir et blanc presque obligatoire pour ce monde plongé dans la nuit et la neige. Un seul bémol : les militaires sont forcément bêtes et méchants, les dirigeants véreux et inhumains, les prêtres fanatiques et soumis au pouvoir en place. C'est un peu le cahier des charges minimal pour un univers post-apocalyptique. Mais un peu plus de nuance et de complexité humaine aurait enrichi le propos. Pour autant, le récit n'est pas si manichéiste. Personne n'est vraiment bon dans cette affaire. Et les plus pauvres eux-mêmes ne sont pas pour autant meilleurs que les riches. Une histoire marquante, en tout cas, qu'on lit d'une traite, sur la trace de Proloff et Adeline, jusqu'à une fin originale, tout à fait à la hauteur du récit.
Le premier tome est un best. Je l'ai lu 10 ans après sa parution, puis au moment d'une séparation, encore 10 années plus tard, je l'ai perdu. Il est resté gravé dans ma mémoire, tellement le périple depuis le wagon de queue était symbolique et simplement troublant. Par contre je trouvais cette oeuvre originale comme un essais unique et je suis surpris de constater aujourd'hui qu'il y a une suite. C'est le problème malgré tout dans l'art. Mais je collectionnerai les suites, tant qu'elles sont limitées et qu'à la mort de l'auteur ne se transmette pas...
2.5 J'ai du mal à voir en quoi 'Le Transperceneige' est une œuvre exceptionnelle. J'ai aimé certains passages (dont l'excellente fin), mais la plupart du temps j'ai trouvé que le scénariste pouvait faire mieux que ça. Pour moi, ce n'est qu'une nième histoire du genre post-apocalyptique avec des dirigeants qui mentent et qui font tout pour séparer les pauvres et les riches. Je pense que j'aurais préféré voir comment vit cette société parce que finalement on y voit pas grand chose. Pour ce qui est des deux autres tomes, je ne sais pas du tout comment ils sont et je n'ai pas envie de le savoir. J'ai commencé la lecture du deuxième tome, mais je l'ai vite refermé car le style de dessin de cet album est typiquement le genre de style qui m'empêche de rentrer dans une histoire et d'apprécier ma lecture tellement je trouve ça moche.
Le Transperceneige est un train comme le Pôle Express qui traverse de grandes étendues neigeuses. La comparaison s'arrêtera là car il ne s'agit pas d'une ballade pour rencontrer le Père Noël... En effet, les derniers habitants de la planète ont fui un cataclysme suite à une guerre qui a modifié le climat de la planète. Il ya des milliers de wagons abritant tout ce qu'on peut trouver dans une société : les pauvres en queue de wagons qui s'entassent, les riches à l'avant avec des cabines extra-luxe. Au milieu de cela, les militaires contrôlent les accès et empêchent la multitude pauvre de toucher aux privilèges de la caste dominante pourtant à l'origine des dérèglements. Tiens, cela me rappelle quelque chose... Bien entendu, il faudra accepter le concept de départ un peu original. On se pose beaucoup de questions sur la mise en place d'une telle mécanique. Finalement, on se laissera embarquer par l'histoire et par ce voyage dans un train pas comme les autres.
L' Ymagier fait un très bon résumé de cette histoire post-apocalyptique centrée sur les rescapés dans un train aux 1001 wagons. Malheureusement, je pense que le sujet de cette histoire n'est pas suffisamment creusé, il est trop survolé. Oui le concept de base est vraiment bien mais j’aurais aimé avoir plus de détails sur la vie de ces gens qui vivent dans ce train. Comment ces personnes le vivent-elles ? Comment ont-elles évolué ? Comment est organisée une journée type de nos survivants ? Comment gèrent-elles la proximité ? L’enfermement ? Effectivement nous sommes en droit de penser que peut être le sujet n’est pas là, et qu’il n’y ici qu’une comparaison avec notre société. Tout y est caricatural, mais tout y est. Je suis un peu déçu mais l’idée de départ reste très bonne. (12/20)
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site