Il faut flinguer Ramirez

Note: 4.07/5
(4.07/5 pour 28 avis)

2018 : Prix des Libraires de bande dessinée Falcon City, Arizona. Jacques Ramirez travaille à la Robotop, une entreprise d’électroménager et l’un des fleurons industriels du coin. Employé modèle, il bosse vite, bien, et sait surtout se faire discret. Pour cause : il est muet. Sa vie bascule le jour où deux membres d'un dangereux cartel pensent reconnaître en lui l’homme qui a trahi leur organisation par le passé : Ramirez, le pire assassin que le Mexique ait jamais connu.


Auteurs complets Best-of des 20 ans du site Glénat Les prix lecteurs BDTheque 2018 Prix des Libraires de Bande Dessinée

Aussi étonnant que cela puisse paraître, sous le chapeau du nettoyeur légendaire se cacherait désormais... un expert en aspirateurs hors-pair. Et maintenant que les hommes du cartel l’ont démasqué, ils feront tout, absolument tout... pour flinguer ce fumier ! Pour marquer son entrée au catalogue Glénat, Nicolas Petrimaux livre un hommage réjouissant aux thriller d'action des années 1980. Un récit brutal et sans temps mort servi par une ligne à la puissance cinématographique, convoquant autant le Friedkin de Live And Die in LA que Tarantino ou Rodriguez.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 30 Mai 2018
Statut histoire Série en cours 2 tomes parus
Dernière parution : Plus de 3 ans

Couverture de la série Il faut flinguer Ramirez © Glénat 2018
Les notes
Note: 4.07/5
(4.07/5 pour 28 avis)
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01/06/2018 | Jetjet
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L'avatar du posteur Noirdésir

Bon, je serais sans doute moins enthousiaste que Jetjet mais, comme mes deux prédécesseurs, je dois reconnaître que cet album introductif possède de réelles qualités. Ce qui saute aux yeux dès la couverture et un rapide feuilletage de l'intérieur (et la lecture confirme ce ressenti), c'est l'habillage très fin 70's/80's. Très série (à la Starsky et Hutch par exemple), très ciné, que ce soit pour les cadrages, le rythme, les codes graphiques et scénaristiques (un peu de Tarentino, du Thelma et Louise aussi avec les deux pétroleuses, etc.). Le dessin est intéressant, les couleurs assez pétantes, mais je n'aime pas trop la colorisation, à l'ordi. Mais bon, l'album est un bel objet, et il y a de la lecture, avec plus de 120 pages ! L'histoire est à la fois facile et difficile à résumer. On est quand même surpris au départ par le héros, le Ramirez en question donc, simple vendeur d'aspirateur !, muet et souffre douleur de son chef. On est loin du tueur traqué par les mafieux, et pourtant... Démarrage étonnant donc, puis l'intrigue se met en place, et le rythme accélère crescendo, pour finir en mode GTA, avec explosions, poursuites de voitures (dont une Renault 5 ! Si si, j'ai dû aller vérifier que c'était possible aux Etats-Unis à cet époque, mais oui) et fusillades à gogo. Ramirez garde tout son mystère (et l'apparition finale d'un comparse, en forme de cliffhanger, si elle éclaire certains faits, ne règle pas toutes les facilités scénaristiques: les deux mafieux dézingués dans leur bagnole, la bombe dans le coffre...), les mafieux sont à la fois méchants et cons (ils ajoutent une touche d'humour à ce défouloir rythmé), deux donzelles délurées et pas très finaudes non plus raccrochent le wagon: bref, il y a encore de quoi faire ! Entre les chapitres, l'habillage est complété par des pubs bien fichues. On a donc là un album de genre sympa. Pas un chef d'œuvre, mais une lecture recommandable pour un bon moment de détente. Cela passera-t-il la relecture, la suite gardera-t-elle le même rythme et le même mystère plus ou moins éventé, qui est donc Ramirez ? On a en tout cas envie d'avoir les réponses à ces questions. ********************** Après lecture du deuxième tome, je reste sur ma note et ma bonne impression. Comme pour le tome précédent, le démarrage est calme - presque trop - puis ça accélère brutalement, avec des passages survitaminés, un rythme endiablé. On ne s'ennuie vraiment pas ! Pétrimaux n'hésite pas à faire disparaitre (brutalement !) plusieurs des protagonistes principaux, ça castagne, ça explose et ça saigne fortement. Autre point fort encore, toutes les publicités et autres extraits de magazines qui s'insèrent entre les différents chapitres. Des moments pour respirer au milieu du rythme trépidant, en s'amusant de ces fausses pubs dans lesquelles - comme pour les décors du récit - Pétrimaux réussit très bien sa reconstitution de l'Amérique de l'époque. Par contre, si le personnage principal reste mutique et globalement ballotté par des événements qui semblent le dépasser, si l'absurde de certaines situation est encore source d'amusement (les interrogations de la police, le héros vendeur d'aspirateurs, etc.), Pétrimaux - dès le début de ce deuxième album - cherche à apporter un peu d'explications. Ça fait peut-être perdre un peu de folie à l'ensemble, mais ça permet au lecteur de raccrocher un peu les morceaux. Le dessin est toujours très sympa et expressif (la colorisation typée et pimpante - mais informatique, pas mon truc malgré ses qualités). J'attends la fin avec impatience !

12/06/2018 (MAJ le 14/03/2025) (modifier)
L'avatar du posteur Bruno Menetrier

Nicolas Petrimaux vient du monde du jeu vidéo et cela nous vaut un très beau dessin, nerveux et explosif ainsi qu'une mise en page très soignée (l'auteur parle même de mise en scène). Le premier tome de "Il faut flinguer Ramirez" date de juste avant la pandémie et le second épisode, très attendu, est sorti peu après. Grâce au bouche à oreille, la BD connait un beau succès bien mérité. Un thriller au second degré, façon Tarantino, un look un peu ringard des années 80, avec dans le rôle principal, le fameux moustachu Ramirez, dépanneur d'aspirateurs, extrêmement taciturne ou bien carrément muet, et visiblement tueur à gage à ses moments perdus. À ses trousses on trouve pêle-mêle : des flics obtus, des méchants truands et des jolies pépés. Avec son flegme imperturbable, le silencieux Ramirez traverse une mise en page orangée où sont même insérés (c'est à la mode) de faux articles de journaux et de fausses pubs, tout cela avec un humour ravageur.

05/03/2025 (modifier)
Par Emka
Note: 4/5
L'avatar du posteur Emka

Difficile de passer à côté de cette BD qui se démarque par son approche ultra-cinématographique, à mi-chemin entre un film d’action des années 80 et une satire pop-culturelle. Dès les premières pages, on est plongé dans une ambiance explosive avec des cadrages qui évoquent les plus grandes scènes de cinéma. Le personnage de Ramirez, réparateur d’aspirateurs muet au passé mystérieux, évolue dans un monde où chaque détail semble tiré d’un film d'action US : poursuites, fusillades, explosions, tout y est. Le ton décalé et l'humour utilisé auraient pu être casse gueule si mal dosés, mais pour moi ca fonctionne très bien. Ramirez, bien qu’il parle peu, devient vite attachant, et son mystère ajoute une vraie tension à l’histoire. Le mélange de sérieux et de second degré est parfaitement dosé, on retrouve ici des références à Tarantino ou aux frères Coen, tout en restant original dans sa manière de jouer avec les codes du genre. Graphiquement, c’est impressionnant. Nicolas Pétrimaux, qui vient du monde des cinématiques de jeux vidéo, maîtrise parfaitement le découpage et la mise en scène. Chaque page pourrait être une scène de film, et les fausses publicités insérées entre les chapitres apportent une touche encore plus décalée, donnant de petites pauses bienvenues entre les moments d’action pure. Le tout est soutenu par une palette de couleurs vives et des décors hyperréalistes. Certains pourront reprocher au scénario de ne pas aller en profondeur, mais c’est aussi ce qui fait le charme de Il faut flinguer Ramirez. On est ici pour le fun, pour se laisser porter par une histoire sans temps mort, où l’action prime sur le reste. L’intrigue est simple mais efficace, et les personnages secondaires apportent la touche de folie nécessaire pour garder l’attention du lecteur. Une très bonne BD, qui ne se prend pas au sérieux tout en étant réalisée avec une belle maîtrise. A lire, c'est certain.

18/09/2024 (modifier)
Par gruizzli
Note: 4/5
L'avatar du posteur gruizzli

Arrivé bien après la grosse vague des critiques positives sur cette série, je me suis enfin penché sur cette Bd aussi bien notée et qui a défrayé tout les chroniqueurs de l'époque. Et franchement, je suis totalement conquis ! La BD est un pur délire jouissif, autant graphiquement que scénaristiquement. Pleinement ancré dans la référence aux années 70, jouant sur les décors et les pages de pubs/journaux intégré à l'intérieur (et bourrés de détails à la con qui m'ont fait éclater de rire), c'est un film aux allures de block-buster de qualité. Sans vraiment prendre le temps de se poser, il nous fait explorer moultes situations qui sont à la fois des critiques de la marchandisation constante, du monde de l'entreprise, du poids des familles même, dénonçant au détour d'une page le sexisme et la sexualisation des stars. C'est disséminé de façon simple mais efficace dans le récit. Mais ce qui reste, c'est le scénario qui passe à toute vitesse sur les détails qui me bloquent habituellement : la crédibilité est inintéressante, on est là pour s'éclater ! Et j'adore cette sensation de se laisser porter dans une histoire absurde à base de réparateur d'aspirateur et de tueur à gage. C'est aussi une superbe série d'action, qui ne faiblit jamais. J'ai adoré le déroulé, l'humour qui s'invite en permanence à base de répliques choc, de situations absurdes et de plans badass (mais avec un aspirateur). C'est le genre de série que j'adore avoir rien que pour la relire ! Et je ne parle pas du plaisir virtuel au niveau des dessins. Les pages sont explosives dans tout les sens du terme, avec en plus l'idée géniale des fausses pubs complètement dans l'air de cette époque (ça m'évoque les vieux magazines Géo qui trainaient chez mes grands-parents). Bref, une excellente BD dont j'attends avec impatience la fin de la série ! J'ai adoré, j'en redemande !

27/12/2023 (modifier)
Par Josq
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Josq

Beaucoup de choses ont déjà été dites sur cette saga, et je crois n'avoir rien de bien nouveau à dire... Néanmoins, ce serait dommage de se priver de dire tout le bien qu'il faut penser de ces deux tomes ! En effet, Il faut flinguer Ramirez est à ranger au rayon des excellentes surprises. La couverture et l'atmosphère à la Tarantino étaient déjà accrocheuses, mais quand on commence à lire, on voit bien qu'il n'y a eu nulle part tromperie sur la marchandise. Nicolas Pétrimaux sait exactement ce qu'il fait et où il va. Il n'a dès lors aucun mal pour nous entraîner à sa suite dans ce long récit délirant mais toujours rigoureux. C'est vrai que l'auteur sait rendre ses personnages intéressants et/ou attachants, ce qui nous donne un moteur supplémentaire pour continuer dans cette histoire dont on aimerait vraiment avoir le fin mot. Sans immenses surprises, mais avec un talent de conteur né, l'auteur sait développer les différents arcs de cette intrigue à tiroirs, en veillant à ne pas nous égarer. Les tiroirs s'ouvrent, et on découvre chaque nouvelle couche du récit avec une jubilation constante, aidé par un humour à toute épreuve. Au niveau du dessin, Pétrimaux réussit parfaitement à nous faire oublier que tout est numérique. C'est beau, c'est bien tracé, c'est rigoureux, et c'est surtout incroyablement dynamique. Chaque page nous offre une composition qui éclate, et nous entraîne dans son tourbillon, pour notre plus grand bonheur. Bref, c'est à la fois bien écrit, et très joliment dessiné. On se plaît beaucoup à la lecture d'un récit à la fois explosif, oppressant, noir mais aussi très délirant et amusant. Cette cohabitation entre un humour efficace et une atmosphère poisseuse typique du thriller urbain à l'américaine est sans aucun doute la plus grande réussite de ces albums. On espère très fort voir la suite un jour, voilà une saga qui mérite d'être conclue !

14/03/2023 (modifier)
Par lazino
Note: 4/5
L'avatar du posteur lazino

Sélectionnée parmi les 5 titres proposés lors du prix des Bulles de Sang d'Encre de 2019, je n'ai pas hésité à me procurer cette BD sous les conseils avisés de Fabrice Matron, libraire spécialiste du genre. Nous avons ici à faire à un ouvrage où la qualité graphique (entièrement numérique) nous scotche littéralement. Je ne pensais pas que la Bande Dessinée pouvait nous offrir une telle pureté artistique. Paradoxalement, moi qui ai été "élevé" par les albums d'Astérix, j'ai eu un peu de mal à accrocher tout de suite à ce style. Le scénario, digne d'un bon Tarantino (comme certains commentaires le soulignent), nous plonge dans un humour et une violence sublimés par les couleurs fantastiques que nous offre cet album. Notre bon Jacques Ramirez, muet et expert de génie en SAV chez la Robotop, entreprise spécialisée dans les aspirateurs, se retrouvera malgré lui lié à la fois à la mafia mexicaine, deux braqueuses des plus sexy et la police de Falcon City en Arizona. Des courses poursuites folles, un humour bien huilé et des personnages loufoques sont au rendez-vous. Une lecture est nécessaire de cette bande dessinée signée Nicolas Petrimaux où ses influences du monde des jeux vidéos se font ressentir à bon escient. Mention spéciale pour la publicité et la chanson que l'on peut trouver via des QR Code et qui nous emmène au delà de la Bande Dessinée. Incroyable. Vivement le 3ème et dernier volet de la saga.

06/01/2023 (modifier)
L'avatar du posteur bamiléké

Quel succès pour un premier album : plus de 100 000 vendus, chapeau bas ! Au risque d'être un peu rabat-joie, rendons à Ramon Pérez ce qui revient à Ramon Pérez. Avant d'être le tueur sadique et indestructible de la série de Nicolas Pétrimaux, Ramon Pérez est le dessinateur en 2012 du très remarqué (aux USA) Jim Henson's Tale of Sand. Je vous invite à le lire pour découvrir toutes les similitudes graphiques, de mise en scène et de découpages entre les deux séries. Impression de voir un film ? Normal, l'idée originale de "Tale of Sand" était un script pour le cinéma. Désert du Nouveau Mexique/Arizona, situations dramatiques et paroxysmiques absurdes, humour décalé, poursuites incompréhensibles (dans le tome 1), univers 70's ou 80's, Ramirez muet/ Tale of sand quasi sans texte, tous ces ingrédients sont repris avec brio par Pétrimaux. Il y ajoute sa touche personnelle proche du jeu vidéo, de l'hyper violence explicite à la Tarantino et quelques modernités sexy comme ce couple de lesbiennes inter ethnique. A mon sens sa plus grande innovation est d'intercaler ces pubs qui créent à la fois du décalage et aussi la pause TV/internet contemporaine. Ensuite Pétrimaux choisit de faire évoluer ses personnages dans un système ouvert de fuites assez classiques et convenues. Le dessin est bon sans plus. Idem pour les couleurs bien réussies. Je ne vais pas faire la fine bouche sur ces albums que j'ai lus avec plaisir mais… je trouve que le tome 2 perd beaucoup de son intérêt quand papa Ramirez apparait. En effet sa présence et ses explications donnent du sens au récit. Or pour moi, la principale originalité du tome 1 est justement de ne rien comprendre à ce déchaînement autour d'un simple vendeur d'aspirateur. Le mystère disparaissant, Pétrimaux comble avec de la violence, des effets spéciaux et de la musique rock (il ne manque que le sexe pour accrocher commercialement) mais la poésie de l'absurde n'est plus là. Je dois avouer que le côté hyper niais des policiers, indestructible de Ramon, et lapin qui sort de sa boîte de papa Ramirez sont des facilités scénaristiques qui font baisser mon appréciation. 3.5

12/07/2022 (modifier)
Par Cacal69
Note: 4/5
L'avatar du posteur Cacal69

Cette bd est un tourbillon qui va vous secouer dans tous les sens. Il est fait référence à Tarantino ci-dessous dans quelques avis, je ne dis pas que je ne suis pas d'accord mais pour moi cette bd se rapproche plus de l'univers des frères Joël et Ethan Coen. Comment ne pas faire un rapprochement avec Fargo ou Burn After Reading, on y retrouve cette violence omniprésente, cet humour décalé et ces situations grotesques. Je ne vais pas vous faire le pitch de ces deux tomes, vous devez seulement savoir que Jacques Ramirez, meilleur employé du SAV, travaille pour Robotop les rois de l'aspirateur, qu'il est muet et que tout le monde va vouloir le flinguer. Sous un scénario gonflé de testostérones, Nicolas Pétrimaux sait aussi glisser des piques sur la société de consommation, les médias et la relation entre Jacquo et son padre. Une ribambelle de personnages truculents gravitent autour de notre héros, un duo de braqueuses des plus sexy, des flics à la ramasse, un chef de la mafia particulier ...... Mais le point fort reste la mise en forme et sa narration qui m'a aspiré (la faute au vacuumizer 2000 ?) de chapitre en chapitre sans me laisser le temps de reprendre mon souffle, impossible de lâcher prise. Un dessin soigné, précis, détaillé et dynamique. Des faciès aux décors, aucunes fausses notes. Et que dire des couleurs, éblouissantes. Un découpage cinématographique. Que du plaisir. Vivement le dernier tome. Et de découvrir un nouveau Ramirez ? A lire absolument. Note réelle : 4,5.

23/03/2022 (modifier)
Par Ju
Note: 4/5
L'avatar du posteur Ju

Voilà une très bonne série B, qui manie humour et action à la perfection. "Il faut flinguer Ramirez" se lit d'une traite, personnellement je n'ai pas levé le nez durant toute ma lecture. Le scénario est assez drôle : des mafieux mexicains veulent faire à tout prix la peau d'un employé modèle et accessoirement top réparateur d'aspirateurs, Jacques Ramirez. Mais il faut dire que ce type muet, reconnaissable à sa moustache et sa tache de naissance qui lui embrasse le visage, serait aussi un redoutable tueur. Nous voilà entrainés dans un récit loufoque mais cohérent, où l'on alterne entre les gens qui voient Ramirez comme le bon employé modèle sans histoires et les bandits qui le voient comme un tueur sanguinaire. Cela donne un ensemble vraiment prenant et très drôle. Ajoutez à cela un couple de bandits lesbiennes braqueuses de banque et une atmosphère so 80's particulièrement bien rendue, et on est dans du très divertissant. Le dessin sert parfaitement l'atmosphère, et les pages de journaux de l'époque (relatant les événements qui nous sont contés) apportent un petit plus agréable. Bref, pas vraiment de fausse note dans cet opus, qui ne se prend pas pour ce qu'il n'est pas, mais qui fait parfaitement le boulot. Hâte de lire le tome 2 qui, je l'espère, sera à la hauteur du premier. MAJ après lecture du tome 2 J'ai adoré, peut être encore plus que le tome 1. Au côté déjanté et barre, Petrimaux ajoute plus de violence, de sang, de folie. L'intrigue se précise, et l'avantage d'un récit qui ne se prend pas au sérieux comme celui ci, c'est que même si les ficelles sont grosses, on s'en fiche un peu car de toute façon on joue sur le cliché. J'ai beaucoup aime le tournant de violence extrême que prend Ramon, et promis je m'arrête là pour ne pas spoilers (même si vu le nombre d'avis un paquet de gens ont lu ce deuxième tome). Je ne mets pas (encore) 5, mais ça pourrait venir, selon la conclusion de cette trilogie. Car j'attends un dénouement a la hauteur du plaisir que m'a apporté cette série

15/02/2019 (MAJ le 22/03/2022) (modifier)
Par Benjie
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Benjie

Deux albums débordant d’énergie, de fusillades et d’explosions ! Le premier tome est une vraie claque : le scénario – étonnant, absurde et bien maîtrisé -, le découpage – hyper efficace et intelligent -, et les dessins, superbes dans les moindres détails, et aux couleurs extrêmement bien réussies. C’est un régal de lecture, c’est plein d’humour et les pubs qui interrompent l’histoire à la manière de la pub à la télé sont subtiles et drôles. Le tome 2 m’a un peu moins plu. Le dessin et les couleurs débordent encore plus d’énergie et les couleurs s’éclatent. C’est peut-être un peu too much et malheureusement aux dépens du scénario qui marque le pas. Mais ce n’est pas grave, on retrouve les gueules des mafieux, les femmes fatales en cavales, les voitures de luxe, et notre héros, imperturbable, d’une froideur de tueur professionnel et des explosions, toujours des explosions !! Le gros clin d’œil à Tarantino est évident et franchement réussi. En attente du prochain tome en espérant qu’il tienne promesse.

25/06/2021 (modifier)