Il faut flinguer Ramirez
2018 : Prix des Libraires de bande dessinée Falcon City, Arizona. Jacques Ramirez travaille à la Robotop, une entreprise d’électroménager et l’un des fleurons industriels du coin. Employé modèle, il bosse vite, bien, et sait surtout se faire discret. Pour cause : il est muet. Sa vie bascule le jour où deux membres d'un dangereux cartel pensent reconnaître en lui l’homme qui a trahi leur organisation par le passé : Ramirez, le pire assassin que le Mexique ait jamais connu.
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Aussi étonnant que cela puisse paraître, sous le chapeau du nettoyeur légendaire se cacherait désormais... un expert en aspirateurs hors-pair. Et maintenant que les hommes du cartel l’ont démasqué, ils feront tout, absolument tout... pour flinguer ce fumier ! Pour marquer son entrée au catalogue Glénat, Nicolas Petrimaux livre un hommage réjouissant aux thriller d'action des années 1980. Un récit brutal et sans temps mort servi par une ligne à la puissance cinématographique, convoquant autant le Friedkin de Live And Die in LA que Tarantino ou Rodriguez.
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Date de parution | 30 Mai 2018 |
Statut histoire |
Série en cours
2 tomes parus
Dernière parution :
Plus de 3 ans
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Les avis
Beaucoup de choses ont déjà été dites sur cette saga, et je crois n'avoir rien de bien nouveau à dire... Néanmoins, ce serait dommage de se priver de dire tout le bien qu'il faut penser de ces deux tomes ! En effet, Il faut flinguer Ramirez est à ranger au rayon des excellentes surprises. La couverture et l'atmosphère à la Tarantino étaient déjà accrocheuses, mais quand on commence à lire, on voit bien qu'il n'y a eu nulle part tromperie sur la marchandise. Nicolas Pétrimaux sait exactement ce qu'il fait et où il va. Il n'a dès lors aucun mal pour nous entraîner à sa suite dans ce long récit délirant mais toujours rigoureux. C'est vrai que l'auteur sait rendre ses personnages intéressants et/ou attachants, ce qui nous donne un moteur supplémentaire pour continuer dans cette histoire dont on aimerait vraiment avoir le fin mot. Sans immenses surprises, mais avec un talent de conteur né, l'auteur sait développer les différents arcs de cette intrigue à tiroirs, en veillant à ne pas nous égarer. Les tiroirs s'ouvrent, et on découvre chaque nouvelle couche du récit avec une jubilation constante, aidé par un humour à toute épreuve. Au niveau du dessin, Pétrimaux réussit parfaitement à nous faire oublier que tout est numérique. C'est beau, c'est bien tracé, c'est rigoureux, et c'est surtout incroyablement dynamique. Chaque page nous offre une composition qui éclate, et nous entraîne dans son tourbillon, pour notre plus grand bonheur. Bref, c'est à la fois bien écrit, et très joliment dessiné. On se plaît beaucoup à la lecture d'un récit à la fois explosif, oppressant, noir mais aussi très délirant et amusant. Cette cohabitation entre un humour efficace et une atmosphère poisseuse typique du thriller urbain à l'américaine est sans aucun doute la plus grande réussite de ces albums. On espère très fort voir la suite un jour, voilà une saga qui mérite d'être conclue !
Deux albums débordant d’énergie, de fusillades et d’explosions ! Le premier tome est une vraie claque : le scénario – étonnant, absurde et bien maîtrisé -, le découpage – hyper efficace et intelligent -, et les dessins, superbes dans les moindres détails, et aux couleurs extrêmement bien réussies. C’est un régal de lecture, c’est plein d’humour et les pubs qui interrompent l’histoire à la manière de la pub à la télé sont subtiles et drôles. Le tome 2 m’a un peu moins plu. Le dessin et les couleurs débordent encore plus d’énergie et les couleurs s’éclatent. C’est peut-être un peu too much et malheureusement aux dépens du scénario qui marque le pas. Mais ce n’est pas grave, on retrouve les gueules des mafieux, les femmes fatales en cavales, les voitures de luxe, et notre héros, imperturbable, d’une froideur de tueur professionnel et des explosions, toujours des explosions !! Le gros clin d’œil à Tarantino est évident et franchement réussi. En attente du prochain tome en espérant qu’il tienne promesse.
Et si derrière la légende du pire assassin mexicain... se cachait le meilleur expert en aspirateurs de tous les temps ? Derrière ce pitch, à la fois simple, drôle et intrigant, se cachait l’une des bd de l’année 2018. Car le tome 1 fut un réel coup de maître de la part de Nicolas Pétrimaux pour sa première œuvre en solo. Un scénario bien ficelé, des scènes d’actions réglées au millimètre et une bonne dose d’humour : tout était réuni pour pour combler les amateurs d’action et les fans des années 80. Côté dessin, c’est également un perfect de l’auteur qui nous plonge dans une chasse à l’homme des plus cinématographique, les séquences s’enchaînant avec une fluidité parfaitement maîtrisée. Oui, ce premier tome méritait 5 étoiles. C'est donc les yeux fermés que j'achetais le tome 2 à sa sortie. Et après lecture, je ne peux m'empêcher d'éprouver une pointe de déception. Mon ressenti est que l'auteur rallonge par moment inutilement la sauce, trouvant prétexte à enchainer le scènes d'action, certes toujours magistralement réalisées et délirantes mais apportant une certaine répétition que n'offrait pas la lecture du tome 1. L'histoire en pâtit car l'intrigue n'avance pas et des pistes s'ouvrent au lieu de se refermer petit à petit. Ce deuxième opus est beaucoup plus orienté action pure que le premier, sans omettre l'humour, là encore bien présent, et n'offre pas le même équilibre dans le rythme. J'ai aussi été déçu du sort réservé à certains personnages, mais je n'en dirai pas plus. Passé ces quelques lignes exprimant un ressenti mitigé, je tiens néanmoins à le dire clairement : oui, vous pouvez acheter ce second tome sans hésitation. Mon avis personnel tient surtout en comparaison du premier volume qui frôlait la perfection, et je dois bien reconnaître que j'ai quand même englouti d'une traite le second. Au final, ma note passe de 5 à 4 étoiles mais je laisse le coup de coeur pour signifier qu'il s'agit tout de même d'un série de très haut vol.
Jouissif. C'est le premier mot qui me vient à l'esprit après la lecture du premier tome. Cela peut devenir culte si la suite est du même niveau. Il y a beaucoup d’éléments que l'on pourrait associer à Tarantino : de l'action, du burlesque, des personnages marqués et charismatiques, de l'originalité, une mis en page explosive et esthétique. Ce premier tome est déjà très riche en événements, les étapes du scénario sont bien respectés ce qui permet une très bonne structure dans le récit, avec une fin qui donne envie de dévorer tout de suite le tome 2 qui vient de sortir. Le dessin rend, je trouve, mieux sur papier qu'en photo, il est très coloré avec un vrai travail sur le découpage et colle parfaitement au rythme et au scénario. C'est rare d'avoir des productions de cette qualité sur tous les plans. Une réussite.
Que dire ? Un ovni ! Narration, mise-en scène, découpage, dialogues, dessins, couleurs … cela frise la perfection. L’idée de départ est bien pensée avec ce Jacques Ramirez, tueur à gage mexicain redouté, qui se servirait d’un emploi de réparateur d’aspirateurs comme couverture. La situation s’emballe rapidement avec une succession de concours de circonstances qui a un effet boule de neige. C’est un album dynamique et dynamité … l’action est présente mais sans prendre le pas sur le fond. Bref, un récit bien dosé … équilibré juste comme il faut. Je n’aurai pas trop à attendre pour le deuxième opus (ouf !).
"Oh non il achète le dernier Ramirez", s'est-elle exclamée quand j'ai saisi ce bouquin pour le feuilleter. J'étais venu pour ça, mais c'est toujours bon d'être conforté dans ses choix par les libraires dont j'aime les goûts. Et oui j'ai acheté Ramirez, je l'ai lu, feuilleté, relu et encore relu. Je l'aime ce Ramirez, je l'ai savouré et c'est au moment où les glaçons fondent gentiment dans mon deuxième pastis que je prend la plume pour t'en parler un peu. Au fil des cases on peut y voir du Tarantino, du Pekinpah ou d'autres, ouais bon, que ce soit pour la virtuosité des dialogues, pour la sécheresse ambiante, on peut y voir mille références et autres influences et même s'amuser à en chercher (y a des choses fendardes à dénicher lors des scènes en bagnole, tu verras si tu lis). Au delà de tout ça, Ramirez c'est simplement une très bonne BD. Pour le vieux lecteur que je suis devenu, il est de plus en plus difficile de prendre du plaisir et m'extasier à chaque BD, j'ai des plaisirs bien sûr, j'en lis toujours des tonnes, mais l'extase qui est de découvrir un album auquel il ne manque rien se fait bien rare. Ramirez est de ceux-là. Le scénario captive, rien de compliqué hein, mais assez de roublardise et de fluidité pour que les farfelues fantaisies passent toutes seules, tout en nous donnant envie de plus au fil des cases. Il n'y a pas de temps mort et les ajouts d'éléments narratifs pages après pages font la maille sans jamais alourdir, pourtant Ramirez c'est du lourd. Quant aux dessins, c'est à l'appréciation de chacun, c'est un style qui ne paye pas de mine, pas le genre à me faire vibrer quand je le découvre, mais parfois l'amour se crée sans coup de foudre, entre moi et les vignettes illustrées de Ramirez ça a été ça, ça à prit le temps... de tourner quelques feuilles entre mes doigts. Je dirais que le style est faussement froid au départ puis se révèle plein d'une belle maîtrise. Et j'aime les moustaches et les Renault 5 jaunes. Je vais me servir un troisième pastis, je viens de poser Ramirez, j'ai hâte du tome deux. Si ce n'est déjà fait je te conseille d'acheter ou d'emprunter le premier. Ramirez, ils veulent tous le flinguer, je te conseille de le lire. JJJ
Cela fait un moment que je n'avais pas été autant emballé par une BD, voilà une lecture qui fait vraiment plaisir ! C'est simple, il y a tout dans cette BD. Un dessin en tout point excellent, des cadrages dynamiques au possible, un scénario aux petits oignons, des touches d'humour, de l'action juste ce qu'il faut, un personnage principal énigmatique qui est une merveille d'originalité à lui tout seul. Imaginez donc, le meilleur réparateur d'aspirateur de sa firme, installé dans cette ville paumée d'Arizona. Employé modèle, prêt à tout pour satisfaire les exigences de son boss, jamais un mot plus haut que l'autre... Bon normal notre bonhomme est muet :-) Sauf que ce portrait est une façade derrière laquelle se cache un ancien homme de main de la mafia mexicaine qui n'a pas trouvé mieux comme couverture. Autant dire qu'il est hautement recherché par ses anciens collègues. Et quand 2 d'entre eux vont croiser sa route, cela va faire quelques étincelles. Clairement j'avais l'impression de lire du très bon Tarantino. Un polar à tendance loufoque, des enchainements de scènes aux rebondissements aussi improbable que bien vu. Quelques personnages secondaires truculents pour venir compléter le décor. Une juste dose d'action, des dialogues excellentissimes qui amènent par moment une touche d'humour décalé. Un découpage efficace de l'histoire, quelques excellentes fausses pubs viennent se glisser aussi ça et là dans l'album... Bref, j'ai beau cherché je ne vois pas un défaut à cet album. Bravo monsieur Pétrimaux pour cet univers génial, j'applaudis des deux mains et j'attend la suite avec impatience.
Résumer "Il faut flinguer Ramirez" à Tarantino, Peckinpah (dont le titre fait écho à Alfredo Garcia) ou Rodriguez comme l'annonce fièrement Glénat serait une erreur... Résumer l'oeuvre de Nicolas Pétrimaux à un revival des eighties à la mode Néon Rétro en serait une également... Car si Ramirez puise autant dans les références passées, c'est davantage dans l'humour nonsensique d'un Fabcaro qu'il faudrait regarder en y ajoutant un soupçon de Tom et Jerry pour les courses poursuites haletantes. "Il faut flinguer Ramirez" n'est ni plus ni moins qu'un gros coup de coeur, précisément la pépite sortie de nulle part en cette fin de semestre 2018 tant elle cumule les références classiques des mondes évoqués plus haut pour s'achever (provisoirement) sur un ovni fun et rafraichissant tout à fait original. Cette traque par la mafia mexicaine d'un réparateur d'aspirateur au visage "particulier" et aussi bavard que Bernardo dans Zorro n'est qu'un prétexte pour dessiner des ambiances veloutées à la Miami Vice pour les quadras ou GTA Vice City pour les trentenaires avec une mise en scène rythmée qui n'aurait rien à envier aux autres média du grand comme du petit écran. S'appropriant les codes en rigueur de cette époque pour mieux se les réapproprier (Coucou la Renault 5), Pétrimaux ne livre ni plus ni moins qu'un divertissement intelligent en se jouant la plupart du temps des clichés même si on n'évite pas un cast féminin sexy et bad ass. Non il ne faut pas flinguer Ramirez car ce petit bonhomme muet et doué possède de quoi divertir longtemps le lecteur en attente d'autres titres aussi funs et mis en scène. L'objectif de satisfaction est coché à toutes les catégories, fun, dessin, scénario, action et humour sans céder aux facilités gore, cul, vulgarité.... Monsieur Pétrimaux nous vous tirons notre chapeau.
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