Thomas ou le Retour du Tabou
2002 : Prix René Goscinny. Amitié et amourette à l'adolescence.
Boris Vian Prix René Goscinny Tohu-Bohu
Thomas a 14 ans et quitte peu à peu le monde de l’enfance. Avec ses deux amis Pierre et Lionel, les sorties à la rivière sont maintenant l’occasion d’aborder un sujet majeur : les filles ! Mais la venue d’un nouveau dans la classe va rapidement changer la donne : Arto Brancovicz, en plus d’avoir un nom bizarre et d’afficher 15 ans d’âge bien tassés, se permet d’étaler une culture littéraire hors-norme et de plaire à ces demoiselles... Pour les trois compères, il devient l’ennemi à abattre : il a beau venir au collège en mobylette et fumer en douce dans les toilettes, ils sont dans leur collège après tout ! C’est la perspective d’un exposé en cours de français qui bouscule les divisions. Thomas a accepté de le préparer avec le ténébreux Arto, au grand dam de ses deux (ex) amis : la guerre est déclarée ! Thomas va se lier d’amitié avec cet étrange garçon qui l'initie aux joies de la lecture : Boris Vian et le Saint-Germain-des-Prés d’après-guerre n’ont bientôt plus de secret pour lui. Mais avoir comme ami un jeune homme au charme ravageur peut s’avérer dangereux s’il croise celle sur qui on craque depuis des mois.
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Date de parution | Décembre 2002 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Un album qui cumule qualités et défauts, dont la lecture n’est pas désagréable, même si au final j’en suis sorti un petit peu déçu. L’intrigue tourne autour d’un adolescent, Thomas donc, et des questionnements qui vont avec cette période. Du classique donc. La pointe d’originalité – qui explique le titre de l’album – vient de la révélation ressentie par Thomas au contact d’un nouveau venu dans son collège, qui lui fait découvrir la littérature, en particulier l’existentialisme et l’œuvre et la personnalité de Boris Vian. Entre ses rêves où il croise Jean Sol Partre, Juliette Greco et tout le toutim germanopratin, et une réalité où Thomas se voit comme le nouveau Vian, réactivant un nouveau Tabou au cœur de sa banlieue, Thomas s’émancipe de ses parents, de ses copains et de ses blocages. Au final, ça ne se passera pas comme prévu. En fait, l’intrigue est assez brouillonne pour tout ce qui ressors de l’univers de Vian (le reste, autour des crises d’adolescence est plus classique) et j’ai trouvé la fin un peu décevante. Une lecture rapide et pas désagréable, mais sur laquelle je ne pense pas revenir.
Je n'ai pas détesté cette BD mais je lui reproche de mener nulle part ou de trop se disperser. Peut être les 2... L'histoire de Thomas, jeune adolescent, qui va évoluer et s'épanouir suite à la connaissance d'un nouveau venu à l'école : Arto. Cette évolution va se faire par le biais de la culture au travers des ouvrages et du vécu de Boris Vian. L'ensemble est poétique, mais garde les pieds sur terre en abordant superficiellement d'autres thèmes plus proches du quotidien. Le dessin est agréable mais non transcendant. Je trouve dommage qu'il n'y ait qu'une seule nuance de gris. Il y a des idées dans ce one shot mais soit elles sont trop nombreuses, soit elles sont sous exploitées. Au final, je n'en retiens pas grand chose, si ce n'est cette histoire d'amitié et de tolérance.
Une histoire sympathique sur un jeune adolescent qui se cherche et qui par le biais q'une rencontre importante, va découvrir de nouveaux horizons... rien de bien neuf, reste une certaine inventivité et un traitement un peu différent. L'initiation de ce jeune homme à la lecture, la musique,... est un thème conventionnel et déjà vu. Mais cette histoire n'est pas exempte de petites maladresses et d'un manque de profondeur qui aurait donné un récit plus fort et plus universel. Quelques moments bien retranscrits permettent une relative identification et on passe un agréable moment de lecture tout de même. De là à le relire... je suis plus sceptique. Parce qu'en définitive, je ne pense pas que cette lecture soit indispensable. Il ne manque pas grand chose pour créer une atmosphère véritablement prenante. Dommage que le petit déclic ne se soit pas produit (enfin pour moi).
Voilà une histoire à laquelle il est assez difficile de s'identifier pour ma part. Le petit macaron "prix René Goscinny" m'avait interpellé pourtant. On commence dans un collège classique avec les boums etc. Thomas est un jeune ado de 14 ans qui va se mettre à lire du Boris Vian et consorts. On sent qu'il veut bénéficier lui aussi d'un peu de l'aura d'un nouvel élève qui va l'initier sur ces auteurs libertaires. Le ton oscille entre humour dans ses relations avec ses parents et des points un peu jetés là comme l'alcoolisme ou le divorce d'une famille. Les rêves du jeune garçon sont plutôt marrants dans leur déroulement. On ressent un peu le message "à toi de choisir ta vie", la fin est un peu légère aussi. J'aurais au moins appris que Tabou était le nom d'un club de jazz de l'époque :)
Une BD qui se lit bien et relativement vite en fin de compte. Son personnage principal, un collégien de 14 ans 3/4 qui va découvrir la littérature et plus particulièrement celle d'Après-Guerre et notamment Boris Vian. Le dessin est plutôt simple, pas le genre dont on s'extasie sur l'esthétisme ou la maîtrise technique, mais il se lit très bien, comme une BD jeunesse qui ne se prend pas la tête avec son graphisme. Le récit quant à lui aborde les petits soucis de l'adolescence sous un abord original. Ceci dit, j'ai un peu de mal à trouver crédible la subite passion de ce collégien qui n'avait presque rien lu avant et qui tombe soudain tellement amoureux de Boris Vian qu'il veut recréer dans son quartier l'ambiance d'Après-Guerre de St-Germain-des-Prés. C'est peut-être moi qui manquais de maturité ou d'ouverture à la littérature quand j'étais au collège ou au lycée, mais je m'imagine franchement mal me passionner pour l'existentialisme à cet âge-là. J'ai donc eu un peu de mal à entrer dans le jeu de cet engouement exubérant et des rêves que fait le jeune Thomas. Mais j'ai malgré tout trouvé plutôt sympa le récit, les personnages, la petite vie de ces ados qui se cherchent tout en restant dans la superficialité de la sortie de l'enfance. Bref, j'ai trouvé la lecture de cette BD plaisante même si j'en conseille plus la simple lecture qu'un véritable achat en ce qui me concerne.
L’idée d’une intrigue tournant autour du mythique Tabou et le St Germain des prés de l’après deuxième guerre mondiale avec Boris Vian, Juliette Greco et Jean-Paul Sartre, ça ne me déplaisait pas… a priori. Le résultat s’avère un peu trop anecdotique à mon goût. Y’a quelques bons moments, mais cet album ne donne pas spécialement envie d’être relu... Un petit trois étoiles...
Je suis très étonné qu'on puisse mettre de si mauvaises notes à ce bijou de bande dessiné. Bon passons sur le dessin, un peut trop cartoonesque à mon goût mais qui est quand même loin d'être maladroit et possède même un certain charme. L'histoire, par contre, est absolument excellente, et superbement traitée, entre rêves "existentialistes" faisant intervenir Jean-Saul Partre, rebellion adolescente et amour de la littérature, le tout agrémenté d'une bonne dose d'humour. Cette BD est un mélange parfait de naturalisme et de surréalisme: bon je m'explique pour que ça ne fasse pas trop pédant. On suit les traces de Thomas et de sa bande de potes (ou d'ennemis) de manière très réaliste: les problèmes adolescents, les amourettes déçues, tout cela est abordé avec pudeur jusqu'à la tentation homosexuelle du héros. D'un autre coté, et c'est beaucoup plus visible, ce désir d'un revival d'un St-Germain-des-prés pourtant inconnu, mélangé à ces rêves de jazz, d'auteur maudit et d'anticonformisme, amène une touche presque absurde à l'histoire (ça m'a parfois fait penser à du Topor): on plane complétement avec Thomas, souvent le sourire aux lèvres de celui qui se moque un peu et qui, en même temps, ne peut s'empècher de rêver également.
Cela partait pourtant pas mal ... Mais le résultat est carrément décevant. C'est plat, "cousu de fil blanc", lu et relu dans pas mal de bd, sans aucune originalité et dans le scénario et dans l'illustration. Carrément pas mon genre de descendre une BD mais la, sincèrement, elle a rien pour être defendu ... A lire en bibliothèque ...
Mouaif... La couverture et le dessin de cet album sont très attirants. De plus, Tohu-Bohu nous a plutôt habitué à de bonnes surprises. Mais là, la déception s'est faite sentir. Histoire certes jolie, on assiste quand même aux rêves éveillés (un peu façon "Henriette", mais en moins bien, et pour le coup moins originaux) et absolument pas intéressants de Thomas. En plus de ça le sujet semble largement emprunté à la veine des "Monsieur Jean"... Parler de Boris Vian, oui pourquoi pas, mais ça ne suscite chez moi de la profondeur que dans l'inintérêt, presque dès le début, et jusqu'à la fin. :( Ce bouquin comporte une dose de bons sentiments, de pseudo rébellion adolescente mal retranscris et qui laissent le lecteur sur une impression de vide. Franchement dispensable, non seulement à l'achat, mais aussi à la lecture.
Encore un bon album dans cette collection trop meconnue. Le dessin est plutot minimaliste (et je dois avouer que je n'aime pas vraiment...) mais il convient assez au style de la BD. Dès les 1eres pages, on entre de plein pied dans cette "petite" histoire qui passe d'un debut de crise d'ado à un genre de spleen d'ado qui decouvre Vian et st germain de la belle epoque et en reve avec ses yeux naifs d'enfant. C'est vraiment sympa, meme si c'est parfois un peu superficiel (mais comment faire mieux sans plomber le recit ?). Il y a un coté assez magique aux reves de thomas, en compagnie de Sartre, lui demandant sans arrete "qu'est ce que l'existentialisme... Un tres bon moment de lecture.
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